Mon quotidien du 30 novembre
Rien.
Si ce n’est un homme qui souffre, un homme sensible, un homme qui pleure.
Rien.
Si ce n’est un homme qui souffre, un homme sensible, un homme qui pleure.
Souriez, vous êtes googlé… [Via Barijaona.]
Now I feel there is no place in New York City, the most cosmopolitan city in the world. But it’s the end of the world. Even it might be better for me to spend more time in Europe and learn new languages.
It’s sad to see America is not the land of the free anymore.
(Pour mon cas, heureusement que ceux-là ne pratiquaient pas Google…)
Je profite ici de signaler (mais nous y reviendrons en détail) que d’après des études de lisibilité qui ont été menées par des laboratoires d’études patentés et très sérieux, les yeux, qui lisent par points de fixation successifs, ont tendance à décrocher d’une ligne au bout de 40, 45 signes, ce qui légitime bien entendu les mises en page de la presse mais aussi de bon nombre de publications et éditions réalisées en colonnes. De 30 à 40 signes en moyenne. Au delà on assiste à des phénomènes de décrochage, donc de fatigabilité de lecture. Et cela joue sur notre capacité à mémoriser les textes. [Peter Gabor : “Le gris typographique | lisibilité et économie d’espace”.]
(Par ailleurs, un bon argument contre la plupart des “designs fluides” sur le Web. Oui, je sais, ma largeur de justif est trop large sur les archives…)
Oui et non. Je ne suis moi-même pas adepte de mises en page trop larges. Mais sans être entrée dans le détail, j’ai vu des références à d’autres études qui montreraient que la lecture à l’écran, même de textes longs et en paragraphes, ressemble for peu à celle sur papier. On peut facilement tirer des conclusions abusives. (Voir par exemple le prétendu fait que les polices avec empattement seraient plus aisées à la lecture — ce qui est vrai pour les imprimés, mais pas pour l’écran, où les «pattes» ressemblent à des massues à cause de la résolution des écrans.)
Beaucoup dépend de l’espacement des caractères, de la hauteur de la ligne etc. Perso, je commence à m’embrouiller, sur écran, avec des lignes de moins de 45 caractères.
Ceci dit, je commence à m’affranchir du «tout-fluide», quand on a des gens avec des écrans enter 800 et 1900 pixels de largeur. Pourvu que IE7 supportera max-width !
Le LaTeX est justement étudié pour. En fait, le problème est alors bien de faire des lignes trop courtes (ce qui fait décrocher trop souvent les yeux de la ligne, bref on retombe dans ce que l’on voulait éviter), comme le dit si bien Dangereuse Trilingue ; l’idéal est donc aux alentours de 75 caractères. C’est pour cela que la norme des mails est à 70 caractères, afin de pouvoir replyer 5 fois sans problème (je parle là bien évidemment des gens qui savent mailer avec de vrais mailers ; d’ailleurs, entre ces gens-ci et ceux qui utilisent LaTeX, ça ne fait plus beaucoup de monde :s).
Sur écran, 40 caractères par ligne me semblent franchement pénibles à lire. Je pense que la recommandation d’Arno http://www.uzine.net/article1738.html de 60 caractères par ligne est préférable. C’est une longueur plus proche du livre que de celle du journal ou du magazine.
Il me paraît également important d’avoir un interligne plus important que celui par défaut, pour faciliter le repérage vertical des lignes par l’oeil, et tenir compte du fait que le contour des caractères est moins net à l’écran que sur le papier.
J’ai omis la référence du texte d’Arno : http:// www.uzine.net/article1738.html
Les mises en page fluides survivront.
Bonjour, arghh ma montre indique 0:22, mille pardons d’intervenir dans les débats, mes indications concernent effectivement le print. Je n’ai peut-être pas été assez clair sur ce sujet. Par ailleurs je suis d’accord avec le stress des caractères à empattements lus à l’écran. Deux polices (qu’on peut aimer ou pas) ont été spécialement dessinés et «hintés» pour cette lecture cathodique, le verdana et le trébuchet. Je crois qu’ils sont tous les deux de Zuzanna Licko (Emigre). Les études de lisibilité les plus réputées ont été ménées par Bror Zacchrisson et Herbert Spencer (the visible word). Cette affaire de décrochage de l’œil après 45 signes par ligne fait référence à une fatigabilité des systèmes de lecture occulaires. On parle d’ailleurs plus de confort de lecture que de lisibilité, étant entendu qu’une gothique (fraktur) reste lisible et mille fois plus que la pierre de Rosette déchiffrée par Champollion. Donc je ne suis absolument pas opposé à tous les styles d’expression typographiques dès lors qu’on connaît un certain nombre de fodamentaux. Un roman mis en page avec 50-60 lignes par ligne, oui, d’autant qu’on aura soin de raffiner la mise en page par des blancs tournants et de compenser la longueur d’une justification par un interlignage adapté afin de limiter la fatigue des muscles d’accomodation. Par contre la composition d’un bottin ou d’un dictionnaire ne saurait tolérer une telle mise en page. Trop contraignant. Bref le confort de lecture est une affaire assez complexe et je ne saurais que conseiller à chacun de faire des tests avant de publier sur papier ou sur écran. J’ajouterais juste qu’il n’y aucune règle définie par aucun code sur ces sujets. Une thèse de doctorat publié en 70 signes par ligne vaut la peine d’être lue, surtout si elle concerne le bonheur de l’humanité. Ce ne serait pas le cas d’un tract de Le Pen. On voit bien là les limites de notre métier de graphiste. D’abord le contenu que diable.
