En rentrant du travail, j’ai pour habitude d’allumer la télévision pendant que je fais la cuisine. Ainsi, ce soir vers les 21 heures, je suis tombé au hasard d’un zapping rapide sur l’émission “On a échangé nos mamans” de M6.
Alors que je m’en retournai dans la cuisine, j’entendis un accent familier. Je retournai illico dans le salon, et je découvris incrédule que l’échange de maman était entre une famille québécoise et une famille française.
La famille québécoise était de Saint-Omer (le “point chaud” de la Baie-des-Chaleurs en Gaspésie, c’est dire s’il y fait froid), où; elle exploite une érablière (sans doute celle du Grand Pic, de France Leblanc et Bernard Landry). La famille française, originaire d’Aigues-Morte, se distinguait par ses enfants très mal élevés et des parents complètement laxistes, le contraire de la version québécoise qui avait tout d’une famille modèle style “petite maison dans la prairie”, enfin, “petite maison sous la neige” serait plus exact. Le téléspectateur ne pouvait que prendre en peine la courageuse mère québécoise, France, confrontée à ces horribles enfants français bien chiants.
Notre famille saint-oméroise, outre un accent gaspésien bien marqué, était plutôt joualisante. Ses membres devaient donc être sous-titrés en quasi-permanence, sous peine d’incompréhension d’un public parlant un français plus standard.
Quand les deux charmantes petites filles québécoises racontèrent devant la caméra, avec enjouement, leur expérience de la journée, la personne qui faisait les sous-titres a rendu les armes et nous fumes gratifiés pendant une quinzaine de secondes du fixe et pathétique sous-titre suivant :
”???”
éclat de rire. Cela doit pourtant exister des traducteurs québécois-français à Paris ?
louis
Si même le nucléaire ne veut pas assumer des responsabilité basiques, où va-t-on? Non mais franchement!
padawan
Et que penser alors du parapluie nucléaire ? ;-)
Blah ? Touitter !