Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Sauf, qu’en vrai, c’est beaucoup moins drôle.
Sauf, qu’en vrai, c’est beaucoup moins drôle.
Le vieux service weblogs.com est mort. Il suffit de voir sa page d’accueil pour s’en convaincre : 95 % de spam.
Pour faut-il toujours qu’il y ait des petits cons, les rats de l’Internet, pour venir tout saloper ? Deux raisons : la connerie humaine et l’appât du gain, les deux grands moteurs de notre monde.
Sur un sujet proche :
The media and some blog search engines have gotten excited about counting the number of blogs in the blogosphere. If the number of blogs is growing, the medium must be real. Right ?
Right in concept. Unfortunately its impossible to count the number of blogs in the blogosphere due to the number of spamblogs, splogs, zombies, whatever you want to call them. [Blog Maverick.]
Autant dire que les chiffres sur le volume et la croissance de la blogosphère sont de pures spéculations. Je pense, pour ma part, intuitivement, que nous sommes déjà arrivés à l’inévitable plateau de la courbe. Tout le monde n’a pas vocation pour devenir blogueur, comme tout le monde n’a pas l’énergie et la motivation de tenir au moins six mois. Sans compter les irréductibles qui se fichent de l’Internet et l’essentiel de la population mondiale qui n’y a pas accès.
Il y a déjà au moins la moitié de l’humanité (de mémoire et en gros) qui n’a jamais passé un coup de téléphone. Alors un blog ….
PS : il me semmble que c’est deux milliards d’être humains qui vivent avec moins de 1 € par jour. La subvention pour une vache européenne c’est 2 € par jour ….
La vache européenne qui finit en hamburger McDo a forcèment plus de valeur.
à pH|re : en chine il y a pas mal de gens qui passent au téléphone mobile sans avoir connu le fixe. Drôle d’époque. De là à ce que certains connaissent le blog avant le téléphone…
I believe “spam that pollutes the blogosphere” should be referred to as “SMOG”
Jim Parham (Swing Trader/Creative Thinker) Yuba City, CA 95993 stockmaverick@gmail.com
Le seul spam de mes formulaires de commentaires m’avait déjà bien énervé (http://koztoujours.free.fr/?p=115), je découvre de nouvelles applications … Entre ça et ton autre billet sur le pillage RSS, c’est vrai que la nature humaine, ou du moins de quelques humains, est assez pitoyable.
Comment un médiocre film comme “Mémoires Affectives”, au scénario aussi ténu que bancal, et qui s’embourbe dans les effets de style (façon vidéo-clip), a-t-il pu obtenir 4 prix Jutra et 3 prix Génie ?
À la décharge de cette production, il y a l’omniprésence à l’écran du magnifique Roy Dupuis qui doit faire chavirer le cœur de toutes les femmes et de tous les gars sensibles au Québec… On attend avec impatience son Maurice Richard.
(J’ai un peu honte, ce DVD était un cadeau d’anniversaire…)
P.S. Comment peut-on penser aussi différemment de moi ? “Un film ayant comme point de départ un scénario aussi bien construit que celui-ci, c’est-à-dire un scénario patient, complet et riche, doit avoir beaucoup de difficulté à échouer.” [Karl Filion]. On a pas vu le même film ? Y a-t-il un scénariste dans la salle ? Enfin, je dois ajouter qu’il y a des effets de montage, des ruptures temporelles, qui sont assez percutants.
Étonnant. C’est pas un film qui m’a marqué, mais que j’ai quand même apprécié. J’ai entendu bcp de critiques positives, sur notamment l’identitication au personnage, sur le côté révélateur de la société, etc. Image d’une certaine Québécitude. Moi, j’ai bcp plus aimé “Un crabe dans la tête”, bcp plus révélateur du Qc contemporain et en particulier Montréal.
PS: les Jutras et les Genies, ca veut pas dire grand chose. Il y a 3 films en compétitions par année…
PS2: As-tu vu CRAZY? Ca doit pas. Ca serait cool que ca sorte en France, mais ca sera pas facile. C’est vraiment marqué (Québécois).
