Life Logs
Onlife 1.0 beta. Search your life. Organise your world. [Via Plasticbag.]
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Au nom de la défense, Jean-Louis Pelletier, doyen des huit avocats, se lève. «De façon unanime, nous avons renoncé à plaider. Nous demandons une minute de silence pour François Mourmand.» Arrêté en mai 2001, François Mourmand est mort en détention d’une overdose de médicaments. Il se disait innocent comme les 13 autres. Sur le banc de la partie civile, des avocats quittent la salle. «Trop c’est trop», dit l’un. Hier, ils ont été les seuls à affirmer que trois des accusés étaient coupables.
«Je suis refroidi». Dans le hall des pas perdus, un frère de Dominique Wiel veut lui sauter dans les bras. Il le rabroue. «Je suis refroidi, j’attends de voir. C’est horrible d’émotion, la justice nous entraîne vers l’acquittement aussi bêtement qu’elle nous a entraînés vers l’échafaud.» Franck Lavier n’a toujours pas compris. Il court derrière son avocat. «Quand est-ce que vous allez plaider, maître?» Verdict aujourd’hui.
[Libération - Florence Aubenas : “Outreau, le mea culpa de la justice”.]
Sur le banc de la partie civile, des avocats quittent la salle. «Trop c’est trop», dit l’un. Hier, ils ont été les seuls à affirmer que trois des accusés étaient coupables. On ne sait plus quoi dire, c’est lamentable pour les innocents, ce ne l’est pas moins pour les victimes.
mais l’action continue, la class action existe déjà à l’état latent en droit français, il fau t l’utiliser ! inscrivez votre demande de réparation sur le site www.xplegal.net/class-action.htm
Du spam pour le compte d’un cabinet d’avocat… Les médiocres ne reculent vraiment devant rien… Fouler aux pieds ses propres règles déontologiques et polluer internet de vomitives réclames pour aller chercher le client… Outre d’afficher votre médiocrité, vous faites honte à ma profession !
Ah oui ! quelle belle profession ! qui avance aussi aveugle que la justice et avec un baton pour s’aider à marcher. Le principal obstacle à l’instauration d’une vraie class action est bien l’interdiction de tout démarchage, vous le savez, et cette interdiction est aussi valable pour les associations de consommateurs, qui ne se sont pas genées pour faire savoir qu’elles appelaient à la vindicte publique, notamment l’une d’entre elles. Les avocats vont ils continuer à se laisser manger la laine sur le dos, drapés dans une déontologie du XIX° siècle ?
Le Conseil de la concurrence vient d’infliger des amendes records aux trois opérateurs de téléphonie mobile, 256 millions d’euros pour Orange, 220 pour SFR et 58 pour Bouygues Télécom.
“Il a par ailleurs été constaté que les trois opérateurs se sont entendus afin de stabiliser l’évolution de leurs parts de marché entre 2000 et 2002”, note le Conseil qui dénonce des “pratiques particulièrement graves et un dommage à l’économie très important”. “Les ententes sur la répartition des marchés sont considérées par les autorités de concurrence, et notamment par le Conseil, comme étant injustifiables et donc parmi les plus graves”.
“Pour motiver sa décision, le Conseil a également tenu compte du fait que les dépenses de téléphonie mobile ont constitué depuis la fin des années 90, une dépense nouvelle pour les ménages, qui a pris dans leur budget une part non négligeable, et du fait que la concertation en cause a facilité la mise en place par les opérateurs de mesures défavorables aux consommateurs”.
Nouvel Observateur : “Amende record pour les opérateurs”.
Après les 80 millions à payer par France Télécom pour abus de position dominante sur le marché de l’ADSL début novembre, on peut dire que Conseil de la concurrence est très en forme ces temps-ci…
C’est bien joli ces amendes records qui terminent dans les caisses de l’État, mais les principales victimes, les cochons de payants clients, qui ont payé les profits illicites des opérateurs, ne vont pas voir un euro passer… 20 millions de consommateurs qui iraient déposer une plainte individuelle au juge de proximité ? Inimaginable et bonjour le bordel… Ça n’existe donc pas les recours collectifs en France ?
256 + 220 + 58 = 534. Mais bon, ils sont plus à deux millions près…
Ben non ça n’existe pas. C’est américain, donc c’est pas bien.
j’ai bossé sur un dossier avec 400 parties civiles, toutes représentées par le même avocat. A chaque audience de la chambre de l’instruction, le pauvre recevait 400 recommandés. A 3 euros le recommandé, je te laisse calculer le cout pour la justice, d’autant plus que le mis en examen s’amusait à la saisir tous les deux mois.
