Jeu protégé
La France va répondre au Québec : création en 2006 d’un crédit d’impôt pour les studios français de jeux vidéos.
Pariant sur ce secteur d’avenir au tournant du nouveau siècle, le Québec et la ville de Montréal y ont monté de toutes pièces une industrie locale du jeu vidéo qui emploie aujourd’hui environ 40 000 personnes. Afin d’attirer les entreprises, un crédit d’impôt a été mis en place : il permet à chaque nouvel emploi créé d’être subventionné à hauteur de 30 % du salaire et 50 % pour les grosses entreprises. Numéro 2 mondial, le français Ubisoft (qui n’emploie plus que 330 personnes dans les studios de création en France) y a ouvert une filiale employant 1 400 personnes aujourd’hui. Résultat, selon Yves Guillemot, le PDG d’Ubisoft, un jeu produit au Canada coûte environ 60 % moins cher qu’en France. [Libération : Le modèle québécois.]
Blah ? Touitter !