Je pense que ma première réaction par rapport à ce film fut la même que la tienne, Laurent. Ça, un excellent scénario? Vraiment? Les faiblesses de l’histoire, au fil ténu et au rythme leeeeent, était compensées par l’atmosphère, la photo et la trame sonore (qui est excellente mais impossible à trouver sur CD, pour une raison que j’ignore). On dirait que le scénariste a eu quelques flash, des trucs de base, et il s’est dit: “bon, on arrangera ça au montage. Allez, on tourne!”. Ça m’énerve que la critique au Québec puisse être si complaisante.
Malgré tout, le film a réussi à me toucher ou du moins à me mettre dans un drôle de second état, sans que je comprenne trop pourquoi. Je dois avouer que Roy Dupuis y était tellement superbe - ce qu’il vieillit bien! - que c’est peut-être sa simple présence (et la direction photo, centrée sur son visage) qui m’ont fait oublier toutes mes réserves de scénariste! J’avais le souffle coupé par sa beauté, à laquelle je ne suis pas si sensible habituellement. Comme quoi le casting et la photo peuvent parfois faire toute la différence!
Je viens de voir “Broken Flowers”, de Jim Jarmusch, et j’ai fait la même observation à Ed en sortant du film. Le scénario est mince et si ce n’était pas Jarmusch, ça n’aurait jamais été financé. On aurait dit de ce scénario qu’il était inachevé, probablement l’oeuvre d’un débutant talentueux, mais sans plus. Mais le casting change tout. Bill Murray nous fait sourire sans rien faire (ça commence à m’agacer, d’ailleurs), voir Sharon Stone en “trailer trash mom” est impressionant, revoir les hautes pommettes d’une Jessica Lange qui vieillit fait tout un effet… Ça donne l’impression d’avoir vu une oeuvre plus importante et plus achevée qu’elle ne l’est vraiment.
Et je suis d’accord avec Raoul. “Un crâbe dans la tête” était beaucoup plus intéressant et CRAZY m’a vraiment conquise. Sauf que je dois avouer encore une fois que l’acteur principal a un charme fou… On ne se refait pas!
Il est vrai que le film installe un “climat”, une ambiance, à grand renfort d’effets d’images (lumière, désaturations, décors monochromes et nus, etc.), de montage décousu (troublant) et de bande son. Mais ça se voit tellement qu’on tombe dans l’affectation, le stylisme à outrance, école pub-vidéo clip. Pourtant, ça démarre bien (quoique lentement), le climax étant l’ambiguïté introduite par les personnages qui changent du tout au tout en un instant (scènes avec la fille) et qui perdent le héros autant que le spectateur dans des conjectures sans fin, mais quand arrive le temps des explications, elles sont soit absentes soit proches du ridicule (la scène avec le neurologiste et l’expert en “transmission mémorielle” est pathétique de niaiserie et ruine l’heure de film qui précède). On ne fait pas un scénario avec une succession de fausses pistes et d’incohérences qui ne mènent à rien (ça vaut aussi pour David Lynch…). J’observe aussi un truc, sur la couverture du DVD, il ne figure qu’un seul et unique nom, en gras, en capitales : ROY DUPUIS. Et si tout ceci n’était qu’un gigantesque clip consacré à Roy ? Nous sommes encore trop indulgents avec ce film parce que nous sommes des midinettes ensorcelées du charme quarantenaire du beau Roy… Alors, oui, nous sommes mauvais public, un scenario n’avait finalement aucun intérêt majeur dans ce film…
Dans la série les “crétins du web” débutée ce matin, j’ai découvert que mes fils RSS commençaient à être pillés par de faux blogues en quête de contenus pour alimenter leurs publicités contextuelles.
Que faire ? Supprimer la publication des billets complets sur mon fil Atom ? Ne publier que les titres ?
Entre la lutte contre les spams de commentaires (avec les filtres qui vous censurent et autres captchas débiles), celle contre le hot-linking et celle contre le pillage de contenus, ce sont toujours les utilisateurs légitimes et respectueux qui trinquent.
