21h17 : François Bayrou en vient à critiquer la gestion successive de la gauche et de la droite. De cette critique, il déduit une nécessité de travailler ensemble.
Ou, comme le dit joliment Alphonse Allais [Dans Royal-Cambouis, dont on pourra se délecter ici] :
“Entre la basse débauche et l’adultère, Gaston de Puyrâleux n’hésita pas une seconde : il choisit les deux.”
Passer du clavier à une vraie conversation. Partager virtuellement pour se rencontrer physiquement. Cette impression de connaître l’autre juste en le lisant, cette sensation de complicité lors de votre rencontre. N’avez-vous jamais ressenti comme moi cet étrange sentiment ? [Fred de Mai : “Clavarder.]
Au contraire de brem, je trouve que cette trouvaille a vraiment de la classe. Ça sonne beaucoup mieux que bogue ou blogue.
Comme William, à chaque fois que j’ai rencontré un blogueur en chair et en os, j’ai eu l’impression de découvrir quelqu’un de totalement différent de l’idée que je m’en étais faites.
Il me semble qu’au Québec, le terme est utilisé depuis longtemps pour désigner tout simplement le “tchat” en ligne, et n’implique pas de rencontre face à face, en dehors du cyberespace.
La duchesse de Langeais… n’est plus. Un vent frette souffle sur la Main.
C’t’effrayant, c’te soleil-là, c’t’effrayant ! M’as mourir ! Mais ça fait rien, tu vas v’nir brune pis belle ! (Elle s’éponge le visage.) Ça, c’est pas vrai pantoute, parce que tout c’que j’arrive à être, c’est rouge comme un homard… Un homard ! Seigneur-Dieu ! J’commencerais-tu à parler de moé au masculin ? Quelle horreur ! C’est vrai que homarde…
Ça vaut bien les petits vieux qui obstruent la circulation dans les cages d’escalier, au mépris des dispositions de la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure, texte législatif inspiré par Nicolas Sarkozy.
…auront eu raison des commentaires chez Loïc Le Meur. Enfin, si l’on pouvait appeler conversations les gros tas de merdes qui y tenaient lieu de fils de commentaires…
N’ayant pas la même surexposition médiatique que Loïc, je ne peux que me féliciter de la haute tenue de mes commentateurs et de la qualité quasi-constante de leurs contributions (si ce n’est pas faire de la lèche ça…).
Je ne sais plus qui avait dit que chez Embruns, la seule chose digne d’intérêt était les commentaires (vous avez un fil RSS dédié pour les suivre). C’est déjà ça.
P.S.
A force d’intervenir dans les médias pour parler des blogs, au début, puis de tous sujets désormais, il n’a plus le temps de dialoguer face à son clavier et à son écran. Le voilà intégré avec délice comme “blogueur de service” dans ces “vieux médias” dont il prédisait la mort.
C’est une nouvelle réjouissante !
Si même le méta-VRP des blogs ferme ses commentaires, cela atteste bien du fait que ce que l’on nous a vendu comme un modèle conversationnel est une ineptie totale. Ce que j’ai toujours prétendu.
Les blogs c’est fini, vive les pages persos !
Il est intéressant de remarquer que cette fermeture des commentaires “tombe à pic” au moment ou son petit maître à penser – Sarkozy - se plante chez RMC sur la question des sous-marins / Al-Qaida et que le Canard enchaîné sort un article ravageur affirmant que son appartement de Neuilly fut acquis dans des conditions avantageuses liées à sa position de maire. Je pense que les commentaires des trolls, les messages publicitaires et toutes les autres bouses, il s’en foutait complètement… de la bonne grosse langue de bois bien classique !
P’tin, on va pleurer sur les profs qui se font outrancièrement draguer par tous les candidats à l’érection présidentielle ;-) Quid des autres professions, comme les matelassiers et les ravaudeurs ?
Tentative de regroupement d’une iconographie péréquienne, huitième partie, sur la boîte à images, évidemment.
Du wiki au wiki, François Granger planche sur des « convertisseurs » d’une syntaxe wiki à l’autre.
Labosonic est parti dans une série de billets sur la blogoboulimie politique. On en est au troisième volet.
Pascal fête les 400 ans de l’opéra et comme d’habitude c’est intelligent et intéressant.
62 inscrits aux petits cailloux et ricochets, ça fait plein de billets à lire, le plus jeune est né en 1994 et le moins jeune en 1945, sacrés croisements !
Pour Chondre, j’ai une solution, qu’il m’appelle, j’ai des jeux bien plus passionnants à proposer que ceux de la Playstation, de la Nintendo DS, ou encore de la Xbox…
Code jaune. Audience dans neuf heures. Trouvé l’argumentation et les pièces de mon adversaire arrivées par fax en rentrant à mon cabinet. Occupé à potasser des décisions du Conseil d’Etat. Laissé mon client en larmes au Centre de rétention tout à l’heure. Il crève de trouille de rentrer dans son pays où on l’attend pour le tuer. La préfecture a déjà réservé le vol.
2h00. Toujours dessus. Il y a une lumière au bout du tunnel : j’ai trouvé un argument. C’est une défense désespérée, ça tombe bien, je suis désespéré. Mais moins que mon client.
Au moins, il verra quelqu’un se battre pied à pied pour lui. Ca ne lui était jamais arrivé.
Eh bien moi, je trouve ça drôlement émouvant que grâce à toutes ces feignasses on puisse suivre et soutenir, si possible, Maître Eolas dans ses tensions désespérées avec toutes nos forces pour qu’il gagne sa plaidoirie.
