Journal de bord

mardi 12 août 2008

Nouvelles géorgiennes (2)

L’objectif de la Russie n’est pas vraiment d’annexer ni la petite Ossétie du Sud, ni l’Abkhazie aux belles plages de sable blond, s’accordent la plupart des analystes russes. « L’idée russe jusqu’à maintenant était plutôt d’entretenir ces conflits pour les utiliser comme un moyen de pression sur la Géorgie » note Alexandre Konovalov, de l’Institut des évaluations stratégiques à Moscou. Petits, sans grandes ressources, ces territoires sont plus utiles à Moscou en tant qu’abcès de fixation, déstabilisant la Géorgie, plutôt que dissous dans l’immense Russie. […]

Un autre but de guerre de la Russie semble être de liquider Mikhaïl Saakachvili, bête noire de Moscou depuis la « Révolution des roses » de 2003. « On a envie de punir Saakachvili, ce mal absolu, ce nouveau Hitler du Caucase » avoue le député Sergueï Markov, proche du Kremlin, tout en reconnaissant que cette haine est un « piège ». Le régime autoritaire de Poutine s’est senti agressé par la révolution démocratique de 2003 en Géorgie (suivie de l’Ukraine en 2004) et résiste difficilement à la tentation de prendre une revanche. […]

« Moscou fait une démonstration de force destinée à l’Occident, analyse Maria Lipman, du centre Carnegie. Dans les années 1990, personne ne s’intéressait à ce que pensait la Russie, tant elle était faible. Au début des années 2000, quand Moscou a commencé à élever le ton, on continuait à ne pas tenir compte de ce qu’elle disait, au sujet de l’élargissement de l’Otan ou du Kosovo par exemple. La rhétorique n’a pas marché, maintenant la Russie passe à l’action ». Elle le fait d’autant plus résolument qu’elle a vu ces dernières années comment les Occidentaux n’avaient pas grand-chose d’autre que leurs divisions à opposer à ses bravades.

[Libération, Lorraine Millot : “Géorgie : que veut la Russie ?”]

« Le principal but des Russes est de changer le régime actuel, de montrer que la Russie est le patron, et que le Caucase, c’est eux, ils veulent se débarrasser du président Saakachvili, parce que c’est un leader national, qui refuse de se soumettre », résume le politologue Rondeli. « Poutine, qui est aux commandes de cette opération, dit qu’il apporte la paix, mais la Russie a toujours dressé les peuples du Caucase les uns contre les autres », poursuit-il, enrageant de voir Poutine donner des leçons humanitaires, « alors qu’il a sur la conscience les dizaines de milliers de morts de Tchétchénie ». Neslan, la journaliste de 24 Heures dit que « ce qui se passe aujourd’hui lui rappelle d’ailleurs beaucoup le début de la guerre avec les Tchétchènes, où au début, nul ne pouvait croire ce qui arriverait à Grozny ».

« Les Russes ont provoqué cette opération, en plein été, pour nous empêcher d’entrer dans l’Otan en décembre prochain, voilà toute l’histoire », juge pour sa part Nodar, un policier de 37 ans, qui colle là aussi aux thèses de Saakachvili. Ce point de vue est partagé par un diplomate européen de passage à Tbilissi, qui explique que « la Géorgie reste le seul vrai pays démocratique et pro-occidental de la région, une situation que la Russie ne peut accepter » dans son ancien pré carré. « Ils veulent revenir. Pour des raisons psychologiques, car les gens au pouvoir, dont Poutine, n’ont jamais accepté l’effondrement de l’URSS. Mais aussi pour contrôler les routes énergétiques du Caucase du Sud, où passent les seuls oléoducs que les Russes ne contrôlent pas. » Vladimir Poutine ne vient-il pas de déclarer haut et fort de Vladikavkaz, en Ossétie du Nord, que la Russie avait « toujours joué un rôle très important et très positif au Caucase, comme facteur de progrès et de stabilité ».