[Via Matoo.]
Une incidente : les socialistes français, de 1905 aux années quarante, ont été souvent les apôtres de la colonisation, au nom de la mission civilisatrice de la République. Leur amnésie sur ce sujet – en ce centième anniversaire de leur parti – dit bien les ambiguïtés du moment face à une histoire coloniale qui a formé, entre les années 1880 et le milieu du XXe siècle, une part importante de l’imaginaire national, avec ses rêves, ses horizons lointains et envoûtants, ses héros et ses peuples mythifiés, tels les Touaregs. [Max Gallo : “Colonisation, la tentation de la pénitence”, via Patrick.]
Pendant ce temps-là, on poursuit des historiens. “Le procès dira si, au fond, ce n’est pas son dernier livre, plusieurs fois primé par les historiens, les “Traites négrières, essai d’histoire globale” (Gallimard) qui est en cause. Dans cet ouvrage, l’historien a tenté d’éclairer les différentes formes d’esclavage en Afrique : africaine, arabe et occidentale.” Je suis en train de lire cet excellent ouvrage, à la lecture indispensable pour tous ceux qui se cantonnent à une imagerie d’Épinal hors-d’âge pour dire n’importe quoi (comme un certain humoriste demi-breton et d’autres “indigènes” de la bêtise). Compte-rendu bientôt.
Bon, je casse le suspens : Monsieur Pétré-Grenouilleau sera relaxé si les poursuites vont jusqu’au bout.
Le seul délit de négationisme s’applique exclusivement aux crimes contre l’humanité commis par les puissances de l’Axe avant 1945.
Quand bien même les propos de Monsieur Pétré-Grenouilleau seraient moralement condamnables, ce qui reste à démontrer, ils sont d’une inocuité pénale parfaite. Mais ils permettent de faire parler d’eux dans Libé. C’est marrant, mais cette tactique, Ca me rappelle quelque chose.
Merci! Enfin des gens qui ont lu le livre, et qui ne disent pas n’importe quoi. Je suis un ancien élève de Monsieur Pétré-Grenouilleau, et je suis outré que l’on puisse l’attaquer d’une telle manière, mais bon quand ça gène, il faut bien attaquer sur du “basique” Enfin, choisir maître collard, est bien le reflet de ce procès: choisir l’avocat des cas perdus d’avance….Merci encore pour ce mot.
@ Got : Allons, ne soyez pas mauvaise langue. Gilbert Collard a de grandes victoires à son palmarès. La condamnation à mort de Ranucci, par exemple…
merci de me répondre, mais de la part d’un avocat qui défend le chien saucisse de MArseille!, qui défend les enfants de l’émission de M6 de Super nanny; qui défend monsieur Alègre, et qui a des preuves irréfutables (j’attends toujours pour ma part..) Je ne suis pas certain que cet homme qui a pu être bon, dans le passé soit un modèle pour les avocats d’aujourd’hui. Je ne suis pas contre la médiatisation, car être avocat est un métier où l’on peut se retrouver sous les feux de la rampe, mais il y a des limites à ne pas franchir, sinon, rien ne sert de critiquer les U.S.A avec leur système judiciaire, pour moi, et ce n’est bien entendu que mon avis,comme la publicité est interdite pour les avoctas, maître Collard passe le plus de fois à la télévision dans les journaux en défendant des affaires qui feront parler de lui. On peut faire une brillante carrière d’avocat sans forcèment prendre ce modèle. D’autant que si l’on réfléchit, il doit avoir des journées de 72heures notre maître, pour traiter auatant d’affaires, à moins que les collaborateurs ne fassent le plus gros du travail?? Mais comme vous le dîtes, il ne faut pas que je sois mauvaise langue, alors … Une dernière pour la route, allez voir le sîte de maître Collard, sérieusement, est-ce de l’humour au second degré? Dire de soi même que l’on est un ténor du barreau, cela me semble être une manifestation flagrante du syndrome connu mondialement sous le nom de “grosse tête”. A trop vouloir faire des effets de manche, il risque de passer par dessus le barreau Amicalement. P.s: n’est pas maître Vergès qui veux….