Quatre millions près, évidémment (honte)
Et le recours collectif ça existe depuis 30 ans en droit civil québécois, très proche du droit civil français, dans une région pourtant peu américanophile.
Vu le nombre de consommateurs concernés, et le prix que cela couterait certainement de toute répartir (bon exemple celui des recommandés), je me dis que c’est pas plus mal si ça peut permettre de rembourser un peu la dette, au lieu de lever un nouvel impot pour ça.
Oui pas de class action en France malgré un projet de réforme récent, qui a été boulé, pas seulement parce que c’est américain mais parce que le Medef est archi contre - un des aspects de la culture anglo-saxone qu’il n’a curieusement pas envie d’importer en France.
Le pire étant que les consommateurs vont devoir payer ca une deuxième fois puisqu’ils vont en final leur refiler la note.
Yaurait pas eu moyen de faire un forfait style: ’10 euros de réduction (réelle) pour le prochain mois a tous les clients courants’?
Il y a tout de même un site qui a été créé pour réclamer son dû : http://www.cartelmobile.org/ J’aime bien la photo de la page d’acceuil…
Carte postale suédoise. Carte postale allemande. Bonne chance, Bertrand !
Merci beaucoup ! Et oui, c’est ça que d’avoir une URL et un nom de carnet un peu trop “marqués”, on se périme un peu trop rapidement… :-)
Une nouvelle preuve qu’il ne faut pas faire ch*er un blogueur.
J’ai raté Veuve Tarquine “manquant de s’étrangler de rage”… (Un billet où l’on parle de VGNaked et de Pin…)
En tout cas, c’est MSN qui le dit… [Via 404.]
on savait le messieur indécent, mais de là à ratisser les mot-clés dans tous les bas-fonds…
Comme d’hab, Paris Carnet, c’est mercredi !
(Et demain, c’est Bloggy Friday à Lausanne !)
Hier, M. George Bush, président des États-Unis d’Amérique, donnait un discours devant les élèves de l’Académie Navale. Il a salué le courage de ces jeunes gens prêts à s’engager dans la guerre contre la terreur. L’essentiel de son discours fut consacré à la situation en Irak.
[Photos Reuters, Associated Press.]
Ma mère est insomniaque, peut-être que je pourrais lui conseiller ce médicament?
Pour ta mère y a aussi Questions à l’assambl national sur FR3 le mercredi aprem :-) !!
le fil https://embruns.net/atom.xml est pété … a causes des & dans les liens yahoo
There is no way these pictures are from a speech given by President Bush. The faculty would not allow the Midshipmen to sleep while the Commander-in-Chief is speaking. This is fake.
This picture was not taken during the president’s speech. First classmen and staff would not allow this type of disrepect and the midshipmen themselves would not be disrespectful to the commander and chief
Ca méritait d’être dit, quand même ! C’est vrai, quoi !
It’s a picture from about 6 hours before the president was got to the school, when the mids were allowed to rest because they were up at 4am to assemble in time for all the guests to pass through security
“Et je dis moi que notre société compassionnelle souffre d’une véritable apathie morale dans la mesure où elle n’a pas perçu, si vous voulez, les caillassages de pompiers et les incendies d’écoles comme un acte sacrilège.”
“Le culte de l’immédiat, qui prend le pas sur celui de l’étude, sur celui de l’école où l’on cultive précisément patience et longueur de temps. Evidemment, dans une société où tout est axé sur l’utilité d’un côté et sur la jouissance immédiate et la consommation sans fin des produits, on crée des êtres frustrés qui veulent s’emparer de tout, tout de suite.”
“Simplement il faut prendre acte d’une haine extrêmement violente et ne pas répondre à cette haine en disant nous sommes haïssables… la grande difficulté aujourd’hui c’est d’intégrer des gens qui n’aiment pas la France dans une France qui ne s’aime pas. Mais l’intégration bien sûr doit rester notre but et on a manqué…”
“Le cadeau fait à Dieudonné, c’est précisément de répondre à ces objurgations et de penser la mémoire de la colonisation et de l’esclavage comme il le demande et ainsi d’ailleurs on ne peut pas parler des traites négrières non atlantiques, on ne peut pas parler du fait que l’Occident a une spécificité dans cette affaire c’est l’abolitionnisme. Quand quelqu’un en parle, Olivier Pétré-Grenouilleau, il est dans le même pétrin que moi.”
