Sur le fond, Internet ne révolutionnera donc pas la manière de faire de la politique ?
Il faut sortir du fantasme de la toute-puissance du tuyau pour transformer la politique. Comme il faut sortir de l’illusion de croire que, si on contrôle un média, on contrôle les consciences. Ce n’est pas parce que l’on tient des groupes de communication que l’on tient le pays. On ne tient pas les peuples (sauf en cas de dictature, et encore) par la concentration des médias. Le silence du récepteur ne veut pas dire adhésion aux messages qu’il reçoit, surtout s’ils vont tous dans le même sens. La communication politique est un jeu compliqué à trois acteurs — hommes politiques, médias et opinion publique. Attention au déséquilibre, dont aucun ne sera finalement bénéficiaire.[…] Comment les choses vont-elles évoluer selon vous ? Dans moins de cinq ans, l’engouement actuel pour les nouveaux modes de communication interactif va se relativiser. Les hommes politiques auront une utilisation plus sélective d’Internet. Ils vont réaliser que leur crédibilité ne dépend pas de l’usage des technologies mais de leur capacité d’action et de conviction. Les citoyens n’accordent finalement leur confiance à un homme politique qu’en fonction des choix qu’ils ont fait et de ce qui a été accompli.
[Écrans.fr, Nathalie Raulin : entretien avec Dominique Wolton.]
La rengaine habituelle de Wolton : il confond impact de l’internet sur la politique et usage par les politiques de l’internet, et explique qu’au fond, ça change pas grand chose ma brave dame, sans tenter un instant de penser ce qui pourrait changer.
On en a l’habitude. Ca lui permet d’avoir une visibilité que de tenir un discours de grincheux, et de démissionner de sa mission d’étude du phénomène. Ridicule, comme d’habitude.
Mon commentaire n’a aucun rapport avec le sujet (ou si peu) mais m’en évoque un autre.
Les érudits (old school) n’ont plus (ou moins) le monopole de l’expression publique car ils rencontrent la contradiction.
La contradiction c’est le fondement même d’une frange des érudits (new school) qu’on peut trouver sur les blogs.
Alors je me demande, c’est quoi la prochaine génération qui rendra nos érudits (new school) “has been” comme Nicolas/versac vient d’en faire une démonstration avec son commentaire?
Démonstration ? Si l’érudition se perd, que dire de la capacité de raisonner.
On ne peut limiter Internet au seul média et le canal de transmission (l’infrastructure) est à distinguer des applications (les services). Il convient d’analyser les possibilités offertes par l’ensemble des applications qui se développent avec les possibilités offertes par le Web 2.0 (réseaux sociaux, blog, wiki, microblogging, etc.) dans lequel la notion du village mondial de Marshall Mc Luhan prend enfin tout son sens.
Le Web permet d’élargir le champ des possibles pour la politique (le nombre de soutiens affichés pour Barack Obama sur Facebook par exemple a influé sur l’agenda médiatique, les vidéos de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy que l’on pouvait retrouver sur YouTube ont eu des impacts notables quant à leurs côtes de popularité, etc.). Je consacre d’ailleurs un chapitre “Internet et politique” dans mon dernier livre “Web 2.0 et au-delà - Nouveaux internautes : du surfeur à l’acteur” chez Economica.
df-)
Cette ville distendue est tuante, partout la foule, une foule très jeune, beaucoup de jeunes filles… Vous ne le répéterez pas à ma fiancée ? Me semble que je n’ai jamais autant regardé les filles. Je suis un vieux monsieur normal, à la concupiscence discrète ; je pratique comme tout un chacun le petit regard mine de rien quand un cul exceptionnel vient à passer, mais ici, mon ami, le torticolis me guette. L’impression générale qu’elles sortent toutes du même magazine pour jeunes filles, la jupe écourtichée, souvent montées sur des talons qui les font tanguer, et un tel air d’innocence qu’on leur donnerait Confucius sans confession.
[…] Je n’ai pas osé non plus laisser de graffiti. C’eût été celui-ci – il est de Su Dongpo, qui est Chinois : À quoi comparerai-je la vie? À un oiseau qui se pose un instant sur la neige, y laisse l’empreinte de ses pattes, puis s’envole on ne sait où.
[Pierre Foglia : “Place Tian’anmen, la suite”.]
