Vive le nucléaire
Meanwhile, the 103 nuclear plants operating in the United States effectively avoid the release of 700 million tons of CO2emissions annually — the equivalent of the exhaust from more than 100 million automobiles. Imagine if the ratio of coal to nuclear were reversed so that only 20 percent of our electricity was generated from coal and 60 percent from nuclear. This would go a long way toward cleaning the air and reducing greenhouse gas emissions. Every responsible environmentalist should support a move in that direction. [Washington Post : Patrick Moore - “Going Nuclear”, via Patrick Lagacé.]
pHiLoGrApH
100 millions d’automobiles relâchent 700 millions de tonnes de CO2 ? 7 tonnes par voiture ?????
merriadoc
pHiLo > il a dit “more than”, tu vas pas chipoter…
Laurent
Une automobile (chiffres 2004 - UK) produit en moyenne 171 g de CO2 par km.
Selon Terrapass, un Hummer (H2 SUT automatic, 2005) qui fait 12 000 miles par an (moyenne américaine, 19 312 km) produit 18 058 livres de CO2 (8 189 kg).
Une Honda Civic produirait sur la même distance 6 260 livres de CO2.
Bix
Ce qui est rigolo, c’est le calcul du nombre de réacteurs nucléaires nécessaires pour remplacer la totalité de l’énergie mondiale, en particulier pour les transports. On arrive, si ma mémoire est bonne, à 4000 réacteurs. Connaissant le coût d’une centrale (à la construction, à l’entretien, au démentalement), les sommes sont astronomiques, sans parler du risque. J’allais oublier : il faut aussi tenir compte du fait qu’il nous reste de l’uranium pour seulement les 80 prochaines années (à consommation actuelle). Même problème que le pétrole ? Tant mieux.
Mais bon, je ne suis qu’un militant, donc forcément partie prenante. Alors qu’Areva et EDF, eux, sont objectifs et œuvrent pour notre bien à tous.
Voir Des physiciens contre le nucléaire
âne
4000 centrales nucléaire si 100% de l’électricité venait de là, et combien de km2 d’éolien ? combien de barrages pour le 100% renouvelable ?
supprimer l’option nucléaire revient quand même à moyen terme à privilégier l’option pétrole et gaz…. (je ne parle bien sur pas de réduire la consommation, franchement une belle utopie)
zerchove
heureusement qu’il reste des ânes….
“mon dieu, réduire ma consommation, mais vous n’y pensez pas ! “
âne
je ne parlais pas de comportements personnels (évidemment louables), mais de la diminution de la consommation d’énergie à l’échelle de la planète.
Hoedic
Je ne dis pas que la solution est le nucléaire, mais pour répondre à la question de la quantité d’uranium restante, les prochaines générations de centrales (3ème et 4ème) devraient présenter une capacité de recyclage de l’uranium de l’ordre de 90% ce qui aura également pour effet de produire moins de déchets radioactifs (mais des déchets plus actifs avec une plus longue durée de vie…). Par ailleurs ces centrales devraient être plus puissantes.
Enfin, d’ici 80 ans, il est très probable qu’il existe de nouvelles sources nucléaires (par exemple la fusion… étant donné le fric qu’on met dedans, ça me ferait chier que ce ne soit pas au point dans 80 ans).
En revanche, à l’échelle d’un moteur automobile, on n’a toujours pas trouvé de source vraiment intéressante (même si la pile à combustible promet monts et merveilles, elle est très consommatrice en hydrogène qui lui-même nécessite pas mal d’énergie). Enfin bref, le mot d’order est surtout à la réduction actuellement.
Eolas
N’oublions pas que les camions et les tracteurs consomment bien plus de diesel qu’un 4x4 ou un Hummer. Interdisons le transport et l’agriculture.
Les feux de cheminée et les barbecues dégagent aussi du CO2, s’agissant de combustion de matière organique. Interdisons les romantiques et les merguez.
Le méthane est aussi un gaz à effet de serre : interdisons les pets.
Enfin, un corps de décomposant dégage des gaz à effet de serre. Interdisons la mort.
Bref, pour sauver le monde, soyons tous des minéraux.
Hoedic
Laurent : t’as désactivé ton détecteur de troll cyclophile ? Je m’étonne que le dernier message ne soit pas sur le fond mauve qui lui sied.
Laurent
En mauve, seulement sur la page d’accueil, c’est déjà bien…
Maxime
Hoedic : malheureusement, les centrales capables de “recycler” du combustible fissible, ce n’est plus trop à l’ordre du jour.
La France a construit Super Phoenix comme test, et vu ses incidents de fonctionnements (et le lobby anti-nucléaire qui en a fait un symbole), le projet est tombé à l’eau, de même que tout la “recherche” autour des centrales à surgénération (ce n’était plus vraiment de la recherche pure à ce stade, plutôt le passage au stade industriel de la technologie qui devait encore être étudié). Mais il est vrai que suite à Tchnernobyl, le budget de ces recherches avait été bien amputé.
Hoedic
Laurent : Ah oui, c’est en mauve sur la page d’accueil, je me sens mieux maintenant :)
Maxime : je peux me tromper car ça fait longtemps que j’ai lu ça, mais il me semblait que les centrales de 3ème génération pouvait “produire” des de l’uranium recyclable sans passer par le difficile processus du surgénérateur. Faudrait creuser un peu, ma mémoire peut également faire défaut
laurentj
Oui mais ce n’est pas grave. Les feux de cheminée et les barbecues consomment du bois. Les arbres durant toute leur vie ont eu largement le temps d’absorber (et même plus) tout le gaz CO2 qu’ils rejettent à la combustion. Donc bilan energetique nul. Donc en théorie, c’est la moins mauvaise des pollutions.
frsic
une solution serai de modifier la manière de vivre de tout l’occident. Seul la nécésité le fera. Quand paris brulera t’il?