“Mais je pense que la France n’est aimée en France par personne et c’est aussi un des problèmes qu’elle a.”
[Alain Finkielkraut, entretien Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1.]
C’est curieux, je me me suis dit à la lecture de ce verbatim que Jean-Pierre Elkabach était un fouille-merde démagogique vrai journaliste.
Je n’ai jamais aimé Alain Finkielkraut, pour des raisons tout à fait étrangères à ce qui nous concerne aujourd’hui, mais là, on lui fait un bien mauvais procès.
Je n’aime pas du tout les signes que je perçois actuellement, ils sont alarmant. Entre Dieudonné et les “Indigènes de la bêtise”, nous faisons face à une attaque de virus, de mèmes, une bien dangereuse faille de sécurité.
La désinformation politique, dont, j’ai mal à l’écrire, l’Internet est l’un des principaux vecteurs, fait actuellement des ravages chez une population grandissante qui n’est pas équipée de l’appareil critique minimum. Plus que jamais la “doxa”, l’opinion, se fait sur la base de rumeurs, qui sont à une échelle temporelle hors de tout ce que nous connaissions. Nous sommes à l’époque des “flash mobs”, des meutes… Aujourd’hui, une nuit de cristal, les conditions qui peuvent y mener, n’ont jamais autant été instantanées, n’ont jamais autant été de l’ordre du possible. Tout se répand à la vitesse de l’éclair, comme une traînée de poudre qui mène au baril de l’explosion. Il n’y a plus de frein à la bêtise, à l’immédiateté de la réaction.
Vraiment, j’ai peur.
Et, pour revenir au sujet de départ, cela va devenir une maladie honteuse d’être Français et républicain.
Vous pouvez me dire que je mélange beaucoup de choses. Dites-vous que ce n’est que le reflet d’un certain trouble, d’une certaine angoisse. Je perçois de plus en plus clairement une “névrose française”, nous ne trouvons plus notre plaisir que dans l’auto-flagellation. Comme disait un sage devant la mosquée, s’ils ne sont pas contents, qu’ils se retournent dans le bled constater la différence.
Nous vivons dans un pays magnifique, à bien des égards. Et, tout cela pour en arriver là ? La culture du toujours plus et du jetable ? De l’égoïsme et du nombrilisme ? Oui, nous devrions avoir honte, quand même, honte face au reste du monde pour nos caprices d’enfants gâtés et notre incapacité politique à gérer et répartir notre privilège.
Enfin, dans un pays sans plan B, qui a voté “non” au TCE, et dont les générations montantes s’occupent à brûler des écoles… il y a de quoi être franchement très inquiet.
générations “montantes” ou générations “visibles”? Le pourcentage démographique des français de moins de 25 ans en cité ça se monte à combien?
Je crois qu’on peut quand même détester l’ethnicisation du débat par le Finkie foldingue. la première raison des émeutes, c’est quand même la misère sociale, et non les imams.
Jid : j’ajouterai : le pourcentage démographique des délinquants parmi les français de moins de 25 ans en cité, ça se monte à combien ?
La banlieue c’est surtout une majorité de gens qui tentent de se battre, quotidiennement, pour s’en sortir. Se préoccuper soudainement de ceux qui brûlent des écoles et continuer d’ignorer les autres serait affligeant.
Pourquoi ne pas mettre un tel billet dans la colonne “billet”, il mériterait de rester plus longtemps visible que dans le journal de bord ?!
Finkielkraut est difficile à cerner. J’ai lu un de ses bouquins et j’y ai trouvé des idées très intéressantes, nouvelles pour moi, mélangées à d’autres points de vue très contestables, doublés d’un discours qu’on peut qualifié de sionisme à toute épreuve.
Est-ce un mauvais procès ? Les propos relatés, tenus à un journaliste israelien, semblent sans équivoque, franchement, et à certains égards laissent sur le cul. Mais ça ne l’empêche pas de faire une analyse intéressante. Drôle de bonhomme quamd même… Et ça ne remet pas non plus en cause les fameuses lynch mob… (le fait est qu’il est maintenant très tentant et facile de faire appel au levier que représente, entre autres, la blogosphère pour faire passer quelque chose et idéalement pour attaquer quelqu’un. On serait presque tenté de le faire tous les jours !)