Voir : RSS et les quarante voleurs.
… où je découvre que dans ton fil atom, on a les billets entiers alors que je râle in petto de n’avoir que les débuts dans mon agrégateur. Gasp.
Comme indiqué plus haut, le meilleur moyen de passer outre ces sottises est de publier qu’un extrait des tes textes.
… ou d’utiliser des URLs marrantes pour tes flux.
Regarde tes logs, et surtout tes logs 404 si tu en tiens. Les miens contiennent des requêtes vers des adresses bidon comme :
http://phnk.com/rss http://phnk.com/index.rdf http://phnk.com/siteinfo.xml etc.
La vraie adresse est /blog/rss.php : les robots n’ont pas encore assimilé dotclear. Si je changeais /blog en un truc plus fantaisiste, je rendrais le fil encore plus secret (cela forcerait les robots à lire vraiment les pages pour y chercher les alternate links XML/RDF/Atom).
Conclusion :
1/ déplace ton feed /atom.xml vers /fils/atom.xml par exemple. 2/ redirige les requêtes /atom.xml vers un texte qui explique aux human users où se situe le nouveau flux 3/ laisse de l’espace dans tes comments, tous les § d’un même comment sont serrés c’est insupportable ;)
Si c’est trop geek je peux réexpliquer en français.
Et tu ne peux pas “bêtement” bloquer les IP des serveurs incriminés ? Après tout un serveur web c’est pas comme le particulier moyen, ça ne change pas d’IP à chaque requête.
Évidemment, ça a l’inconvénient qu’il faut courir après les copies et bloquer au cas par cas…
Petite question innocente, comment as-tu dégotté les copies ?
@ François : Cela ne résout en rien mon problème. Il s’agit de blogues qui ont manuellement sélectionné mon RSS pour l’inclure. (Et n’importe quel robot programmé avec autre chose que des pieds devrait savoir lire un “link rel”.) Pour les commentaires, je prépare une toute nouvelle maquette, alors ça va attendre un peu. Mais c’est dans ma to-do-list. :-) @ S.F. Tout simplement en regardant mes referrers (ça m’arrive de m’auto-lier dans mes billets…). Mais, comme je ne fais pas ça tous les jours…
Et pourquoi en être affecté ? :)
@Laurent : je soumets quand même l’hypothèse que certains robots fonctionnent à l’aveuglette, et qu’en particulier ils ne testent que l’index de ton site. J’ai donc quand même certaines recommandations à faire :
Oui, bonne question Georges. J’avoue que la réaction est un peu épidermique quand tu retrouves tes écrits dans un autre blogue qui n’a d’autre vocation que de faire cliquer des Google Ads… Tu te sens un peu comme la Veuve Taquine qui se fait pirater les photos de ses gosses. Est-ce que le préjudice est vraiment important, je ne sais pas, j’avoue que ta question me laisse perplexe.
Disons que ce n’est pas élégant, pas correct, et contraire à la législation française concernant le droit d’auteur. Ensuite, à savoir si c’est vraiment grave, s’il y a préjudice important, ta question reste posée.
La license CreativeCommons (dans sa saveur non commerciale) ainsi que le droit d’auteur pose un nombre de questions finalement assez intéressantes et pas forcément neuves.
Comme c’est toujours mieux de fonctionner avec des cas précis.
Cas 1 : Je vais dans un café, je regarde autour de moi. Je savoure mon temps de poésie urbaine. Je sors mon carnet de notes et je commence à écrire inspiré par ce que je vois autour de moi. Je suis vraiment très bon dans ce que j’écris et c’est publiable et publié. Ai-je fait une exploitation commerciale de choses, d’événements que les gens n’auraient peut-être pas voulue.
Cas 2 : De façon très similaire mais cette fois ci avec mon appareil photo. Là, les gens deviennent de plus en plus sensible car le fameux droit à l’image entre en compte, phénomène sociétale provoqué par une plus grande facilité à identifier les personnes dans la photo que dans le texte précédent. Je publie mes photos, même question.
