Tremblement de terre
Mon premier tremblement de terre, mais… je dormais. De toutes façons, les vrais tremblements ici, c’est quand la charrue à neige passe dans la rue.
Mon premier tremblement de terre, mais… je dormais. De toutes façons, les vrais tremblements ici, c’est quand la charrue à neige passe dans la rue.
Il [Jean-François Copé, ministre délégué au Budget] a ainsi indirectement confirmé une information publiée par l’hebdomadaire l’Express dans sa dernière édition, selon laquelle le dossier sur le patrimoine d’Hervé Gaymard et quatre autres dossiers avaient disparu le 21 février à la Commission pour la transparence financière de la vie politique.
[Libération, Bercy porte plainte après la disparition de dossiers fiscaux.]
Ne crois-tu pas qu’il est temps de passer à autre chose, et que discuter encore de l’appartement de Gaymard et compagnie, c’est comme se regarder le nombril dans la glace toute la journée, alors qu’il y a beaucoup de choses plus importantes dans le monde comme le documentaire d’Hubert Sauper “Le cauchemar de Darwin” qui mérite une large diffusion et une prise de conscience de ceux qui sont au Nord”?
Oui, c’est ça, fermons les yeux sur nos petites histoires, y a plus grave ailleurs… La moralité publique, c’est pas bien important, y a des nègres qui crèvent au loin dans le silence. J’ai bien compris ?
Laurent, vous n´avez pas la moindre idée de ce qu´est une république bananière Les appartements des politiques en France ou leurs prérogatives, c´est lassant et ce n´est pas nouveau, quelque soit la couleur du gouvernement en place. Et si là était le problème de la société, ce serait tellement facile à régler ! C´est vrai, il y a des problèmes plus importants, ici, ou ailleurs.
il me semble assez dangereux d’introduire une gradation dans l’attention que l’on doit apporter aux manquements à la morale publique. ainsi, dans les 2 articles sus-cités, clairement, celui qui détient le pouvoir (politique et administratif dans l’un, économique dans l’autre) s’en sert à des fins personnelles. à l’évidence les dossiers qui disparaissent de bercy ne tuent personne. mais les comportements qui mènent à ces manquements sont les mêmes. les pointer me semble salutaire.
Non, je n’ai jamais dit qu’il faudrait fermer les yeux. Il a eu une fonction publique, à fortiori Ministre des finances, il a menti, il a été sanctionné et il est parti. N’est-ce pas suffisant? Mais pourquoi ne mentionne-t-on jamais par exemple qu’une circulaire existe pour tous les membres du gouvernement concernant l’attribution des logements de fonction bien avant que Gaymard n’arrive au pouvoir? Que Gaymard comme certains n’a pas respecté cette circulaire? Et pourquoi Boyon a-t-il signé son accord sur la location alors qu’il savait que c’est non conforme à la circulaire de Raffarin? Autrefois, les esclavagistes parlaient de “nègre”. L’esclavage a été aboli depuis 1848, il est temps d’être en phase avec son siècle!
Oui, la gabégie et la morale politique, c’est lassant (et effectivement tellement répétitif). Allez, fermons les yeux, y a plus grave ailleurs. Je vous rappelle que ceci est mon blogue, qu’il n’a pas vocation à être un grand quotidien ou un journal télévisé de 20 heures, que je ne m’y sens aucune obligation à hiérarchiser l’information, ni de classer par importance les dysfonctionnements de ce monde. Je me contente d’y noter ce qui me fait réagir à un instant “t”. Il se trouve que cette disparition est la cerise rocambolesque sur le gâteau Gaymard et que je trouve l’événement notable. C’est tout. Inutile de s’engager dans de faux débats. Si la question ne vous intéresse pas, inutile d’en faire une tartine.
Certes, je suis sur ton blog, mais là où j’écris c’est intitulé : Ajouter son commentaire , donc c’est mon espace et j’ajoute ce que je veux en tant que commentatrice. Libre à toi de le garder, de le supprimer ou d’y répondre. Discuter n’est pas se disputer!