“Concupiscence”. J’adore ce mot.
L’impression générale qu’elles sortent toutes du même magazine pour jeunes filles
Elles sortent toutes de la même clinique oui… sinon je ne vois pas comment il a pu trouver des “culs exceptionnels”…
“L’impression générale qu’elles sortent toutes du même magazine pour jeunes filles”.
Ce n’est pas le même type qui se plaignait des poncifs, banalités et généralités sur la Chine ?
Et ce monsieur a-t-il vu en allant à New York que tous les Américains sont des cow-boys? Heureusement que Damien B est là pour relever le niveau question préjugés et amalgames! sic
En conclusion, s’il s’avérait effectivement que, chaque jour, près d’un million de blogueurs passaient environ 1h à bloguer ou à lire les tribunes des collègues à droite ou à gauche, le manque à gagner pour l’économie nationale serait alors de 9,63 Milliards d’euros par an (1 million x 9635 euros = 9,63 Mds €).
Le prix de la démocratie et de la liberté d’expression ?
[ÇaRéagit : “Les blogueurs coûtent 9,6 Mds d’Euros à l’économie”.]
Calcul à la … Tant qu’à calculer comme un bourrin, tu reviens à la fin du 19ème siècle où le travailleur trimait, mangeait, dormait et rien d’autre ! Alors là, c’est bien plus que 9 milliards que l’on ne perd plus !!!
Tu veux que j’appelle des collègues commenter chez toi? Parce que là c’est rance comme atmosphère :)
Toujours ce mythe du travailleur qui devrait être 100% « productif » dès qu’il franchit les grilles de l’usine. Du grand portnawak de petits branleurs. On attend avec impatience le prochain maronnier sur les bienfaits du numérique dans l’économie de la connaissance dans nos sociétés qui ne produisent plus de biens manufacturés, ou encore comment le télétravail permet de faire travailler les gens plus longtemps en récupérant sur leurs heures de transport et en brouillant les frontières travail/maison…
d’accord avec padawan…la production est rarement en volume mais surtout en tache…en allemagne un type qui fini tot c’est un mec qui bosse vite et bien,en france si tu fionis pas tard t’es un gros fainéant, peu importe que tu sois moins productif que ton collégue parti une heure plus tot…
Et surtout en Allemagne, ils n’ont comme chez nous le cadre au forfait annuel (ou alors de manière extrêmement moins répandue), vous savez, ceux qui sous couvert de gérer leurs horaires finissent en fait par péter tous les plafonds légaux en terme de volume hebdomadaire et de temps de repos.
Embruns tes lecteurs ont il un peu d’humour ou sont ils désespéremment aigri ?
Parler de cout n’a pas de sens si on ne prend pas en compte ce que cela rapporte. On peut faire le même raisonnement avec la télévision: les blogs représentent un énorme espace de publicité personnalisé (temps de cerveaux toussa), la publicité pouvant être directe (google) ou indirecte (quand le maitre des lieux parle de ses lectures de vacances). Bref, aller sur des blogs, cela fait aussi tourner l’économie.
La vraie question est évidemment de savoir si c’est plus efficace que de regarder TF1.
@Seb : les aigris sont à gauche, et à droite ils n’ont pas le sens de l’humour.
@Seb : oh si c’était drôle ! Presqu’autant que quand les gens de gauches comparent les indemnités des grands patrons aux salaires de leurs employés et que les aigris de droite les taxent de démagogie au lieu d’apprécier l’humour de gauche.
« Le sucre serait trop cher, si l’on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves. »
Pour la plupart d’entre vous il se trouve que vos commentaires sont ridicules. Prenez le temps de lire l’article en entier et pas seulement la copié collé réalisé par embruns. Vous y decellerez l’humour et la légéreté dont manque cruellement vos commentaires !
Il est bien évident qu’il est impossible de chiffrer la chose précisément. Cessez de faire d’un simple article humouristique une question philosophique ou idéologique.
Humour ou pas il y a aussi bien des blogueurs actifs et salariés qui de leur lieu de travail ne peuvent ni consulter ni mettre à jour le moindre billet.
PS : Serais-je la seule à ne même pas pouvoir du bureau consulter ma messagerie personnelle, non pas techniquement (encore que, je crois me souvenir qu’on ne pouvait même pas envoyer de mail, juste lire, et les bons jours (et en cas d’urgence et de trucs spécifiques et sérieux) imprimer), mais par opposition hiérarchique ?
