“Tout ce qui est interdit aux médias classiques écrits et audiovisuels est permis sur Internet.”
Voici la phrase introductive de l’éditorial du Monde, qui semble s’être donné mission d’allier l’ignorance crasse et la suffisance moralisatrice.
[…] Tout n’est certainement pas permis sur internet. De surcroît, les erreurs peuvent y être corrigées, comme le démontre aisément cette affaire.
En revanche, dans le domaine de la presse papier, les contre-vérités et les approximations les plus médiocres fleurissent sans que rien n’y fasse.
[Diner’s Room : “Wikipedia en référé dans le journal de référence”.]
Un membre du bureau de GayLib, l’association gay liée à l’UMP, a commenté tout récemment la non exclusion de Christian Vanneste de l’UMP, en affirmant : “Sarkozy n’a pas voulu se brouiller avec l’Opus Déi”. [XIII, “Vanneste, Sarkozy et l’Opus Déi”.]
Comme je le disais à mon cher Autheuil mercredi dernier, GayLib, ce n’est qu’une bande de masos passifs qui aiment se faire enculer à sec, du genre qui couine “oui, fais moi mal, j’adore, encore”.
Christian Vanneste, philosophe remarquable qui s’illustre régulièrement par la finesse des propos et l’ouverture d’esprit à l’égards des minorités sexuelles, combattant des libertés, serait donc en passe d’être investi par l’UMP aux municipales de Tourcoing.
Libération : “Pourquoi les nonistes du PS votent oui au nouveau traité”, par Mesdames Gaillard et Patrie, et Messieurs Peillon, Assouline, Bascou, Gaubert, Guérard, Martin, Roger, Saulnier, Terrasse et Thomas.
Toutefois, le contexte est tout aussi déterminant. Ce qui a motivé, en 2005, notre opposition au traité constitutionnel, c’est le défaut d’Europe. Ce qui justifiait notre stratégie, c’est que l’on puisse prendre appui sur le non pour exiger plus d’Europe, là où nous en avons besoin. En 2005, la gauche française avait la perspective d’une victoire à la présidentielle. Elle aurait eu à conduire elle-même la renégociation, puis à assumer la présidence française de l’Union qui s’ouvrira en juin. Ce n’est plus le cas. Dès lors, la stratégie développée à l’époque est caduque. Il y a bien eu renégociation, comme nous le disions, mais c’est Nicolas Sarkozy qui l’a menée et qui en a gâché la force. Aujourd’hui il faut voter sur le texte et non sur celui que nous imaginions. Si le traité de Lisbonne n’est pas adopté, nous en resterons à Nice, et pour longtemps.
Brillante démonstration. Ces “stratèges” me semblent devenus ouiistes en 2007 pour d’aussi mauvaises raisons qu’ils étaient nonistes en 2005…
Jean-Luc Mélenchon va commencer à se sentir esseulé.
Jujupiter
Depuis l’affaire Cecilia, la guerre entre le journalisme traditionnel contre la blogosphere fait rage. Les deux ont chacun leurs avantages et leurs inconvenients et ce debat va peut-etre permettre de delimiter les perimetres de chacun. Vous voyez ce que je veux dire? Non?! C’est normal, je suis fatigue ce matin.
restaurant lyon
Un élément qui fait la différence, la réactivité. Le temps de publication sur Internet est tellement court que cela incite parfois à mettre une information en ligne avant même de la vérifier. Donc, la réactivité est à la fois un avantage certain, à la fois elle tend à rendre le support moins fiable.
Blah ? Touitter !