Je suggère que KoZtoujours-tu-m’intéresses se désigne plutôt par ses initiales : KTTM.
Heureusement, ils ne se sont jamais croisés (j’ai vu le post tout à l’heure chez Yves), ils ne bloggent pas aux mêmes endroits, mais c’est la raison pour laquelle je parle toujours de “Kozlika” en entier, ayant connu Koz (tout court) bien avant, en fait ^^. D’autant plus qu’ils n’ont pas trop les mêmes opinions politiques, vraiment rien à voir (faut aller chez Paxatagore, il est super, son blog ; y’avait eu un gros troll Tarquine vs Koz à un moment, d’ailleurs…). Bref, fallait bien que ça se sache un jour, le monde est p’tit, mon bon monsieur…
On se croise ici parfois, ça me fait toujours bizarre, d’autant que je signais assez régulièrement mes commentaires chez les copains par Koztoujours…
Pi d’abord j’étais preums, ce gamin blogue depuis bien moins longtemps que moi ! J’aurais dû déposer ;-)
Palpat’, de quel billet chez Yves parles-tu ?
Toutes mes excuses, chère Kozlika… Il est vrai que, bloguement parlant, je suis un ptit jeunot. Et que je vous ai, de la sorte, manqué de respect. J’en suis confus et marri tout plein.
J’avais pourtant fait une recherche sur le net mais bon,j’avais cherché sur koztoujours. Et je ne crois pas que j’avais trouvé de “koz” à l’époque. Mais maintenant que j’ai pollué google, je ne peux plus “vérifier”.
Pour ce qui est de Veuve Tarquine, effectivement, sur le fond, je crois que nous avons de “menues divergences”…
Celui-ci :
http://carnetweb.info/yvesduel/…
La différence entre Kozlika et Koz tout court, réside dans l’apostrophe, càd : Koz’ et Koz. Ça tient à pas grand chose, tout de même ^^ (sinon, pour le sens des pseudos, je ne crois pas que la chévrophilie soit partagée non plus :p)
Presse-agrumes, un trolleur fou ou un imbécile ?
salut
j’ai pas (plus) l’habitude de commenter ton blog.
juste pour te signaler ce blog pourri et surtout cette note infame :
http://lesalonbeige.blogs.com/…
A+
“Du danger d’être homosexuel…” ?
Du danger, réel celui-ci, d’être catholique. Enfin, bon, je me suis déjà assez exprimé sur le sujet… La religion est l’opium de peuple, la religion est le refuge des faibles d’esprit.
merci pour ta réponse. je suis d’accord avec toi. à jamais.
Et, pour les férus d’histoire, j’ai une grande nostalgie de la rue de la Roquette, si vous voyez ce que je veux dire.
Tu veux parler du joli square construit sur l’emplacement de la célèbre prison de la Petite-Roquette, où l’on en a raccourci plus d’un(e) ? ;-).
Voulez-vous que j’vous dise ? Non ? Ah bon.
Bon, si en fait, vous voulez bien, je vous dirais que ce qui m’insupporte surtout sur ce blog, c’est le fait qu’en se revendiquant (dès le titre) catholique, il implique le reste des catholiques. Or, visiblement, il s’agit d’un blog dont les auteurs ont, parmi leurs sources d’inspiration le journal “Présent”… Pas très représentatifs…
Bon, j’ai compris, mais un peu lentement … Il fait froid à la campagne !
Du danger, réel celui-ci, d’être catholique
Laurent, avez-vous lu Michel Onfray ?
Hmm! Ces prises de positions concernant le défunt traité, il vaudrait mieux que vous évitiez ;), mais en matière de morale et de philosophie, il vaut le détour je pense. Son dernier livre Traité d’athéologie, bien qu’il puisse laisser un peu sur sa faim (un peu trop pamphlet et pas assez traité), est très abordable et agréable à lire. La bibliographie commentée est remarquable et pourrait à elle seule justifier la lecture.
Mieux encore : lorateur est brillant! On peut aussi écouter la saison 2004-2005 de son séminaire de philosophie hédoniste à l’Université Populaire de Caen sur le sur le site de France Culture.
Laurent: j’ai mis une petit commentaire à ma façon sur le site en question. Je ne pense pas qu’il y reste longtemps ;)
Ps : outre Présent, vous avez National Hebdo et l’Action Française, comme sources, dans les liens. C’est un blog d’un catholicisme très particulier…
Je ne vois pas pourquoi vous vous encombrez de ces nuances ; pour Laurent, catholique = facho homophobe. Il est évident que l’on ne trouvera ici que ce qui va dans ce sens.
Manur : c’est sans compter l’amour de Laurent pour les trolls, fussent-ils catholiques (j’en connais un).
Blah ? Touitter !