Bien sur Wam et Laurent, personne ne dit le contraire. Mais bon sang, 8 gosses, 20 m carrés par gosse, c´est bien, surtout lorsqu´on en a deux. Mais 8, pensez aux salles de bain, aux chiottes (excusez-moi, mais il faut être un peu précis), à la salle à manger, à la cuisine D´autre part, 700,000 de patrimoine pour une couple d´énarques de 45 ans, ce n´est pas un scandale Des dossiers qui disparaissent, mais qui sont toujours sur la banque de données informatique, bon, qui a intérêt à le faire, ceux qui leur veulent du bien ou ceux qui leur veulent du mal. Un peu de bon sens, please, moi j´ai trouvé très bien que Gaimard démissionne, mais ça y est, c´est fini passons à autre chose : ne nous laissons pas prendre à ces jeux ridicules de qui a fait quoi, qui ne sont plus d´ailleurs des débats moraux, mais simplement de la politique politicienne.
« là où j’écris c’est intitulé : Ajouter son commentaire , donc c’est mon espace » Non… si le maître des lieux vous autorise à commenter, il n’en demeure pas moins qu’il reste chez lui… en toutes circonstances. La preuve en est qu’il en est juridiquement responsable…
Quant à dire à un blogueur ce qu’il est bon d’écrire ou ne pas écrire, vous obtiendrez toujours la même réaction : vous n’avez pas à exiger cela. On peut ne pas être d’accord mais pas de reprocher au blog que l’on commente d’exister…
Wendi > Je ne veux pas revenir sur les épisodes de la tragi-comédie Gaymard, le problème n’est pas (plus) là. Si l’information est confirmée, des dossiers qui disparaissent des bureaux d’une “Commission pour la transparence financière de la vie politique”, cela me semble inquiétant, voire grave. Et si le nouveau ministre de l’Économie, Thierry Breton, juge bon de porter plainte, c’est un geste à saluer et on est en droit d’attendre toute la lumière sur de tels événements.
Veuve Tarquine > Certes, le maître des lieux est maître chez lui. Il n’empêche qu’il a ouvert un espace pour qu’on puisse y déposer nos observations, sinon à quoi cet espace sert-il? Autant le maître de lieux est libre d’écrire ce qu’il veut, autant je suis libre d’apporter les observations que je veux! Suivant le Petit Robert commenter c’est faire des remarques, des observations sur (des faits) pour expliquer, exposer. Je n’exige rien d’un blogueur, j’expose mon de point de vue sur ce qui est écrit, à prendre ou à laisser. Je suis contente que le blog de Laurent existe et je suis une fidèle lectrice même si je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il écrit. A aucun moment je ne lui ai reproché d’exister…
Ok Laurent, de toute façon, comme tu le dis, et tu as raison. c´est ton blog.. Il y a eu plainte de Breton en politique les plaintes c´est un peu comme les commissions, ça sert à noyer le poisson. Ça fait trois Bretons en attente d´une réponse, car moi aussi je le suis ;-)
J´espère te voir un jour à Montréal, ou je vais de temps en temps, un de mes enfants y vit.
Sans rancune, j´espère sur le fait qu´une république bananière, ce n´est pas vraiment cela.
Bon..o.k… C’est moi qui les ai piqué les dossiers, pas la peine de s’engueuler comme ça. Je vais les remettre à leur place et on en parle plus. {:[) Hu-hu!
Wendy > Merci de bien vouloir croire que je sais ce que recouvre le terme de “république bananière”… :-) J’ai eu des profs d’espagnol assez engagés pour s’apesantir longuement sur le sujet…
Je pense que la moralité de la vie politique française est importante aussi pour les autres pays du monde. Et ça reste un combat permanent à mener. J’ai la faiblesse de croire encore un peu à la valeure de l’exemple.