@Seb: Bloguer est une activité que les gens font pour leur loisir ou pour se changer les idées pendant une pause au boulot. Suggérer comme tu le fais que ça pénalise l’économie française, c’est vulgaire et ne t’en déplaise, c’est très marqué idéologiquement. Alors ne t’étonnes pas si les commentateurs réagissent justement sur ce versant idéologique et ne t’étonne pas si tu t’en prend plein la gueule.
Au fait, tu devrais envoyer ton CV à Jean-Pierre Pernaut, il cherche peut-être des chroniqueurs pour Combien Ca Coûte…
@Gilda: Effectivemment c’est possible. Jetez pourtant un oeil aux heures de diffusion des billets dans la micro blogosphère politique (pour parler ce ce que je connais) et vous vous rendrez compte qu’une large partie de ce genre de blogueurs ou enregistre leurs billets ou les publient en plein milieu de journée. Un commentaire sur mon blog me signale qu’une étude (largement plus sérieuse que la mienne) fixait à 25% la part du temps dépensé en surf perso aux US…
@ Pascal: veuillez m’excuser que mon billet (qui, je le rapelle pour les derniers vieux cons de votre style) n’est qu’un billet humouristique qui coupe large les chiffres et en sort une conclusion bancale ne soit pas à la hauteur de votre intellect surdimensionné.
Je suis moi même blogueur (fut-il piètre) comment pourrais je critiquer une manière de faire que j’applique dans ma vie quotidienne ? A moins d’être stupide.
@Seb: Ce n’est pas le calcul qui horripile les commentateurs ici, je suppose que tout le monde a bien compris qu’il était plus qu’approximatif et sans la moindre valeur. C’est l’idée même de faire ce calcul qui dérange. Mais ça ne m’étonne pas que tu ne comprennes pas pourquoi.
(hum, l’anonyme au dessus, c’est moi)
Le problème est que pour avoir un chiffre qui ressemble à quelque chose, il faut aussi valoriser le temps gagné à ne plus faire d’autre chose. Par exemple, bloguer me permet de :
On voit rapidement, à ce bref recensement, que le temps passé à bloguer n’est absolument pas perdu pour l’économie, d’autant qu’à titre personnel, les blogueurs en profitent eux-mêmes. Enfin, je n’ai pas l’impression que ma productivité ait particulièrement baissé, c’est juste que le temps que je passais pour me détendre sur le net, pour m’engueuler sur la politique avec mes collègues ou pour les accompagner en pause cloppe comme je le faisais avant, je le passe désormais à bloguer.
Il s’agit donc de la même quantité de temps, mais elle est juste reorientée bloging, elles est investie diffemment. Elle n’est donc pas perdue.
@ Pascal: Comme quoi on peut aussi être courtois dans les commentaires ? Je comprends bien le soucis. C’est vrai que s’il y a une critique à faire c’est bien celle la. L’idée m’est venue comme cela, car tout a un cout.
@Poyldamas: C’est vrai que le blogging inclue toutes ces économies. Même si je reste pour ma part persuadé que le blogging ne réduit pas la recherche d’information bien au contraire. Encore une fois, ce billet léger n’a vraiment pas pour objet de considérer le blogging dans un système général mais bien de s’amuser à donner un cout par le transfert de temps qu’il implique.
L’idée m’est venue comme cela, car tout a un cout.
C’est vrai que tout a un coût. D’ailleurs ça te revient à combien de faire le service après vente de ton billet ? Ca commence à te revenir cher là.
Suis-je vraiment le seul à avoir bien rigolé en lisant cet article, qui de toute évidence, n’est pas sérieux ?
Enfin bon, j’en retiens que quand on veut faire de l’humour dans un blog, il faut vraiment le signaler en gros, sinon il y aura toujours des gens pour vouloir absolument y voir un premier degré et s’insurger.
Seb, tu aurais du utiliser les smileys, c’est grossier, mais au moins c’est clair. :]
Suis-je vraiment le seul à avoir bien rigolé en lisant cet article, qui de toute évidence, n’est pas sérieux ?
Depuis quand “pas sérieux” est synonyme de “humoristique” ?
Heu, êtes-vous justement, “sérieux” ? Ou êtes vous en train de faire de l’humour ?
