Fridge Poetry
Ce billet de Xavier m’a donné une furieuse envie de faire un passage chez WHSmith.
D’autres idées, un détour par Flickr s’impose…
Ce billet de Xavier m’a donné une furieuse envie de faire un passage chez WHSmith.
D’autres idées, un détour par Flickr s’impose…
Il y a 60 ans, le bordel a fermé ses volets…
Il y a soixante ans, le 13 avril 1946, la loi Marthe Richard abolissait en France une institution “bourgeoise” : le bordel légal, encadré par la police et soumis aux contrôles sanitaires. Un an auparavant, 1 500 maisons closes étaient encore répertoriées en France dont 177 à Paris. La loi Marthe Richard, qui porte le nom de l’égérie de cette campagne anti-bordel, conseillère de Paris, les interdit toutes sous six mois.
Elle met fin à un système datant de 1804 qui donnait une existence légale aux maisons de débauche, cachant les prostituées — considérées comme membres des classes dangereuses – derrière des portes closes pour préserver la morale, à l’ère de la bourgeoisie triomphante.
On ne sait toujours pas si on doit tresser des lauriers à Marthe Richard, on peut même parfois douter. La volonté était sans doute d’éradiquer, le problème ne fut que déplacé, avec, sans doute, encore plus de précarités et de violences faites aux prostitué(e)s.
Rouvrir, laisser fermer, je ne sais pas. La seule chose dont je suis sûr, c’est que la prostitution existera toujours.
Sur ce, une petite chanson que m’a appris ma maman :
Le bordel a fermé ses volets…
Elles sont toutes vérolées,
Y a plus moyen qu’on baise;
Le dernier qu’est allé pour s’faire faire un pompier
Est revenu avec la pine enflée, ohé !
Le toubib qui les a visitées
A tout de suite déclaré :
Y faut plus qu’on les baise
La maréchaussée les a toutes bouclées,
Mais le bordel a fermé ses volets ![…] Le bordel a rouvert ses volets,
Par un beau matin de mai,
Au temps des premières fraises,
Le personnel était entièrement renouvelé
La taulière était tout en beauté ! Ohé !
La foule se pressait et riait,
Elle avait oublié
Que le danger quand on baise
Etait de se confier aux machins anglais,
Et le bordel a monté des bidets.
Il y a dix ans, on fêtait déjà les 50 ans. Rien n’a changé ou presque : les mêmes questions reviennent sur le tapis mais sont émises par des personnes différentes. Les politicards se réveillent au moment de ces anniversaires ou au moment des élections et se rendorment entre temps. Ah si, une chose a changé : j’allais oublier qu’un conseiller en comm d’un premier ministre récent s’est fait arrêté en compagnie une prostituée mineure… Raffarin en maudit encore Villepin.
“Je sais, c’est pas beau l’envie chez une femme de mon âge. Ça creuse les rides naissantes. Ça fait un petit pli pas flatteur du tout au coin de la bouche. Mais bon, c’est mon caractère et on dit que c’est le caractère qui fait la beauté après un certain âge alors vos gueules.” [Martine : “Tiens-toi ben, j’arrive”.]
Ils sont anonymes, ils œuvrent dans le silence… Eolas à son meilleur.
J’ai noté que le parquet ne fait appel d’aucune des décisions, car il s’agit bien de justesse, pas de complaisance et de permissivité particulières.
“Liée avec jaune d’œuf, crème et beurre, elle a constitué un consommé de luxe pour un dimanche soir langoureux.” [Melfrid : “La basse-cour et le ruisseau”.] La belle est chanceuse.
Pourquoi ai-je envie de pendre haut et court sodomiser sauvagement et sans gel les webmestres qui ouvrent les liens dans une nouvelle fenêtre sans me demander mon avis ? (Je pense à MacPlus, en l’occurrence.)
P.S. Il y a un blogueur aussi… Mais ses liens externes sont si rares…
Police plea on macabre book find. Ça manque cruellement à ma bibliothèque… [Via j’ai perdu le fil, je ne sais plus.]
[Idée cadeau pour mes proches qui ne savent jamais quoi m’offrir.]
Mon lapin, nous devrions retourner à Londres pour une petite collation à 171,50 CAD (123 €). Parce que, le Subway à La Tuque, j’ai trouvé ça pas mal décevant…
(Ne lisez pas les centaines de commentaires de l’article, ils ne font que mettre en évidence que les Anglais sont totalement dépourvu d’esprit gastronomique, ce que nous savions déjà. L’Anglais a un porte-monnaie en guise de bouche.)
“Laurent, puis François, puis Tristan se tripotent le neurone sur les commentaires.” [Daniel Glazman.]
Actuellement, je tripote autre chose.
Le commentaire ci-dessus démontre à la perfection que le vrai plaisir (si j’ose écrire à propos de tripotage) de la lecture d’Embruns.net provient essentiellement des commentaires.
Je comprends mieux les écarts de qualité du Journal de Montréal : ils sont toujours bourrés.
Tiens, je ne sais pas si c’était le 5 à 7 en question mais on est allé (avec d’autres illustres blogueurs comme le Lauzon) dans un bar où il y avait un troupeau de journalistes (principalement du Journal de Mtl… Nuovo et Raymond étant les seuls que j’ai reconnu). Étant donné que Sylvain était également des blogueurs, on a bien cru que ça se finirait à coup de tatane avec Nuovo mais il n’en fut rien (du moins avant mon départ…)
Enfin tout ça pour dire qu’effectivement ils picolaient… mais y avait pas de chèvre.
C’est Raoul
C’est aussi disponible chez Ikea. Mais c’est tout en suédois.
Bertrand
Oui j’allais le dire, c’est un jeu que l’on retrouve sur une grande majorité de frigos ici en Suède. Et dont on tire un intérêt encore plus grand lorsque l’on habite en colocation, cadavres exquis en voulez-vous en voilà. :-)
Daniel Glazman
J’en ai plein mon frigo… J’en ai même un en anglais spécialisé Web et Internet, offert par Laure (celle de TheWineBlog) au retour d’un séjour à San Francisco.
Joachim
on peut y jouer en ligne, aussi … et là, pas d’ajax!
Bladsurb
Ah ?! “Versin 3.0 now uses fancy AJAX! No more need to refresh.” (sic)
Joachim
oups, trop occupé que j’étais à composer des messages graveleux j’ai lu de travers, désolé
Blah ? Touitter !