Par ailleurs, tu as un commentaire qui fait sauter ton joli layout non-fluide. Un petit coup de “overflow” dans ton CSS peut-être ?
(Oui, putain d’overflow mal géré par IE, il suffit que quelqu’un mette une url trop longue dans un commentaire pour que ça foire dans IE…)
Reconnaitre la periode coloniale et aussi la periode esclavagiste qui l’a precedee comme des periodes criminelles, voir genocidaires, c’est redonner aux populations immigrees issues de ces sevices le statut de victimes. Lorsqu’il s’agit de defendre le droit des vistimes dans le contexte judiciaire, tout le monde s’accorde a dire que la reconnaissance de leur statut est une etape absolument necessaire pour qu’elles fassent le deuil du prejudice recu et puissent se reconstruire. Je pense qu’il en va de meme dans les affaires historiques. Nos jeunes issus de populations victimes dans l’histoire ne pourrons jamais se construire dans un pays qui ne reconnait qu’a demi-mots ses crimes passés. Si vous souhaitez poursuivre la reflexion sur ce sujet, je vous invite sur mon blog http://colonisation.blogspot.com Titophe
Merci pour le lien, Laurent. Yves, je n’affirme rien, mais si le problème a une composante sociale et une composante ethnique (i.e. la difficulté pour une population à s’intégrer, liée en partie au rejet de la société à son égard), peut on balayer du revers de la main cette composante ?
Arnaud : tu veux dire : cette dernière composante ? Mais évidemment non, il ne faut pas balayer quoi que ce soit !
Je tentais juste de dire qu’il y faut une hiérarchie —et il faut vraiment ne jamais se ballader en banlieue pour prétendre que les croyances y tiennent plus de place que la misère, l’isolement et la solitude !
Titophe : il va falloir m’expliquer comment on ose parler de “statut de victimes” pour les descendants d’esclaves du 17 et 18eme siècles. Les hommes et femmes de l’époque “victimes de la traite négrière”, oui à 100%. Traite organisée par l’Europe, mise en oeuvre avec l’aide d’autres Africains et de tribus arabes, d’ailleurs.
Mais leurs descendants à la vingtième génération, c du n’importe quoi. Ou alors, que la noblesse francaise revendique son statut de “victimes de la Terreur”, que les toulousains revendiquent celui de “victimes des guerres cathares”, que les normands revendiquent le statut de “victimes des attaques vikings”, que les autres revendiquent le statut de “victimes de l’invasion romaine”.
Le discours sur les victimes est très facile : il permet de revendiquer des “droits” (à réparation) sans aucune réflexion historique. Mais quand il n’y a plus que des victimes, il n’y a plus de victimes.
L’explication par la victimisation permanente est une escroquerie intellectuelle, qui permet confortablement de ne pas regarder les vrais problèmes en face (oui, il y a des discriminations en France. non, ce n’est pas parce qu’untel est le 12eme descendant d’un esclave de Guyane que ses discriminations existent. Preuve : il y a eu des émeutes anti-immigrés au début du 20e siècle en France. Lesdits immigrés étaient italiens, espagnols et portugais…). Elle permet aussi d’introduire un critère communautariste totalitaire qui oblige toute personne à se positionner dans ou hors la communauté “victime”. Et évidemment, si on n’est pas dedans, on est un “bourreau”. Quand un descendant d’esclave osera dire que cette idéologie des ’indigènes de la république’ est nauséeuse, il sera forcément réduit au silence (c’est la même logique que le communisme avec ses “social-traîtres” agents du capitalisme).
Pour conclure, oui, la France a un passé colonial. Mais c’est aussi cette même France qui a aboli l’esclavage (ca n’a pas été facile, gros débat à l’époque).
Les fils ne sont pas comptables des fautes de leurs pères. Ou alors, nous sommes tous coupables et la notion de “civilisation” n’a plus de sens.
Jerome,
Je considere que les descendants d’esclaves et de peuples colonisés restent aujourd’hui encore des victimes. En effet, le racisme qui a engendré esclavage et colonisation n’est pas mort, bien au contraire. Nier l’histoire ou la reduire de facon complaisante est la meilleure facon d’entretenir ce racisme sous-jacent.
