Ce n’est pas jeune (2002), mais ça peut toujours servir : “Petit guide typographique à l’usage de l’internet”.
(Je ne savais pas qu’il y avait autant d’espaces proposées dans Unicode, par Karl, qui suivait “Guillemets anglais ou guillemets français” de Peter Gabor.)
Authueil est très en forme, il est aisé de constater les effets des vacances parlementaires…
Sur certains blogs, c’est tous les jours qu’on se gausse de son style, de choix de son transporteur aérien, de son train de vie et de ses augmentations de salaire (faut bien payer les pensions alimentaires…). Pourquoi cette focalisation de certains sur l’apparence ? Sans doute par facilité et un peu par paresse. Facilité parce que c’est un sujet qui accroche, qui retient l’attention, parce tout le monde peut avoir un avis, même ceux qui ont le QI d’une huitre. Par paresse aussi, car un article militant sur la présidence bling-bling, c’est vite torché, pas besoin de faire des recherches ou d’avoir une technicité. Quelques jeux de mots à deux balles, une ou deux flèches bien senties et le tour est joué. Et en plus, ça suscite un max de commentaires et de liens. Que demander de plus ?
[Authueil : “La proie pour l’ombre”.]
Une gorge profonde me susurre que le fameux amant mystère de Ségolène Royal, dont le nom bruisse dans les rédactions parisiennes, serait le navigateur Marc Thiercelin.
Ma réaction est immédiate : sur ce coup-là, si cette information absolument invérifiée s’avère exacte, Ségolène Royal fait preuve d’un bon goût incroyable.
Nous pourrons vraiment dire que 2007 fut l’année du cul en politique française. Si cela va dans le sens d’une approche plus décomplexée de la vie des personnages publics, cela n’est pas pour me déplaire.
Tous ces rebondissements amoureux de nos leaders politiques sont aussi en accord avec la société actuelle. Charles et Yvonne, cela appartient au siècle dernier. Les couples se défont, se refont, d’autant plus naturellement que la pression sociale est moins forte, que le regard est moins pesant, que la tartufferie se dissout.
Et si tout cela devenait ordinaire.
Cela dit, Marc Thiercelin… Wow…
P.S. Méfiez-vous cependant des colportages, souvenez-vous de Ferrari qui devint Bruni.
Robert Scoble a 6 887 “followers”, ce qui n’est pas très étonnant. Mais il suit 6 954 personnes ! Comment fait-il ?
Et vous, vous avez combien de “following” ? Vous arrivez à suivre ?
Le Palace, le Privilège, le Sept… Les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.
1982. Je m’ouvrais au monde. Il était beau, festif. Mais cela allait être de courte durée.
1983. Fabrice Emaer mourrait. J’étais rue Sainte-Anne.
1984 et après. La claque.
1986. Alain Pacadis crevait. La fin ultime des années Palace… J’avais 20 ans.
France 5 m’a fichu un petit coup de nostalgie dans la gueule ce soir.
LES ANNÉES PALACE
Documentaire de 81’ écrit par François Jonquet, réalisé par Chantal Lasbats, et coproduit par Les Films de La Perrine / INA / Forum des Images / G3, avec la participation de France 5 et du CNC et le soutien de la SACEM. Production déléguée : Dominique Boischot, Florence Marchal et Pierre Gaucher. Production : Francis Margnoux. Direction de production : Marcela Brzovic et Annie Schuchman. Production associée : Christiane Graziani. Musique : Gérard Cohen-Tannugi et Franck Argier. Narration : Bernadette Lafont. 2005.
Quintessence de la fête mais beaucoup plus qu’une simple discothèque, Le Palace est le symbole d’une époque : les années 80, que les historiens font naître dès 1978, année d’ouverture de la célèbre boîte de nuit. Elle fut un lieu de convergence, cristallisant nombre de courants, d’attitudes et de modes. Le Palace fut aussi un lieu d’inspiration et une matrice dont sont issus certains des artistes les plus célèbres d’aujourd’hui. C’est le versant doré de cette décennie qui est présenté dans ce documentaire, années hédonistes de l’avant-sida, années où la libération sexuelle semble un acquis. Le Palace incarne aussi l’utopie d’une vaste fête démocratique où riches et pauvres se fondent dans l’ivresse de la nuit. Le concept du Palace, son origine, son extraordinaire succès, ses vicissitudes, y sont relatés en profondeur. Et le climat de ces nuits exaltantes et oniriques, restitué au plus près. Dans ce documentaire, ce lieu des ’eighties’ est mis en perspective avec son époque : l’art, la musique, la mode et la politique au tournant des années 70 / 80. C’est donc un film d’histoire où la petite et la grande Histoire se mêlent. Des films d’archives, des films inédits tournés par les acteurs de cette aventure, de nombreuses photos, des musiques de l’époque restituent Le Palace. À l’image de ce dernier, grand melting-pot éclectique, personnalités et membres de l’underground témoignent.
Un peu du Palace ici.
Philippe
Fabuleux ! Et en plus je retrouve un ami grâce à vous. Merci beaucoup. Bon réveillon.
Ombre
Et pour ceux qui sont sous Mac Os X : il suffit d’utiliser la palette de caractères et de taper dans la zone de recherche « THIN SPACE », « EN SPACE », etc. Et pour les avoir tous « space ». ;-)
celui
Il ne manque plus que les tirets en typographie française !
Jean
Pour les amateurs, j’ai réalisé une page autonome — avec tous les liens kivonbien pour naviguer dedans — dudit « Petit guide typographique » que vous pouvez sauvegarder en local afin de l’avoir toujours sous la main. Il suffit de sauvegarder la page web.
Jean
Retour d’expérience sur le Queen Vous n’êtes pas dupe le Queen nous prend et nous a toujours pris pour des vaches à lait : entrée à 20 euros, un vestiaire exagérément cher 3 euros l’article 6 euros le gros sac (pour eux gros c’est la taille au dessus d’un portefeuille…), 18 euros pour moi cette semaine j’étais encombré.. 15 euros toutes les boissons même pour une bière ok on connait les tarifs. Ok pour les vaches, mais sommes nous des chiens? Cette semaine le comble de l’horreur, si tu veux boire de l’eau, plus de verre d’eau au bar on vous donne un verre vide et on vous demande de vous servir direct dans les toilettes…. Mais ou sommes nous ? I dream, je rêve.. Mais non la réalité du moment. Amis clubbeur à éviter dans de pareilles conditions. Décidément avec des attitudes pareilles pas prêt de devenir la capitale de folles nuits notre Paris.
Blah ? Touitter !