Le fait, en France, est sans précédent. Depuis 2005, deux jeunes hommes ont été hospitalisés en service psychiatrique pour avoir abusé des jeux vidéo. L’un âgé de 22 ans, l’autre de 21, tous deux dans un état psychologique et physique désastreux. Au fil des mois, ils se sont progressivement déconnectés de toute vie familiale et sociale et engloutis dans l’univers parallèle d’un “jeu de rôle en ligne massivement multi-joueurs”.
[…] Apparue ces dernières années avec le développement des jeux en réseau, cette toxicomanie émergente ne frappe pas au hasard. Touchant en premier lieu les couches sociales moyennes et aisées (celles qui peuvent s’équiper d’un ordinateur et s’abonner à Internet), elle concerne majoritairement les 16-25 ans.
Des garçons, pour l’essentiel. Bien insérés scolairement, parfois même très bons élèves, ils ont été initiés aux jeux très tôt, et en deviennent dépendants lors de phases existentielles difficiles : en terminale ou après le bac, moments où les choix peuvent les engager pour le reste de leur vie. Leur situation familiale est souvent difficile, et leur profil psychologique révèle fréquemment, comme dans toutes les toxicomanies, une faible estime de soi. Le traitement passe par une approche psychothérapeutique individuelle ou familiale.
[Le Monde : “Drogués aux jeux virtuels”.]
The question then, is how to stop. And not how to stop in the simple, “I’ve got a problem” kind of way. Let’s be clear - my day job has not suffered, my relationships are just as screwed up as they normally are, but no worse. But I’m starting to resent playing as much as I’m keen to get up to level sixty. I regularly get this sense of time passing just a little too fast, and even though I know that the time I spend playing WoW is not time that would immediately translatable into rebuilding Barbelith or learning how to develop in Rails, I’m increasingly aware that I want to stop wanting to play, even if I am prepared to let that process of detachment be a gradual one associated with some sense of completion. [Plasticbag : “On wanting to stop wanting ’World of Warcraft’…”]
Patrick
Meta-blocage ! J’utilise d’autres qualificatifs pour les diarrhées verbales
âne
@Patrick : meta-blocage, diarrhées verbales, c’est antinomique ;-)
samantdi
Patrick, qu’as-tu fait de ta légendaire charité chrétienne ?
Certes, le billet est long, mais la conclusion est synthétique :
“C’est donc un ensemble de nébuleuses dont le statut est imprécis”
Ce n’est pas mal analysé :-)
Patrick
Tout à fait d’accord, Samantdi (je me méfie, elle peut se transformer en vraie peste ;-) ) La dernière phrase est largement suffisante, supprimons le reste !
Laurent
Hmmm… Patrick semble très en forme ;-)
Dominique
Pas ces temps-ci, mais un peu plus qu’avant où je relayais l’actualité. Je me suis engagé dans une réflexion que l’on peut juger pompeuse et pompante, mais j’ai senti le besoin de prendre du recul par rapport à tous les autres discours que l’on trouve çà et là, puisque je n’ai pas envie de répéter les antiennes d’une communauté quelconque et les clichetons attendus pour être admis dans le saint des saints. Je n’attends pas une mitouïsation (du mot français très fréquent Me too). Et je continuerai à faire chiant, parce que c’est une marque de sérieux comme le remarquait Hubert Beuve-Méry.
Patrick
Mais continuez mon bon, on sent que vous le faites sans effort
Irene Delse
Ne vous justifiez donc pas, Dominique ;-)
Blah ? Touitter !