Titophe http://colonisation.blogspot.com
Le racisme (et la religion) a justifié l’esclavage mais en est-il la cause ? Il faut noter aussi que l’essentiel de la population immigrée d’Afrique présente en métropole n’a strictement rien à voir avec les descendants d’esclaves (on y compte sans doute plus de descendants de négriers ;-). La descendance de l’esclavage concerne les DOM. Attention également à la confusion esclavage (traite atlantique) et colonisation qui sont deux faits historiquement distincts. La colonisaton de l’Afrique noire s’étant réalisée après l’abolition. Enfin, il ne faut pas nier l’histoire, mais la connaître, sans parti pris et sans la pervertir au service d’une quelconque idéologie, même pour de bonnes causes comme l’anti-racisme. Des faits, rien que des faits.
@Jérôme : tu oublies la colonisation de la Bretagne. Je suis aussi une victime de la France…
> titophe :
juste un problème historique pour ton approche : la notion de “racisme” en tant qu’idéologie ouvrant la voie à une action politique est une conception du XIXeme siecle. Elle ne peut donc avoir d’effets politiques avant cette date. La controverse de Valladolid, au XVe ou XVIe (je ne sais plus) pour savoir si les Indiens d’Amérique du Sud avaient ou non une âme et donc, par conséquent (à l’époque c’était une conséquence), étaient des êtres humains, est théologique avant d’être politique : c’est la réponse théologique qui a des conséquences politiques : à l’époque le religieux primait sur le politique.
Ce n’est pas A CAUSE du racisme que l’esclavage a eu lieu : il lui est bien antérieur. Cf les esclaves des empires romains, chinois, grecs, arabes, noirs, azteques, incas, mayas, bref de tous les régimes un peu organisés depuis l’invention du concept de propriété (je cite dans le désordre). En Grèce, une cité réduisait sa voisine en esclavage - entre “grecs”. Les Romains faisaient de même. Tous ces esclavages répondent d’abord à des motifs politico-économiques : la quête de richesses naturelles et de force productive. Rien à voir, à l’époque, avec la couleur de peau, que les théoriciens du XIXe ont utilisés pour définir des “races” puis une idéologie raciale et raciste, qui a été utilisée pour JUSTIFIER la colonisation ultérieure, mais qui n’en est pas la cause première.
On ne peut pas juger le passé avec les outils d’aujourd’hui. Les outils du présent peuvent certes éclairer le passé, mais pas l’expliquer. Constituer une explication présente unique pour des siècles d’histoire, c’est le début du totalitarisme (au sens étymologique : totalitaire - qui englobe tout).
(et j’ai peur que ce soit la démarche à laquelle tu souscris qui nie l’histoire, pas la mienne - que j’essaie de faire reposer sur des faits historiques)
> laurent : pourtant, parfois je trouve qu’on ne l’a pas assez mise assez profond à la bretagne
(erm…) - ah ? c’est pas le sens de “coloniser” ? oups ;-)
> Jérome : notons même que le racisme est immédiatement postérieur à l’esclavagisme, puisque la loi d’abolition définitive est de 1848, et le Traité de l’inégalité des races de Gobineau, ouvrage fondateur de la théorie scientifique du racisme, de 1853. Ce n’est évidemment pas un hasard.
<mode troll> Peut-être faudrait-il une loi, comme celle sur la colonisation, pour que l’on considère les héritages positifs de l’esclavage. En effet, l’esclavage nous a donné le blues, le jazz, le R&B, le reggae, la samba, la Compagnie créole, Barry White, Michael Jackson, etc.</mode troll>
Non, vraiment, je ne m’en lasse pas. Après avoir eu des publicités pour l’UMP sur mon blogue, voilà ce que je récolte à fréquenter des mecs en robe :
Et pourtant, je n’ai jamais parlé d’épitoge (cependant, Dieu sait comment cet accessoire m’excite, surtout porté par un beau brun un peu dégarni).
Le mieux étant la transformation duddit beau brun un peu dégarni, quandil quitte sa robe … pour enfiler sa combinaison de sycliste parisien. Mais je n’en dirai pas plus…
En cycliste ? En guerrier urbain qui effraye le piéton, oui… en tortue ninja à pédales… en terminator en armure… le brigand a failli me faire crever d’une crise cardiaque rue de Rivoli. ;-)
Encore, rien.
Si ce n’est que pour le SIDA, j’ai déjà donné.
manur
C’est Google Search, quoi. Mais comme ce n’est pas Google, c’est bien, si j’ai bien suivi.
Blah ? Touitter !