[Le Figaro : “La Géorgie, repliée sur sa capitale, s’attend au pire”.]

Selon un officiel polonais, les présidents de cinq pays de l’ancienne sphère soviétique, la Pologne, l’Ukraine et les trois états baltes, vont se rendre à Tbilissi pour soutenir la Géorgie.

1. Le 12 août 2008,
JP

Faut-il donc que le pouvoir souverain appartienne aux femmes?

Blah ? Touitter !

Grève chez 20minutes.fr

Les salariés du site internet du quotidien gratuit 20 Minutes ont entamé une grève reconductible lundi en fin d’après-midi pour protester contre la « mise à pied » de leur rédacteur en chef, Johan Hufnagel, ont-ils indiqué mardi dans un communiqué.

« La rédaction du site internet 20minutes.fr a voté une grève de vingt-quatre heures reconductible, par solidarité avec son rédacteur en chef, mis à pied ce lundi 11 août pour une raison que la direction a refusé de communiquer aux salariés », indique le communiqué.

La rédaction, qui précise que le site 20minutes.fr « n’est plus mis à jour depuis lundi 18 heures », réclame la levée de la mise à pied. La grève a été votée « à l’unanimité » de la vingtaine de salariés présents, a précisé à l’AFP un représentant des grévistes. Les salariés doivent se réunir mardi en fin de journée pour décider de la suite du mouvement.

[AFP.]

Attendons d’en savoir plus sur les raisons de ce lourdage.

Mise à jour : le rédacteur en chef de 20minutes.fr aurait été viré pour une histoire de boules, selon Marianne.fr. Le traitement humoristique d’un fait divers, la mort d’un joueur de pétanque qui a reçu une boule sur la tête, n’aurait pas été bien vu par les lecteurs et la direction. La phrase incriminée était : “D’après les premiers éléments de l’enquête, on ne sait pas s’il avait effectivement gagné son point”.

Est-ce pour avoir plaisanté sur la mort d’un joueur de pétanque par chute de boule que le rédacteur en chef de 20minutes.fr a été mis à pied par sa direction ? […]

Le surlendemain, lundi 11 août, Johan Hufnagel, responsable du site, se voit signifier une « mise à pied » par Corinne Serin, directrice de la rédaction du journal. Cette sanction est-elle liée, comme on a toutes les raisons de le croire, à cette affaire d’humour noir ? Toujours est-il que la direction de 20 minutes refuse de s’exprimer sur les raisons de cette décision. Hufnagel assure, pour sa part, n’avoir rien à se reprocher. Solidaire de son rédacteur en chef, la rédaction de 20minutes.fr s’est mise en grève lundi à 18 heures.

Hmmm… Je n’arrive pas à croire que ce soit le vrai motif. Ou bien il s’agit d’un prétexte.

1. Le 12 août 2008,
koz

Je l’ai rencontré une fois, je l’ai trouvé très sympathique. Mais sur le fond, que peut-on dire à propos d’une grève intervenant à propos d’une sanction dont on ignore le motif ?

2. Le 12 août 2008,
Laurent Gloaguen

On ne peut rien en dire, sinon constater la grève.

3. Le 12 août 2008,
Mry

Je connais bien Johan, le mec est vraiment bien. Je ne comprends pas mais je vais comprendre…

4. Le 12 août 2008,
NV

Drôle d’impression. Johan est un mec sympa, et, à ma connaissance, qyant une bonne vision - et qui a bien développé 20mn sur le web - mais on a peu d’informations sur le pourquoi-comment de cette grève. A suivre.

5. Le 12 août 2008,
Laurent Gloaguen

Ajouté une mise à jour, informations de Marianne.fr.

6. Le 12 août 2008,
Troll de premier choix

Si c’est vrai, ça me fout les boules !

Moralité : s’il est définitivement viré, il n’aura plus qu’à (se) tirer et à pointer (aux Assedic).