PS: Quand aux 20M2 par enfant considéré comme insufisant, ça me fait doucement rigoler. Nous étions 7 enfants et deux parents dans 110M2. Nous avons tous survécu (enfin, pas mes parents, mais pas pour cette raison ;-)
Denise Bombardier a déclaré “Trop d’humoristes parlent comme des demeurés et des ignares quand ils veulent nous faire rire”. Je ne connais pas très bien les humoristes actuellement en vogue au Québec, mais au vu du dédain méprisant exprimé par mon lapin qui balayait du regard un linéaire de DVD “humour québécois” dans un magasin de la place des Arts, je peux penser que la Denise n’a pas tout à fait tort.
La réaction de Guy A. Lepage (un piètre et vulgaire succédané de Thierry Ardisson) est d’une rare limpidité : “Qu’a mange d’la marde !”
Quelle richesse d’argumentation, quelle élégance.
Attaqué, M. Lepage réagit : “Ça s’appelle une joke”.
T’es un trou du cul, M. Lepage. Hey, c’tune joke !
Bon, il paraît qu’il y a Sol qui fait des supplémentaires au Gesù;. Comme quoi, tout n’est pas pourri au Québec.
On me reproche d’utiliser le terme de nègre. Il se trouve que je préfère la négritude à la noiritude ou à la blackitude (black attitude ?), que je préfère la poésie nègre à la poésie noire.
Nègre, c’est un beau mot, c’est un mot riche. Il a ses lettres de noblesses. Et je l’utilise à dessein.
Je vois même parfois un peu d’hypocrisie à dénigrer le nègre.
Je suis une ex-îlienne. Je viens du pays de Sous la Croix du Sud, et bien que l’on me confond souvent à une asiatique(cambodgienne, indonésienne, chinoise, etc…) plutôt qu’une africaine (que je revendique), le mot “nègre” n’exhale aucune “beauté” chez moi. Je préfère dire noir, blanc. Certes il est plus facile pour celui qui appelle de dire de l’appelant qu’il a une belle appelation, mais quel est donc l’avis de l’appelé?
nègre, c’est un adjectif, plus un nom commun, en fait.
Wole Soyinka disait : “le tigre ne proclame pas sa tigritude, il saute et dévore sa proie”. Léopold Senghor répondait : “de même quun zèbre ne peut se défaire de ses zébrures sans cesser dêtre zèbre, le Nègre ne peut se défaire de sa négritude sans cesser dêtre nègre”. Nègre, c’est une identité, noir, c’est une couleur. Libre à chacun se s’y reconnaître ou pas. Libre à chacun de trouver le mot noble ou péjoratif. Mes références en font un beau mot, mais chacun n’a pas forcèment les mêmes.
Moi, je dis meringue chocolatée c’est plus PC compliant.
Le problème, Laurent, dont je suis sûr que tu as conscience même si on sait que tu aimes bien le rôle de provocateur, c’est que tu tombes dans le travers de l’intellectuel déconnecté de la réalité et perdu dans ses références littéraires, à tel point qu’il en oublie la souffrance des gens. Les mots sont des armes. Pour 99.9% de la population, le mot “Nègre” prononcé par un blanc a une connotation très négative, pour ne pas dire complètement raciste et colonialiste. “Nègre”, c’est une insulte. Tu fais partie du 0.1% de gens qui ont lu Sédar Senghor et sa revendication poétique de la “négritude”, sa tentative de réappropriation du mot, et de la culture de la souffrance qui va avec. Personnellement, je pense que Senghor avait complètement le droit d’utiliser ce terme comme il l’entendait. Il lui appartenait. Mais je ne crois pas que ni toi ni moi ne pouvons l’utiliser naïvement, en faisant comme s’il n’avait pas de connotation, en mentionnant telle ou telle référence littéraire, comme si on faisait mine d’oublier tout le racisme le plus abject associé à ce mot. Moi, je ne l’utilise jamais. On peut appeler ça du politiquement correct et se moquer, ce n’est pas grave. J’essaie juste de respecter ce qui doit être respecté.
