Club des vieux cons
Oyez, oyez, vieux cons et vieilles connes, le célèbre club, dont je suis président honoraire, se réunira mercredi prochain pour sa troisième assemblée.
Oyez, oyez, vieux cons et vieilles connes, le célèbre club, dont je suis président honoraire, se réunira mercredi prochain pour sa troisième assemblée.
Un site avec plein de beaux fonds d’écran. J’aime bien celui-là…
Et puis après j’ai réfléchi, et ça m’a subitement gonflé, ce besoin que j’éprouvais tout à coup de me justifier. “comment peut-on passer autant de temps à raconter sa vie sans oublier de la vivre ?”. Et flûte ! Comment peut-on, chère Florence, donner ainsi sans rougir dans la tarte à la crème pour adultes bien-pensants ? Est-ce que tu m’aurais posé la question dans ces termes-là, si je consacrais mon emploi du temps à une toute autre activité ? Je pourrais pratiquer une religion, fabriquer des maquettes en allumettes, traduire des textes albanais, courir derrière un ballon ou me consacrer corps et âme au macramé, personne n’y trouverait rien à redire. En revanche, avouez que vous bloguez, et il y aura toujours quelqu’un pour débarquer avec ses gros sabots et son sac de clichés mal digérés, où il est forcément question de la “vraie vie” et de l’incapacité supposée du blogueur à en profiter. […]
Evidemment, tout ça m’amène à la question qui tue : pourquoi tient-on un blog, au fond ? A mon avis, il y a une raison atavique à tout ça. La même que celle pour laquelle on écrit des livres, découvre le feu, marche sur la Lune, court plus vite que ses petits camarades au 100 mètres haies, conquiert le pays voisin, ou grave “Doudou aime Zézette” sur les ruines du Parthénon. Le blogueur ne se distingue pas tellement de ses congénères, finalement : il a envie de laisser son nom quelque part. C’est très emmerdant, mais nous ne sommes que de dérisoires étoiles filantes et ça nous ferait bien chier de passer sans que personne ne nous remarque.
[M. LeChieur : “Qui suis-je, où vais-je, pourquoi ne suis-je pas en train de dormir ?”.]
Se consacrer corps et âme au macramé… je trouve qu’il y va un peu fort là quand même. On peut donner des exemples alternatifs sans tomber dans les extrêmes…
Bin quoi ? J’en ai fait, du macramé, quand j’avais neuf ans.
Si, c’est vrai.
(Soupir)
Du “macramé à neuf ans” … !?!! Wouah ! on a connu des blessures narcissiques moins douloureuses effectivement !
…Je plaisante…
ah ça y est, j’ai trouvé qui a graver le ’doudou aime Zitounette” sur les colonnes du parthenon.
Un fait divers qui révèle que les amis des chats sont souvent des psychopathes : “Feu sur des pompiers qui refusent de secourir un chat”. De nombreux commentaires sur ce blogue tendent à prouver les tendances violentes des amateurs de chats.
Et encore, on ne parle pas des amateurs de chattes. Imaginons qu’il y ait le feu à une chatte, je serais prêt à secourir les pompiers ! Mais une vie de chat est-elle réellement moins valorisable qu’une vie de pompier ? … C’est lundi …
Tiens Lolo, c’est pour toi :
Voilà qui me rappelle un fait-divers lu il y a quelques années : En Angleterre, une vieille lady dont le chat est coincé en haut d’un arbre appelle les pompiers. Ils interviennent avec la grande échelle et redescendent l’animal. Pour les remercier, elle leur offre le thé. Après quoi nos amis remontent dans leur camion et en route vers d’autres aventures. Et en repartant, ils écrasent le chat.
Mutiny as passengers refuse to fly until Asians are removed.
Bientôt des vols garantis sans arabes ? (Si on pouvait déjà inventer les vols sans enfants…)
et sans gros, et sans femmes enceintes, et sans pédés, et sans vieux qui puent, et sans… et sans… Oh et puis sans vols tout court, putain d’avions pour les riches qui polluent!!
“two men of Asian appearance apparently talking Arabic” ; l’”Arabic”, ça on aime pas :) arabe = terroriste c’est bien connu !
sans parler des gnomes, trolls, bilorq, pisse 3 goutes, bouffeurs de lunes, avaleurs de crapaud, varansor, retardé du colt, voltigeur, malotru, chiasseux, bilieux et autre créatures étranges qui de toute façon ne prennent l’vion qu’en de rares occasions.
t’as oublié les fées, nymphette, sorcières, vilaines etc… depuis que la compagnie du manche Abalais à fait faillites, on les voit parois sur des charters.