7. Le 13 août 2008,
narvic

La théorie “boulistique” de Marianne2 était assez fantaisiste, et d’ailleurs il ont fait machine arrière par une mise à jour en fin d’après-midi…

Je le suggérais dans l’après-midi… Augustin Scalbert met les pieds dans le plat ce soir sur Rue89 en évoquant clairement la thèse de la purge pour péché d’indépendance de Johan Hufnagel. On commence à en venir au coeur de l’essentiel…

Quand on commencera à parler de l’enjeu de la pub, je crois qu’on aura fait le tour du sujet. B-)

Blah ? Touitter !

Mauvais augure ?

Une partie du faux plafond de l’hémicycle du Parlement européen de Strasbourg s’est effondrée jeudi sans faire de blessé, a-t-on appris mardi sur le site internet www.strastv.com qui a diffusé des photos du sinistre.

Le Parlement européen n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet dans l’immédiat.

[AFP.]

Offensive anti-Lama

Sur les traces de Mélenchon, un article caricatural et polémiste chez Rue89, sous la plume de Patrick Hutin : “Pékin et le dalai lama ne peuvent se passer l’un de l’autre”.

Il faudrait que les Chinois s’en aillent, certes… Mais il fallait sans doute qu’ils viennent. Sinon, les Tibétains seraient encore des serfs — ce qu’ils étaient, que cela plaise ou non. Le régime communiste est détestable à beaucoup de points de vue, à commencer par celui des droits de l’homme. Mais le régime qu’il a blackboulé au Tibet était bien pire encore, spécialement de ce point de vue, en raison du degré d’assujettissement du Tibet à la classe des prêtres pour reprendre l’expression de Giuseppe Tucci.

Jusqu’à 1950, le Tibet était une théocratie obscurantiste maintenant le peuple dans un état d’ignorance et d’aliénation invraisemblables.

En 1950, le Tibet était sans doute une théocratie obscurantiste… Mais est-il raisonnable de penser qu’il n’aurait pas évolué en 60 ans ? (Le Québec était aussi assujeti à la classe des prêtres en 1950…) Et peut-on se féliciter que les Chinois aient imposé un autre modèle au prix de la coercition, de la violence et du sang ? Et la Révolution culturelle (combien de millions de morts ?), ça vaut mieux qu’un régime théocratique et moyen-âgeux ? Je n’ai pas les certitudes de Patrick Hutin.

Un être éveillé peut-être, mais éclairé ? Après soixante ans de « règne » de l’actuel dalai lama, au vu des résultats — la Chine est plus que jamais chez elle au Tibet —, on est en droit de se poser la question. Gyalpo Rinpoché, « Souverain très précieux » (dénomination employée par les Tibétains), a échoué. Comment ? En prônant, en imposant même la non-violence, seule voie possible. Tout en soulignant que la lutte armée serait suicidaire parce qu’inégale. Les Israéliens, les Palestiniens, les Irlandais, pour ne citer que ceux-là, s’en voudront d’avoir agi différemment. […]

L’erreur de la non-violence n’est pas seulement due à une défaillance du jugement. Elle tient aussi à une certaine hypocrisie du bouddhisme tibétain qui, sur ce point, ne se distingue guère des autres religions. Il réprouve la violence, mais comment s’est-il imposé contre le bön, la religion qui prédominait au Tibet au XIe siècle, sinon par la force et l’assassinat ? Et comment la lignée des gelugpa, les Vertueux (dite aussi des bonnets jaunes) à laquelle appartient le dalai lama, a-t-elle pris l’avantage sur les autres au XVIIe siècle (notamment celle des nyingmapa, les Anciens, dont le chef est le panchen-lama, deuxième autorité religieuse du Tibet) si ce n’est par le fer et par le sang… et avec l’aide des Chinois ? Et une fois sur le trône, histoire de ne pas se faire déloger, on trompète que la non-violence est sacrée. Malin, là encore.