Le nom commun français nègre vient du portugais et désigne un homme noir. A la fin du XIVe siècle, les Portugais désirent trouver un moyen pour aller en Inde en contournant le continent africain. Ils font alors la découverte des côtes de l’Afrique noire. Ils rencontrent des commerçants qui traitent avec des Arabes, ceux-ci traversant le désert. Et que vendent-ils aux Arabes? de l’or, de l’ivoire et… des esclaves. Les Portugais retournent donc à Lisbonne avec ces marchandises. Consternation à la cour du roi! que faire d’esclaves noirs? Ce n’est que plus tard, avec la découverte de l’Amérique et avec un besoin de main d’uvre à bon marché qu’on organisa le trafic le plus odieux de l’histoire de l’humanité.
C’est pourquoi nègre est devenu un terme péjoratif. Nègre? mais ça doit être difficile porter comme nom! me dit-on... parfois... Et pourquoi donc?
Un écrivain Africain a dit un jour (j’ai malheureusement oublié son nom...): les Européens ne seront plus racistes lorsqu’ils nous appelleront nègres (je cite de mémoire). Je pense qu’il a parfaitement raison!
Pourquoi nègre serait-il péjoratif? Et l’art nègre, c’est de l’art péjoratif?
Que les nègres soient fiers d’être nègres! Et vive la négritude!
Le mot nègre ou négritude utilisé dans un contexte particulier dont la littérature entre autres ne me choque guère, dépasser certaine frontière et en l’occurence me répondre “… La moralité publique, c’est pas bien important, y a des nègres qui crèvent au loin dans le silence.” dans le commentaire du texte de la “République bananière” me répugne. Je m’abstiens de tout affect, je prends du recul, j’évalue cette expression sous d’autres angles mais je ne vois aucunement quelle “…lettres de noblesse” elle véhicule. L.S Senghor s’est approprié du mot négritude en référence à l’analyse de la raison lorsqu’il dit que “La raison européenne est analytique par utilisation, la raison nègre est intuitive par participation”. Et L.S. Senghor a d’abord été formé par le pays colonisateur depuis la petite classe jusqu’à l’agrégation en passant par Louis le Grand. Il analyse et interprète forcément l’histoire à travers le prisme de l’ instruction qu’il a reçue. Cautionner l’utilisation du mot “nègre” hors contexte en citant la fierté de L. S. Senghor est donc tout simplement un argument fallacieux! Quant à dire que nègre est une identité , je serais bien curieuse de savoir combien de personnes revendique cette identité. En tout cas, mon identité est intrinsèque et je ne laisserai à personne le soin de me la définir.
Je ne vais pas reprendre la discussion autour du thème de l’identité, longuement discuté récemment ici à propos des juifs (même si le sujet est passionnant). Mon emploi dans le contexte de mon commentaire appartient au registre de la dérision et de l’ironie. S’il vous blesse, j’en suis sincèrement navré. “Un nègre qui crève”, c’est forcèment plus fort qu’un “noir qui meurre”, c’est une violence des mots à la hauteur de la situation, choquante. N’y voyez aucun racisme de ma part.
Suis d’accord pour nègre, négritude, Nègre; ce sont des mots anciens, de beaux mots qui hélas on perdu leurs lettres de noblesse dans l’esclavage, le racisme, l’apartheid. Je préfère une femme nègre à une “black” (je comprends pas la nuance, mais bon) ou une “noire” (le “noir” varie du grain de café au café au lait, non?).
Le verbe du jour en Europe, c’est bien sûr : vomir.
Beuaaaaaaark !!!!, NO!!!!!, vomir son repas.
Peux-tu nous résumer le contenu particulièrement nocif de cette décision ? Merci d’avance.
Edouard : Un post qui résume trés bien mon sentiment dégouté http://ljouanneau.com/blog/2005/03/07/…
Edouard : un article qui explique bien le problème : “Doit-on laisser breveter les idées”, par Martin Winckler, http://www.framasoft.org/article1822.html
Antoine
Merci Dam et Antoine pour les liens. Je vois maintenant de quoi il s’agit.
lithium
Et après ça tu demandes de ne pas faire de commentaires déplacés ! Ben merde alors !
Blah ? Touitter !