Cas 3 : Je publie mes textes sur internet sous license CC - non commerciale, quelqu’un réutilise ce matériel pour créer des profils marketing (Technorati) ou vendre de la pub (AdSense). il fait une activité dérivée comme dans le cas 1 ou dans le cas 2 qui va lui rapporter de l’argent. Est-ce légal ou pas ? Quelles sont les différences avec les cas précédents.
Cas 4 : Une société créée l’éclairage de la Tour Eiffel et interdit toutes exploitations commerciales des photographies que vous auriez pu faire la nuit de cette tour illuminée sous couvert du droit d’auteur. Différence avec les cas précédents ?
Cas 5 : Je suis (petit) boulanger, je fais des gateaux que j’illustre avec la souris de mickey sur le glaçage. Les gateaux sont bons, même si de mauvais goûts, mais ça plait aux enfants. Je deviens plus gros, un industriel de la boulangerie et je n’ai plus le droit de le faire. Bien ou pas bien.
Cas X : En fait, il y a de nombreux cas possibles.
Résultat des courses : J’ai bloqué le robot de Technorati (qui en autre ne respecte pas robots.txt, Il faut bloquer l’IP), et je pense de plus en plus à bloquer Google. Je sais cela semble fou. Mais Google est en train de devenir le nouveau Microsoft et tout le monde semble très heureux avec cela. Voir Google Watch and Google balances privacy, reach.
George pose la bonne question. Je crois que le principal problème se pose dans une relation d’échelle face à la copie.
> je pense de plus en plus à bloquer Google En marge, il faudrait voir le statut d’un service comme la personnalisation de la page d’accueil de GG (d’après ce billet sur Pointblog, le contenu des fils de syndication semble indexé par Googlebot puisqu’il peut être présenté sur la page d’accueil personnalisée).
Sur la question “utilisation commerciale” ou pas, j’avais trouvé la discussion Dico du net / Domain name intéressante, même si je trouve dommage qu’elle ne soit pas allé très loin. En plus du lien donné ci dessus, voir par exemple : Lettre ouverte (et les commentaires qui ont suivi) et Dico du net : pilleur ou orpailleur.
Karl : l’une des différences entre le cas 3 et les deux premiers (par exemple), c’est que la publication est faite sous une licence qui encadre les activités qui peuvent être fait autour du support contrairement aux écrits et photos qui eux sont pris entre deux feux (“liberté” et droit à l’image notamment).
Qu’on se fatigue à spécifier la manière dont on souhaite voir utilisés nos écrits dans ce cas me semble revêtir une certaine signification qu’on peut difficilement ignorer…
The Observer : Voulez-vous boire avec moi ce soir ? [Via Albion : Have a drink on me.]
’But why should we want to be more like the French when it comes to drinking?’ you might ask. Maybe because while the French drink much more than Britons, it hardly ever shows.
Unlike the British, even intoxicated French don’t roll under tables, slurp at parties, vomit in the streets, show their breasts or buttocks to passersby, brawl with strangers, wake up in the morning in unknown bedrooms with unknown people.
Ce qui prouve bien que les Bretons ne sont pas Francais…
Parles nous donc de tes raisons d’expatriation en France…
se réveiller avec des inconnus dans des chambres inconnus … ça arrive quand même…
Apprendre à rester digne malgré l’abus de boisson est un art difficile qui nécessite à la fois, un long entraînement et une certaine finesse dans le choix de nos compagnes d’ivresse.
Les statistiques montrent en Bretagne une consommation d’alcool importante. Mais comment refaire le monde avec de l’eau de Vichy ?
je ne dis pas non plus que ça m’arrive souvent … mais que le premier qui n’a pas péché me renvoie son premier préservatif par la poste … :)
C’est marrant, je connaissais un lieu de débauche en France où les soirées du mardi se finissaient au moins aussi mal qu’à Londres… dans les mêmes conditions qu’à Londres, les alcools forts remplacant les pintes. D’ailleurs, je serais certainement le dernier à envoyer un préservatif.
Mais bon, on va pas généraliser d’une exception.