Vide, vide, c’est pas ma faute si tu ne me lis pas ; d’ailleurs, j’ai 3 posts de prévus, là tout de suite (heureusement que je bosse, d’ailleurs, sinon je ne saurais pas où trouver le temps :D )
Ouais, je sais, ça fait un bail que je n’ai pas posté, et j’ai pleiiiin de trucs en attente, des photos/vidéos de concert (explosions in the sky hier soir, énorme), des reviews, des “moi moi moi!”
Il faut que je passe moins de temps sur des projets une fois rentré à la maison, et plus sur la finission de mes brouillons.
15h20 : Revenu d’audience. Une nuit Quatre heures de sommeil plus tard, mon moyen désespéré a mûri et est devenu un moyen solide. L’arrêté de reconduite à la frontière est annulé, mon client est reparti libre du tribunal avec moi, après m’avoir serré dans ses bras en pleurant. Le président a tellement aimé mon moyen qu’il l’a soulevé d’office dans un autre dossier et j’ai ainsi obtenu deux annulations en ne plaidant qu’un dossier. Ca fera 1000 euros d’indemnités à la charge du préfet, qui a selon le président commis une voie de fait, c’est à dire un acte tellement illégal qu’il ne peut se rattacher à l’action de l’administration. Comprendre que si l’arrêté que j’attaquais n’avait pas été annulé, on aurait pu se demander si un préfet ne s’était pas rendu complice du délit de séquestration arbitraire.
Je suis prêt à parier qu’il n’y aura pas d’appel.
Je suis heureux, mais là, je vais piquer un roupillon.
Cet Eolas, jamais le sens de la mesure. Nous on se la joue faignasses bonnasses, lui, grand seigneur il vous sauve un homme quasiment en direct puis va se coucher avec la satisfaction du devoir accompli.
Le public se partage entre ceux qui lèvent les yeux au ciel en grommelant et ceux qui écrasent une larme de reconnaissance.
A propos de faignasses, et peut-être pour que Maître Eolas ne s’endorme pas sur ses lauriers, je suis étonnée de n’avoir pas vu (si je ne m’abuse) commenter cette affaire ci qui est pas mal scrutée depuis des semaines ici aux USA.
Confusion des esprits, confusion des cultures, world music…
Le rap des Enfants d’Israël, vif et incisif, s’inscrit dans la tradition du cantique biblique. Hymne intimiste, c’est un message semi confidentiel, composé dans un élan d’âme juive exaltée par des mots-étincelles, flèches incandescentes qui dénoncent calomnies, trahisons, décadence. Vibrations hassidiques et pulsations d’un rap sans vulgarité ni violence — rien que l’ardeur, rien que la candeur et l’insoumission mêlées aux rythmes des Enfants d’Israël. En ce concept quasi mystique, les armes sont de lumière. Les Enfants d’Israël veillent sur le peuple qu’ils défendent à coups de traits-éclairs et de notes-foudre. Combattants pacifiques, lyriques ou graphiques, les fils d’Israël célèbrent l’alliance avec la vie et la paix, à la lumière des âmes éblouissantes, sous le soleil, exactement.
Message impérissable pour hip-hop ’hassidique audacieux — délivrant l’universelle invocation de tous les Enfants d’Israël, une fois de plus défiés. Ils revendiquent avec force, sur un beat intraitable, hérissé de résonances venues du tréfonds de la jewish soul : identité, altérité, foi embrasée. Véhémence et noblesse entretissées de puissants vocables ; ainsi s’adressent-ils aux ennemis du peuple et aux médias distordus : ils défendront le sable d’Israël — “à chaque instant / tout le temps/ on se défend” scande et percute le refrain des Enfants d’Israël : tendus vers le Salut — c’est par l’esprit qu’ils combattent tout ennemi, c’est ce qui nous est promis.
La chanson est basé sur un échantillonnage de la chanson de Serge Gainsbourg, “Les soldats et le sable” (1967).
Oui, je défendrai le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël,
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
La terre d’Israël, les enfants d’Israël,
Je défendrai contre tout ennemi,
Le sable et la terre, qui m’étaient promis.
Quitte à mourir pour le sable d’Israël,
Les villes d’Israël, le pays d’Israël.
Tous les Goliaths venus des pyramides,
Reculeront devant l’étoile de David.
Je ne pense pas que Serge Gainsbourg eut pu mourir pour le sable d’Israël… pour le caviar de la mer Caspienne, passe encore…
Musicalement c’est pas mal du tout (et je connais le chanteur, c’est un graphiste). Après c’est sur que le message est ce qu’il est … Personnelement je ne suis ni pour ni contre (bien au contraire). Je l’ai enlevé à sa demande.
Non, mais il ne voulait pas qu’il y ait d’amalgame entre sa chanson et son boulot de graphiste. Il me l’a envoyé pour que je l’écoute … pas pour que je le mette en lien.
Si la chanson de Gainsbourg peut se comprendre dans le contexte de la guerre des Six-Jours, celle-là beaucoup moins : Israël n’est plus en danger de mort, là.
Il suffit d’écouter pour s’apercevoir que c’est un message de “stop là, nous on a autre chose en nous à faire briller, avec nos âmes”, y a rien de extremiste, faut eviter la tendance débat vaseux dès qu’un ptit juif déclare sa flamme de vivre, einh , mais il me semble que ce qui prône surtout, c’est un élan artistique, et on peut dire bravo pour la conception réalisation. bravo!
Blah ? Touitter !