Autant dire que Benoit XVI est l’héritier de la Sainte Inquisition et qu’il n’est donc pas légitime à prêcher la paix. Caricatural vous disais-je.

Au-delà du trait grossier, l’article de Rue89 souligne cependant un phénomène grandissant, la politique de “non-violence” martelée par le Dalaï Lama est de plus en plus contestée au sein de la jeunesse tibétaine, elle n’a effectivement pas fait ses preuves. “N’est pas Gandhi qui veut”, souligne acidement Patrick Hutin.

Sinon, pour terminer sur une note plaisante, ça m’a fait penser à Ségolène Royal qui disait que le Dalaï Lama était opposé au boycott parcequ’il était citoyen chinois… (Si, si, elle l’a dit.)

P.S. Pierre Haski, actuellement en Chine, s’émeut de cet article dans les commentaires. “Si on veut faire passer la cause du Tibet pour un affrontement entre deux monstres, l’un mystique, l’autre matérialiste, au moins qu’on expose les méfaits des deux.”

1. Le 12 août 2008,
fake segolene

Oui, Le Dalai Lama a une position très équilibrée sur l’affaire Tibet/Chine, et lui au moins rejette la violence et refuse de prendre partie catégoriquement contre l’un des deux camps. Voilà bcp de sagesse qui devraient vous inspirer…

Tout à fait, Benoit XVI est l’héritier de la Sainte Inquisition et n’est donc absolument pas légitime à prêcher la paix.

3. Le 12 août 2008,
Laurent Gloaguen

@Maxime Le Vrai : fait gaffe, Koztoujours est rentré de vacances.

4. Le 12 août 2008,
GreG

Pauvre Serge Lama, qu’est-ce qu’il vous a fait ?

Bon, je repasse plus tard pour lire l’article… :))

5. Le 12 août 2008,
Troll de premier choix

Quand Dalaï Lama fâché, lui toujours faire ainsi !

Blah ? Touitter !

Anti-French

Anti-French sentiment in the United States is the manifestation of Francophobia by Americans. It signifies a consistent hostility towards the government, culture, and people of France that employs crude stereotypes. [Wikipedia.]

1. Le 12 août 2008,
BrattyB

L’article de Wikipedia est un point de départ intéressant sur le sujet… je suis particulièrement friand des études sur la France à travers le prisme d’une culture étrangère. C’est toujours très “mind-expanding” de réaliser que certaines idées qu’on croit universelles, ou au contraire très personnelles, sont en fait uniquement celles de la culture d’un pays.

D’ailleurs, si un des brillants lecteurs d’Embruns connait de bons ouvrages sur le thème des français vus par les anglo-saxons, je suis preneur !

2. Le 12 août 2008,
Dam

BrattyB > il y a la plupart des bouquins de Ted Stanger (vision US) et de Stephen Clarke (Vision UK)

3. Le 12 août 2008,
Anne Onyme

C’est tout de meme tres relatif ces histoires de Francophobia. Pour ma part en 5 ans aux USA, tres peu de remarques desobligeantes. Plutot de la meconnaissance autour de la France, et des cliches franchement gentil d’autant plus que on ne les connait pas ( le han han han qui ponctuerait toute nos phrases marquant notre arrogance tres frenchy me fais plutot sourire)

En revanche les remarques des Francais face a mon depart aux USA sont assez incroyables elles : “desole, je pourrais pas venir te voir, je me refuse a visiter e pays de cons”, et regulierement je dois essayer de moderer les jugements de valeurs qui sont faits sur les americains qui seraient totalement idiots, individualistes et st incultes. Il y a du vrai, mais c’est toujours ultra exagere et sans contrepartie positive dans le discours.

@ BrattyB Ce site : http://www.miquelon.org te donnera bien des infos concernant la france vue par les usa (au travers des medias)

4. Le 12 août 2008,
Geabulek

Dans la catégorie des livres vu de l’étranger, “Les Français aussi ont un accent” de JB Nadeau (Québécois marié à une Canadienne anglophone) est assez intéressant et divertissant.