Ah non Laurent, c’est une petite soirée réservée à certains étudiants, on va pas non plus révéler comme ça nos petits secrets sur internet. De toute façon, ca fait bien longtemps que tu n’as plus l’âge d’être étudiant. Ton foie supporterait-il le choc ?
Et puis la direction n’apprécierait pas que ces élèves passent pour une bande de poivrots sur le grand ternet. Ce serait pas bon pour l’image. Déjà qu’elle dépense pas mal d’énergie à tenter d’interdire ces pots….
(mais si vraiment tu y tiens, je devrais pouvoir réussir à te faire entrer au prochain pot, mais il faudra attendre au moins la rentrée).
Tu ne parles pas de l’École d’Ingénieurs des Technologies de l’Information et du Management, non ?
Mais non, du temps que j’étais étudiant, c’était encore la valeureuse Ecole Française d’Electronique et d’Informatique. (tiens, je crois j’ai un truc à modifier quelque part d’ailleurs plus que très longtemps).
D’ailleurs, il reste vaguement des traces de mes googlages passés : http://efreidelirium.free.fr/archives/index.php?page=45
Elle est en Californie. Parisien gris et fatigué, expatrie-toi… en province.
[Ceci constitue une suite à l’herbe est plus verte…]
Pour mon expérience, les gens qui s’expatrient, outre le désir d’ailleurs et de découverte pour une minorité d’entre eux, ont avant tout des problèmes avec eux-mêmes. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que le mal-être colle aux semelles, que les problèmes et les questions existentielles restent au fond de la valise. La fuite n’est que la dernière des solutions. Il n’y a pas d’Eldorado, même, et surtout pas, sous les tropiques. Les discours des candidats à l’émigration sont trop souvent affligeants d’irréalisme et de candeur.
L’herbe n’est pas plus verte ailleurs, elle est juste d’un autre vert.
Je serai un expatrié sans le goût de l’être, sans fol espoir, sans rêve. Au moins, je n’ai pas de risque d’être déçu.
Ici, là-bas, ou ailleurs.
entièrement d’accord avec ton propos, et c’est bien triste de voir autant de gens se reconnaîtrent dans cet article. Il faudra que j’écrive un truc sur mes motivations de vivre à l’étranger. :) D’ailleurs, le mot « expatrié » me chatouille les oreilles, car cela veut dire être hors de sa patrie et pour cela il faut avoir un sentiment patriotique (qui me fait défaut) ;) enfin j’extrapole… un peu trop.
Jérémie vient de faire un bilan de son expatriation en Argentine. ICI. J´ai trouvé son billet plein de réalisme et de sincérité.
C’est bien vrai, quitter pour quitter ne mène pas a grand chose. La quête du bonheur a l’étranger… Si on a qq chose a régler avec soi-même, juste partir ne fera rien… p-e repousser a plus plus tard.
Par contre, au moment d’envisager un retour, je suis pas mal certain que tous les symptômes mentionnés deviennent vraiment difficiles a envisager.
Et comme rien n’est ni noir ni blanc, les expatriés sont souvent entre 2 continents, 2 pays, 2 décisions… Ce genre de nouvelles, d’impressions ne font que conforter et aider aux décisions, repousser un retour, etc.
Anyway, c’est un faux débat: l’expatriation des jeunes Francais (et on entend la même chose a Québec) parce que la France va mal. Ce qu’il faut retenir, c’est que la France va mal: souvenez-vous du blitz médiatique du début de l’année: plusieurs livres la dessus, articles, débat, etc. la fameuse sinistrose, le déclin de la France, etc. http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3224,55-1283,0.html
Les sans-diplomes vont à Berlin, l’élite va aux USA. T’es à la ramasse ou quoi ????
Moi j’ai parfois envie de partir, pendant un an ou plus, comme j’ai envie d’essayer un nouveau met auquel je n’aurais jamais goûté. Parce que la vie est courte et le monde est petit.
“Je serai un expatrié sans le goût de l’être, sans fol espoir, sans rêve.”
