Hier, le Diable était à Notre-Dame de Paris.
Les panthères roses (Réseau de pédégouines énervées par l’ordre moral, le patriarcat, le sexisme, le racisme, le tout-sécuritaire, les régressions sociales et tout ça. Outil de résistance et composante politique du combat pour une société alternative).
J’étais sceptique sur le podcasting (“poor media”), d’autant plus que je n’ai pas de iPod.
Mais, maintenant que j’ai découvert la révolution du beercasting, le podcasting me paraît soudainement beaucoup plus sympathique. (Celui qui vient de murmurer “alcoolique” est prié de sortir.)
C’est au Québec, toujours à l’affût des nouveautés, que l’on peut trouver un premier exemple francophone (enfin presque…) : Beercast @ ISF - 2005-02-09, initié par François Proulx, qui a visiblement un faible pour les rousses (qui moussent).
Enjoy, calisse !
J’ai suivi la série documentaire “Hôtel Dieu”. Je m’en suis pris plein la gueule.
Un élan de sympathie, le “souffrir-avec”, et des réminiscences aussi, douloureuses.
Une petite pensée pour la femme du brave Yves qui vit maintenant le deuil, et pour Orlane qui se bat avec son corps rétif. Pour Anne-Lise qui s’en sort. Pour Claude qui n’atterrira plus jamais dans notre monde. Et pour le petit Bastien avec son vilain crabe.
Une pensée aussi pour tous ces soignants qui ne font pas un travail pas comme les autres. Et une mention spéciale à la petite “Amélie Poulain” qui veut devenir sage-femme.
C’était beau, c’était fort. Merci M. Cédric de Bragança. Merci pour ce doux regard vers l’humain.
Rien que pour ces quelques heures de télévision, je ne regrette pas le paiement de ma redevance.
(Cédric de Bragança est également le réalisateur du très fort et sensible reportage sur le fonctionnement de la justice “Les Marches du Palais”.)
On ne peut bien faire ce métier qu’en s’impliquant. D’ailleurs, je vais au bout de ma démarche : j’ai créé ma propre boîte de production car je veux rester maître de mon propos de bout en bout… Et ne pas être soumis à des contraintes financières. Quand je fais un film, c’est 90 % de ma vie. Ce n’est pas la télévision qui va rencontrer ces gens, c’est moi. Donc, je ne manipule personne et rien n’est fait pour la télé. Quand je tourne, je ne pense pas : « Il me faudrait telle ou telle scène. » à moi de me débrouiller avec le matériau que je récupère. Cette démarche évite d’être formaté. J’ai en tête que le film passe à 20 h 50, à moi de faire en sorte d’être intelligible pour le public le plus large possible. [Cédric de Bragança.]
Blah ? Touitter !