5. Le 12 août 2008,
Bob

Suffit de lire la fin de cet article, et les commentaires nauséabons qui s’ensuivent :

http://sports.yahoo.com/olympics/beijing/…

6. Le 12 août 2008,
BrattyB

Merci, j’ai déjà à peu près tout Stanger et Clarke ;)

7. Le 12 août 2008,
Nicolas

@BrattyB: ce n’est pas un livre, mais courrier international offre toutes les semaines une vision de la France vue de l’étranger.

8. Le 12 août 2008,
BrattyB

@Nicolas: les journalistes étrangers restent des journalistes ;) Je préfère les livres, qui succombent moins facilement à la tentation de superficialité.

9. Le 12 août 2008,
fake segolene

Houlà ce genre de sujet de billet, généralisateur à souhait, cela sent son “LePost.fr”

10. Le 12 août 2008,
Guillermito

Voir Miquelon, déjà cité, et Superfrenchie pour de jolies histoires de french-bashing aux US.

Anonymous : l’arrogance des français n’est que la partie la plus agréable de la francophobie. Le reste, c’est : on sent mauvais parce qu’il est bien connu que les français ne se lavent jamais (une fille que j’essayais de brancher par e-mail, apprenant ma nationalité, m’a demandé si j’utilisais du déodorant), et on est des lâches efféminés qui déposent les armes a la moindre frayeur militaire (“surrender” est le mot le plus associé a la France dans les blagues stupide - voir la dernière phrase de l’article cité plus haut de Yahoo Sports, et les 3000 commentaires).

Le french-bashing latent a explosé depuis la guerre en Irak, surtout chez les républicains qui n’ont jamais digéré l’opposition de Chirac. “He looks French” est même devenu une insulte pendant les campagnes électorales.

Le french-bashing aux US, c’est un peu comme le racisme en France. Ca ne disparaîtra pas de sitôt.

11. Le 12 août 2008,
Raveline

@BrattyB : il y a eu un très bon article de la question par Timothy Garton Ash, autour de 2004-2005, paru dans la New York Review of Books. Je crois qu’il a été traduit dans Commentaire.

Sur le reste. Je ne crois pas qu’il existe une francophobie très prononcée aux Etats-Unis, malgré quelques vagues, ça et là ; mais enfin bon, on ne peut pas dire que les français soit exemplaires dans le philoaméricanisme.

Par contre, ce qui me frappe, c’est que la parole des hommes politiques américains au pouvoir peut être extrêmement désobligeante. Il est peut être déplaisant, pour un gouvernement américain, d’entendre Villepin parler “du haut d’un vieux pays” (argument d’une bêtise infinie, mais passons) ; mais c’est autre chose que Colin Powell (alors SoS) disant de Hubert Védrine qu’il “a ses vapeurs”. Je ne crois pas qu’il y ait eu de propos équivalent, dans la grossièreté, côté français.

12. Le 12 août 2008,
Raveline

Addendum : dans la période récente, j’entends. Je crois me souvenir de quelques propos de De Gaulle qui n’étaient pas très amicaux.

13. Le 13 août 2008,
jm

@BrattyB: “Au contraire: figuring out the French” est intéressant (c’est un peu orienté business). Sinon, “Paris to the moon” si tu préfères la fiction.

14. Le 13 août 2008,
Maurice

je ne comprends pas comment on ne peut pas nous adorer, plein de contradictions. Une histoire plein de rebondissements (on perd la première manche de la seconde guerre mondiale avant de finir à la table des vainqueurs à Berlin), des sportifs surdoués qui finissent derniers (Manaudou), un président de droite qui adore Zapatero et Tony Blair, une langue plein de subtilité qui est mieux appréciée par les étrangers que nous-mêmes, un facteur qui se rêve président, une peur de la mondialisation alors qu’Air-France est la première compagnie aérienne d’Europe, Airbus l’un des plus gros constructeurs d’avions, Ariane, Carrefour, deuxième derrière Walmart, Areva, … Bref, tout un monde de contradiction.

