L’arrogance a changé de camp. Jusqu’ici, elle était trop souvent le fait des partisans de la construction européenne: ils le paient cher dans cette campagne. Mais chacun voit qu’aujourd’hui les leaders du «non de gauche» ont cédé à la même pente, en y ajoutant une insigne mauvaise foi. Laissons de côté Laurent Fabius, qui mène une campagne discrète et se garde d’excès verbaux. Mais les autres! Rarement on a vu circuler autant d’approximations, d’affabulations, de citations biaisées et d’interprétations sollicitées, alors même que le Traité constitutionnel parle de lui-même, avec ses qualités et ses insuffisances. Les électeurs du non, bien sûr, méritent le respect. Mais que penser de ceux qui les trompent délibérément? Dans cette campagne historique qui décidera du sort de la construction européenne, plusieurs partisans du non ont usé sans retenue du mensonge et de la démagogie. Et parmi eux, pour éviter de lancer des accusations générales, on citera Henri Emmanuelli, Michel Charasse, Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet. Rien d’étonnant à les voir mélanger joyeusement leur voix à celles d’Arlette Laguillier, Philippe de Villiers et Jean-Marie Le Pen. Accusations graves? Certes. Mais qu’on en juge.
[Laurent Joffrin, Trois mensonges du non.]
Le Widget météo de Dasboard m’indique 11° C. Hmmm… Un coup d’œil chez Météo France, il fait 22,5° C observés (il me semblait bien aussi qu’il faisait un peu plus de 11°).
J’ai mis trois minutes pour trouver que le Widget avait choisi Paris, certes, mais Paris dans le Maine !
S’il y a une réelle révolution pour l’utilisateur dans 10.4, alias Tiger, il s’agit bien sûr de Spotlight. Et c’est, à l’usage, vraiment bluffant.
J’ai tout de suite vu, en réalisant quelques essais, tout le potentiel énorme de la technologie. Et je suis arrivé à la conclusion : Spotlight, je n’aime pas.
Mes ordinateurs ont toujours été incroyablement bordéliques. Et à cause de Spotlight, la situation va encore s’aggraver, puisqu’il n’est quasiment plus besoin de ranger. C’est une scandaleuse incitation à ma paresse personnelle, c’est un amoral encouragement à mon manque de rigueur.
Vous mettez tout votre foutoir en vrac dans un dossier nommé “les écuries d’Augias”, et votre Spotlight, sorte de Google personnel ultra-performant, vous retrouve tout en un clin d’oeil. Sans compter les dossiers intelligents (Smart Folders)… Une révolution vous dis-je.
Je n’aurai plus à faire mon rangement de disque dur annuel (oui, ce fameux rangement que vous regrettez au moins un mois durant pour avoir eu la main un peu leste dans la mise à la benne…). Résultat, ce ne sera plus qu’un gigantesque capharnaüm, une masse confuse et grouillante dans laquelle Spotlight fera la lumière.
Même plus besoin de classer les courriels dans Mail, Spotlight le fait à votre place.
Testant au bureau un Smart Folder classant tous les JPEG en RVB à 72dpi (afin de voir les performances pour un grand nombre de fichiers), je suis même tombé sur des photos — hmmmm, disons homo-sensuelles — complètement effacées de ma mémoire. Argh. Spotlight creuse les couches les plus profondes de votre archéologie personnelle, et c’est effrayant (enfin, surtout au bureau).
Voilà, Spotlight, j’aime pas.
P.S. J’ai ouï dire que certains n’avaient pas encore reçu leur copie de Tiger, et qu’ils devraient donc, au grand minimum, passer tout le week-end à saliver patienter. C’est vraiment très triste… Vous me voyez tout compatissant.
Philippe
Le 28 avril, Philippe a dit : ” Hello… c’est encore moi ;) (si vous trouvez que je suis un peu trop présent, cher Laurent, n’hésitez pas à me le dire. Je suis d’un naturel envahissant, mais je sais tout de même me conduire en bonne société). “
j’ai compris le message. Je me retire donc. J’espère ne pas avoir trop “sali” votre blog avec mes intreventions. :)
Laurent
Heu, je ne comprends pas très bien, je ne vous ai rien dit.
À moins que vous vous incluyez dans l’expression “certains nonistes”. Encore une fois, je ne pensais à vous en particulier. Vous êtes le bienvenu.
alex
Drôle d’argument : L’Europe, ou quel que soit l’endroit où je vis, n’est pas une maison dans laquelle je serais invité : c’est une colocation, c’est l’endroit où je vis, c’est MA maison. Et puis, n’as-tu qu’un pragmatisme politique mou du genoux pour nous convaincre ?
Mr Peer
Il vaut peut etre mieux boire de l’eau que de gerber après avoir bu le mousseux :)
karl
+1 pour Mr Peer.
Jivajo
Très très belle argumentation. Toutes mes félicitations. J’apprends donc que je ne suis plus chez moi et que je suis mal poli de refuser ce qu’on me propose. Je vais réfléchir à tout ça et voter oui alors.
Eolas
Jivajo : vous avez des problèmes de compréhension du Français.
L’allégorie proposée par Laurent parle de personnes INVITEES. Par définition, quand vous êtes invité quelque part, vous n’êtes plus chez vous.
Deuxième mécomprhension sémantique : il parle d’un invité à qui on propose un honnête mousseux et qui refuse prétextant qu’il ne boit que du champagne. Non pas quelqu’un qui refuse tout ce qu’on lui propose. Quand votre hôte vous propose un verre d’un vin qui n’est certes pas le meilleur qui soit, pas par radinerie mais par manque de moyens, refuser sous prétexte que ce n’est pas assez bon est mal poli. Et le résultat final est que, tel le héron de la fable, on se retrouve finalement avec quelque chose d’insipide et encore plus éloigné de son idéal.
Par les mânes de Jean Monet ! Le texte de Laurent mérite-t-il une telle explication ? Ou feriez vous exprès de mal l’interpréter (quelle vilaine idée).
Un autre verre d’eau du robinet, en attendant ?
karl
je maintiens, je préferre l’eau du robinet. :) L’alcool me donne des vapeurs. :))))
Jivajo
Eh bien moi ma copine que j’aime beaucoup, elle est malade. alors eh bien… on a tété voir le toubi qui nous a dit qu’elle avait un cancer et que si on le soignait pas eh ben euh… ce serait définitif. alors on a dit : ah ba oui alors on se soigner… mais le toubi il a dit oui, mais vous aurez le choléra et vous pourrez pas vous en débarasser.
alors on est rentré ma copine et moi et on a beaucoup pleuré.
pourquoi ne doit on être que malades ?
Blah ? Touitter !