Au pays de l’ours noir
Je suis sûr que vous vous êtes toujours demandé quelle attitude adopter lors d’une rencontre avec un ours. À l’entrée du Parc de la Mauricie, l’administration a la bienveillante attention de vous proposer un opuscule intitulé “Vous êtes au pays de l’ours noir”, plein de précieux conseils, et en plus, c’est disponible sur Internet.
Quant à savoir si une attaque d’ours est de caractère défensif ou offensif, vous êtes mieux de choisir rapidement la bonne option car les stratégies de survie sont diamétralement opposées (faire le mort ou se défendre). En cas d’attaque offensive du quadrupède :
Essayez d’abord de fuir, de préférence vers un bâtiment ou une voiture. Si vous ne pouvez le faire, ou si l’ours vous suit, vaporisez-le de gaz poivré, ou mettez-vous à crier et tentez d’intimider l’animal à l’aide d’une branche ou d’une pierre. Faites tout ce qu’il faut pour que l’ours comprenne que vous n’êtes pas une proie facile. Ce genre d’attaque est très rare, mais elle peut avoir des conséquences très graves, car elle signifie souvent que l’ours cherche de la nourriture et qu’il veut faire de vous sa proie.
Et retenez bien qu’il ne faut jamais regarder un ours dans les yeux.
En visiteur discipliné, j’ai bien lu le document lors de mon entrée dans le parc et je me suis préparé mentalement à la rencontre, l’idée de servir de petit-déjeuner à un ours ne m’étant pas particulièrement plaisante. Des rencontres, nous en fîmes (trois écureuils, une grenouille des bois, un renard, deux touristes français), mais point d’ours, pas l’ombre d’un plantigrade…
Je vais devoir me contenter de la population d’ours que l’on peut croiser sur Sainte-Cath, mais les conseils de Parcs Canada ne me seront d’aucun secours en cas d’attaque…
Franck
Certains ours ont visiblement bien intégré nos coutumes de citadins et n’ont pas l’air de s’en formaliser … la preuve : http://franck.paul.free.fr/…
(photo prise par mes soins le week-end dernier en région parisienne)
Hoedic
Étonnament les conseils sont à l’opposé de ceux proposé par le parc de Yellowstone qui expliquent qu’il faut avant tout faire le mort (ceci étant vrai autant pour le blackbear que pour le grizzli). En tout état de cause, l’ours attaque plus souvent parce qu’il est surpris et veut se défendre que parce qu’il a faim. Ce dernier point arrive plus souvent quand il attaque une tente dans laquelle on vient de se goinffrer de pogos sans prendre les disposition nécessaires.
Dans ce cas il est possible de se débattre mais c’est risqué. Fuir est peine perdue puisqu’un ours court sur terrain accidenté plus vite qu’un Carl Lewis dopé à tout ce qui passe sur terrain de course.
C’est Raoul
Les conseils ont toujours été différents selon les 2 types d’ours, non ? Avec un grizzly/brun, comme tu as aucune chance, tu peux juste jouer la carte du désintéret en faisant le mort. Comme l’ours noir est bcp plus petit, t’as une chance d’en tirer en essayant de l’effrayer (assez peureux en général).
Cela dit, ca se peut que l’ours noir du Qc soit plus petit que l’ours noir qu’on trouve dans l’ouest? (ca semble être confirmé sur le web).
Parait qu’en descente, ca court pas très vite. Mais j’ai jamais essayé.
L’ours
mort de rire, ça rappele le film culte “hercules à new york” ( http://www.imdb.com/title/tt0065832/ ), le plus mauvais film de schwarzie ( un titre qui inspire le respect ) et sa première apparition au cinéma, où on peut le voir, notamment, combattre un [ type déguisé en ] ours dans central park, sur fond musical de sirtaki et montage accéléré à la benny hill … un must
magoua
La rencontre avec un ours de la rue Sainte Catherine est plus équivoque: la notion de proie y est plus relative…
castor
Le “français en vacances” est un plantigrade
Blah ? Touitter !