Denys
règle numéro 1 : un débat sur le nucléaire civil est un excellent moyen d’atteindre rapidement le point de Godwin. règle numéro 2 : quand Eolas s’en mêle, le point de Godwin arrive encore plus tôt.
Eolas
@ Denys : Je n’ose pas te demander le rapport entre Hitler et les gaz à effet de serre…
Benoit
File dans ta chambre !
padawan
Combien parmi ceux qui sont contre le nucléaire possèdent moultes appareils portables, sans fil, fonctionnant sur batteries et consommant quantité d’électricité (pour un rendement minable), et combien sont prêts à les abandonner ? Oui il y a énormément d’économies à réaliser par des changements de comportements et de consommation (au sens large), non il n’y a pas, à l’heure actuelle, d’alternative crédible et immédiatement opérationnelle au nucléaire. Patrick Moore fait preuve d’un réalisme pragmatique qui manque à beaucoup de militants écolos.
Vous voulez devenir immensément riche ? Trouvez le moyen de stocker efficacement l’électricité.
Vous voulez vraiment vous faire peur ? Le litre d’essence à 2 euros ce n’est rien. Le transport aérien sans kérosène n’existe plus. La pétrochimie sans pétrole non plus, on pourra survivre sans rouge à lèvre et sacs en plastique mais j’ai quelques doutes sur quantité d’autres matériaux. L’expression “or noir” va bientôt prendre tout son sens…
zerchove
heureusement que les blogosphèriens sont là pour nous sortir du pétrin.
Eolas
@Padawan : En fait, merveille de l’économie, la hausse du prix a pour effet mécanique d’augmenter les réserves de pétrole. Econoclaste avait expliqué cela dans un article que j’ai la flemme de chercher.
Par exemple, vois l’Alberta, qui connaît une richesse soudaine et démesurée, aprce qu’ils sont riches en sables bitumineux. Jusqu’à présent, extraie le prétole de ces sables était trop coûteux, puisqu’il suffisait de creuser u ntrou pour en avoir du liquide. Avec le triplement du prix du baril, l’exploitation de ces sables devien rentable. Donc ils forment désormais des réserves de pétrole, ce qu’ils n’étaient pas avant. Cetet hausse des prix va rendre l’exploitation d’autres sources rentables (plates formes, en haute mer…) et en cas de hausse continue, le pétrole synthétique, qui est fort couteux pour le moment deviendrait lui même rentable, avec une possibilité de réserve infinie. Certes, le litre à la pompe couterait 5 à 10 euros. A ce moment les voitures électriques, à pile à hydrogène ou que sais-je seront retables (pas l’huile de colza, par pitié, il est impossible de produire assez d’huile pour rempalcer l’essence, cesson de se bercer avec ces illusions). Mais le pétrole ne s’épuisera pas. L’économie devra s’adapter à l’ère du pétrole cher, mais elle le fera très bien, comme elle a tourné la page du charbon, si on a la chance que l’Etat ne s’en mêle pas.
zerchove
pourquoi s’embeter avec des geophysiciens, des geologues, des biologistes, etc… alors qu’avec 3 informaticiens, un avocat et quelques autres ingrédients (pé)trollifères on peut résoudre tous les problèmes ?
Des fois vous devriez arrêter de vous écouter parler.
Eolas
@zerchove : Bonne idée. je vais commencer par m’entraîner avec vous.
Hoedic
D’ailleurs, cette bande d’enculé de l’alberta avec leurs pétrodollars ne partagent rien avec leurs gentils amis des autres provinces (celui qui dit que je soutiens les souverainistes québécois, dehors).
Par ailleurs, les réserves de sables ont toujours (du moins depuis qu’on les a découvert) été considérées comme existentes, elles n’apparaissent parce que le prix du baril augmente… elles deviennent exploitables (mais ne changent pas les réserves totales et dont les nouvelles découvertes commencent à être franchement rares).
Enfin, ça ne coute pas grand chose de chercher à baisser la consommation maintenant plutôt que d’attendre que la loi du marché le fasse par des hausses drastiques (ce qui ne manquerait pas d’entrainer une récession)
padawan
Autre idée à creuser : peut-on générer de l’énergie avec des trolls ? Si oui, vu leur caractère renouvelable/inépuisable, nous sommes sauvés.
Laurent
Oui, mais le troll de qualité est rare…
Hoedic
Oui mais le troll, contrairement au pétrole, peut se cloner :)
Dominique
Les sables bitumineux du Canada demandent une quantité énorme d’énergie pour en extraire du pétrole synthétique. Cela bouffe une bonne partie du gaz naturel canadien.
Lorsque les parties les plus faciles à exploiter auront disparu, il faudra consommer autant (ou plus) d’énergie que l’énergie récupérée. Le jeu n’en vaudra plus la chandelle et l’exploitation s’arrêtera, avec des réserves gigantesques qui ne seront jamais exploitées, contrairement à ce que croient bêtement les économistes. Les coûts ne sont pas extensibles par la rareté, les limites physiques (ou géologiques) contraignent à la dure réalité.
Des solutions alternatives au nucléaire, qui permettent aussi de réduire les émissions de CO2, cela existe. J’en ai rencontré dans des textes que l’on peut trouver ici : Energie (renouvelables entre autres)
Mais aussi, il ne faut pas gaspiller l’énergie et les économies d’énergie sont un gros gisement.
Blah ? Touitter !