Sans rêve du tout? J’y crois pas. Et le rêve d’être bien, juste bien?
Jeune diplômé sorti d’école d’ingénieur, la question de l’expatriation ne se pose absolument pas en terme de mal être ou de fuite en avant. Aujourd’hui, c’est une exigence de nombreux secteurs, ou une condition sine quoi none pour évoluer. En effet, pour avoir passé un certain nombre d’entretiens d’embauche et rencontré plusieurs interlocuteurs (salons étudiants-entreprises, lors de projets), le meître mot était: “multiculturalisme”. Or ce qui me frappe, c’est que cet état d’esprit (ouverture et curiosité) est considéré comme acquis si et “seulement si” la case étrangé a été foulée. Lors des études, mais aussi via une expérience professionnelle. Donc l’expatriation. A croire que le mal être national de mes aînés ne se traduise par cet ordre intimé de fuire ?
Mathieu : faut quand même rester circonspect vis-à-vis des maîtres mots des salons de recrutements, ça tourne à coup d’effet de mode, sans toujours beaucoup de contenu derrière. Il n’y a pas si longtemps, tout les recruteurs avait “développement durable” à la bouche, et aujourd’hui tous s’en cognent royalement.
Et faire d’une expérience à l’étranger un gage de multiculturalisme, c’est franchement le petit bout de la lorgnette, pour ne pas dire une fumisterie.
Je ne peux qu’être d’accord avec toi Laurent. C’est le genre de problème que je rencontre souvent chez ceux qui veulent s’installer en Polynésie. http://ljouanneau.com/…
Vous savez quoi ?
Moi, expatrié, visiblement, de Copenhague, je lis tout ça, et je me marre.
C’était comment, déjà, la chanson ? “les imbéciles heureux qui sont nés quelque part ?”
Les gens ont une histoire. Elle les pousse ici, ou là. Et puis c’est tout. Le reste, ce n’est même pas de la littérature.
Ce sujet me touche directement: je suis en Nouvelle-Zélande depuis plus d’un an maintenant (je suis parti de Montréal). Personnellement, je ne suis pas parti pour ’’fuir’’, mais plutôt parce qu’une occasion s’est présentée et que j’ai décidé de faire le saut sans trop savoir ce qui m’attendait.
Cependant, j’entends très souvent ce commentaire de la part de français qui ’’fuient’’ la France parce qu’il ne sont plus capables de vivre dans ce qu’est devenue la société là-bas (selon eux)… voir: http://www.frogs-in-nz.com/forum/index.php
A chaque fois je suis surpris de voir que ces gens quittent leur pays pour cette raison et qu’ils mettent la NZ sur un piédestal comme si c’était le pays parfait (je suis loin d’être en accord avec cette affirmation!).
“les imbéciles heureux qui sont nés quelque part”, marrant, cette chanson a été citée il y a peu ici.
« L’herbe n’est pas plus verte ailleurs, elle est juste d’un autre vert. »
Je suis tout à fait d’accord avec cette conclusion. Mais il y a aussi nombre d’expats qui ne sont pas partis par désir de fuite, faudrait pas généraliser non plus hein. Peut-être est-ce parce que l’expat qui n’a pas fuit ouvre moins sa gueule pour critiquer les Français que l’on peut avoir cette impression ?
C’est assez honteux ce comportement Laurent. Tu attaques dans le fond beaucoup plus fort que moi, et par contre tes commentateurs sont tout miel. Et Maxime Ritter n’essaie même pas de troller, c’est un comble. Y’a plus de justice dans ce pays, il est temps de partir.
Un expatrié qui vit bien son expatriation est vu comme une provocation. D’une part par ceux qui sont restés sur place en France, d’autre part par ceux à qui l’axpat n’a pas réussit.
J’ai observé une incapacité à penser que l’on puisse être à la fois francaise et intégrée dans son nouveau pays (dans mon cas la Suède) et l’on m’a plusieurs fois mise face à “fais un choix”. C’est débile de faire un choix dans certains cas quand on peut avoir les deux à la fois.
Blah ? Touitter !