(aucun humour ) fut un temps (quelques décennies en france) où être corse était TRES MAL vu par les gens du “continent” au point que cela vous attirait des ennuis.
enfin… maintenant, comme tout le monde, le corse a aussi son arabe à mépriser. comme quoi, avec le temps, tout le monde peut devenir bourgeois méprisant.
Récemment, un groupe d’honnêtes indiens ont aussi eu de gros problèmes sur un vol entre les Pays-Bas et l’Inde (cf. BBC News). Sur une télévision indienne, il y avait un débat, et un des intervenants disait que les passagers parlant arabe ou ourdou allaient être de plus en plus stigmatisés. Je pensais qu’il exagérait un peu…
Émigrer pour devenir immigré, ne ratez pas les précieux conseils aux candidats à l’immigration de Patrick. Je retiens particulièrement, car j’en suis convaincu :
1— Quels que soient vos problèmes, vous les emmènerez dans votre valise et ils prendront rapidement plus d’espace que vous ne le désirez.
2— Personne ne vous attend, vous n’allez sauver personne et vos idées ne sont pas originales.
8— Vous aurez du mal à montrer vos qualités, mais vos défauts apparaîtront toujours.
9— Vous n’aurez rien à enseigner à personne, vous aurez tout à apprendre des habitants du pays que vous avez choisi.
Totalement d’accord avec le 2, 8 et 9… mais le 1 ???? Tout dépend de la raison pour laquelle on émigre.
Marc, je ne suis pas d’accord avec toi, Je pense que le point 1 est totalement pertinent.
J’ai souvent pensé à fuir des problèmes, ma famille, mais finalement, la distance c’est jamais assez grande.
Si tu penses fuir pour éviter les problèmes de dettes / drogues / délits.., la fuite ne suffit pas. Une femme qui a été violée dans son quartier par exemple, ca ne suffira pas à la rassurer que de fuir à l’autre bout du pays. Les problèmes reviennent toujours si l’on ne profite pas de son expatriation pour se remettre en question.
Résonance. Ce billet m’a mis les larmes aux yeux, et, je sais pourquoi.
C’est le sujet du jour à Montréal. Je ne suis guère étonné après avoir abondamment testé celle de l’île Sainte-Hélène cet été, piscine pourtant toute neuve : absence totale de pédiluves, pas d’obligation de prendre une douche avant de se baigner, mauvaise conception des circulations (traverser tous les vestiaires pour aller aux toilettes), autorisation d’aller partout avec ses chaussures de ville, y compris au bord des bassins, manque d’entretien, saleté repoussante des sols carrelés dans les vestiaires, etc.
Autant dans la conception que l’exploitation de la piscine du Parc Jean Drapeau, l’hygiène n’a manifestement jamais été prise en compte. Entre cette piscine et l’excès contraire de certaines piscines parisiennes (bonnet de bain et maillot de bain court obligatoire), comme à la piscine flottante Joséphine Baker, il y a de la marge.
Sur le front des plaisirs nautiques, une nouvelle en demi-teinte : la piscine Molitor va peut-être revivre, mais la restauration intégrale du paquebot de Lucien Pollet (1929) ne sera pas possible pour cause d’abandon trop prolongé du bâtiment et de tergiversations et bisbilles politiques entre gauche et droite. Lamentable.
Et moi, je pleure toujours sur Deligny (photo).
P.S. Patrick Lagacé : “Des piscines publiques toxiques”.
Bon lien vers la piscine en petit pull marine.
Et quelle réaction du maire! les 2/3 seront fermées! (une partie l’était déja du a la fin de saison).
Le maire aime prendre ses responsabilités! (encire une fois après la tempète).
Moi, c’est la chaine de responsabilité qui me pose pb. Qui des employés ou des boss ne font pas leur job? Est-ce que les employés sont adéquatement formés, est-ce que les procédures sont respectées? Qui le vérifie?
Est-ce que cette info ou tout problème n’est pas supposé remonter?
Vu des tests sont normalement faits, pourquoi les piscines n,ont jamais été fermées avant?
Blah ? Touitter !