Non parce que, “sérieux” est un antonyme de beaucoup de choses et notamment de : amusant, badin, badinage, bénin, bêtise, blague, blagueur, bouffe, bouffon, bouffonnerie, burlesque, caprice, cavalier, chanson, clown, cocasse, comédie, comédien, comique, coquin, coureur, crapule, crapuleux, croustilleux, débauché, dégoûtant, dérision, dérisoire, désinvolte, désinvolture, dissipé, distrait, distrayant, drôle, égrillard, enfantillage, enjoué, enjouement, épate, étourderie, étourdi, évaporé, facétieux, fantaisiste, farceur, faux, folâtre, folichon, folie, fou, foufou, frivole, frivolité, fumiste, fumisterie, futile, futilité, gai, gaieté, gamin, gaulois, goguenard, gratuit, graveleux, grivois, grivoiserie, grotesque, guignol, hâbleur, hilarité, humoristique, humour, hurluberlu, imprudence, inconséquent, insouciant, ironie, ironique, léger, légèreté, leste, libertin, mondanité, mutin, négligence, négligent, plaisant, polisson, puéril, puérilité, récréatif, rieur, rigolo, rire, risible, simulé, spécieux.
Tout comme sont antonymes de “humoristique” les mots : ennuyeux, sérieux, triste. Et d’ailleurs “humour”, toujours selon le cnrtl n’a qu’un antonyme : sérieux.
Alors, s’il est évident que “pas sérieux” n’est pas que synonyme de “humoristique”, il me parait fort étrange de penser que “pas sérieux” n’est pas UN DES synonymes de “humoristique”. Après il est vrai, que “pas sérieux” est aussi synonyme de “travail mal fait”. D’ailleurs, c’est pour cela que j’ai choisi les termes “pas sérieux”, plutôt qu’”humoristique”. En effet, le travail de Seb n’est pas du tout sérieux, au sens “bien fait” (ses calculs sont manifestement bidons). Il ne le cache pas. Et il est en même temps “pas sérieux” au sens humoristique. Parce que l’aberration que représentent ces chiffres font sourire.
Bigre, que vous ne compreniez pas au premier abord que c’était une forme d’humour, ça passe. Mais qu’après que celui-ci soit venu dire haut et fort qu’il ne faisait pas un réquisitoire pour la remise en place de l’esclavage ou pour demander que tout les méchants blogueurs arrêtent de faire perdre des milliards à notre société, loué soit son nom, et aillent plutôt s’occupet de leur boulot. Une fois qu’il est venu expliquer qu’il ne fait pas l’apologie de la tautologie sarkozienne W+ = $+. Une fois tout cela, dit et explicité, pourquoi continuer à chercher des puces, sous prétexte qu’il soit honteux que monsieur Seb ai eu l’idée même de faire ce calcul… Ahh bigre, chercher ce qui ferait rigoler certaines personnes, moi par exemple, est un péché. Bouhou.
@ Kell: Tiens donc, un commentaire intelligent ! Enfin ! Oui, j’aurais du utiliser les bons vieux “lol” et autres “mdr” ce qui aurait été plus clair. Je crois que certains ne considèrent la blogosphère que comme un vaste endroit dans lequel il faut faire etat de toute sa puissance intellectuelle sans savoir, parfois, la mettre de coté pour rigoler un peu.
Dommage.
Houlà, quel long commentaire Kell, ça va commencer à revenir cher, ça doit être drôle je suppose.
Et quel est le manque à gagner dû aux pauses « café » et aux pauses « clope » ?
comme d’habitude on ne se penche pas sur les vraies questions : le manque à gagner causé par le temps passé à se raconter les potins de bureau en bureau, avec son corollaire “épier ses voisins d’espace de travail”, ça doit être bien pire :)
Photographie © Laurent Gloaguen, décembre 2006.
C’est beau l’amour.
Franchement, Pierre, à ton âge, chef d’entreprise, il faudrait être adulte un peu. Où as-tu cherché que je pourrais souhaiter, ne serait-ce qu’un instant, te casser la gueule ? Je te fous la trouille ? Voyons… L’air hélvète ne semble pas te réussir.
Philo
C’est pour tempérer la tendance ovarienne des blogs populaires d’overblog? ;-)
Blah ? Touitter !