15. Le 21 août 2008,
Manu

Les américains nous aiment bien : [bill maher on france](

http://www.dailymotion.com/video/x23lvnbill-maher-defend-la-francenews)

Blah ? Touitter !

Méfiance

Comme tous les métiers, le journalisme a ses bons et ses mauvais éléments. Comme tous les métiers peu valorisés et mal payés, il a une proportion significative de gens qui le pratiquent sans passion, pour une raison purement alimentaire. Il faut le savoir, et toujours partir du principe qu’un journaliste fera n’importe quoi avec vos propos. Et dès lors, sans être paranoïaque, rester vigilant sur ses intentions et celles de son journal. […]

Certains journalistes se plaignent qu’il devient de plus en plus difficile de recueillir des témoignages. Ils n’ont pas à chercher bien loin pour savoir pourquoi, et ce qu’ils doivent faire pour regagner une confiance qui se perd de plus en plus et qu’ils détruisent par eux-mêmes.

[Padawan.info/fr : “Pierre Le Coz, vice-président du Comité national d’éthique, piégé par Le Point”.]

1. Le 12 août 2008,
Damien B

C’est marrant, on pourrait remplacer “journaliste” par “informaticien”, l’article pourrait rester quasiment identique.

2. Le 12 août 2008,
Kell

Comme tous les métiers, celui d’informaticien a ses bons et ses mauvais éléments. Comme tous les métiers peu valorisés et mal payés, il a une proportion significative de gens qui le pratiquent sans passion, pour une raison purement alimentaire. Il faut le savoir, et toujours partir du principe qu’un informaticien fera n’importe quoi avec vos propos [systèmes/données/logiciels?]. Et dès lors, sans être paranoïaque, rester vigilant sur ses intentions et celles de son entreprise d’informatique/site web 2.0/boite de consulting? . […]

Certains informaticiens se plaignent qu’il devient de plus en plus difficile de recueillir des témoignages[réparer des ordinateurs/developper des logiciels/créer des starts-up/inventer des services?]. Ils n’ont pas à chercher bien loin pour savoir pourquoi, et ce qu’ils doivent faire pour regagner une confiance qui se perd de plus en plus et qu’ils détruisent par eux-mêmes.

Modification d’un article de Padawan.info/fr : “Pierre Le Coz, vice-président du Comité national d’éthique, piégé par Le Point” sur une idée de Damien B chez Embruns.

Vous trouvez vraiment, que informaticien et journaliste sont interchangeables dans l’article de Padawan ?

Non il ne le sont pas. Mais alors pas du tout. D’abord, parce que le métier d’informaticien n’est pas le métier de journaliste, ce dernier, est très particulier, couvert par toute une série de règles éthiques, et soumis à une autorégulation que le métier d’informaticien en connait pas. De plus, il n’y a pas UN métier d’informaticien, on ne peut pas définir simplement un informaticien, parce que ça peut toucher à des dizaines de métiers parfaitement différents… Alors que les journaliste ont un dénominateur commun bien plus consistant que juste : Métier lié à l’informatique (comme c’est le cas pour les informaticiens).

De plus le métier d’informaticien en ce moment marche plutôt très bien. Il n’y a pas de crise du secteur informatique… alors que l’on ne peut pas dire là même chose d’un secteur de l’information.

De plus, il n’y a pas vraiment de crise de confiance dans l’informatique comme c’est décrit par Padawan… sans quoi, on serait déjà dans la fameuse explosion de la Bulle 2.0. Au contraire, le marché informatique fleurit parce que les investisseurs et les clients font confiance (peut-être même trop) au modèle.

Nan mais je vous jure… on entend de ses aneries des fois… surtout cette mode stupide qui est apparu depuis quelques semaines de dire d’un article posté sur un blog : “Oh tu remplace ce mot par tel autre et c’est tout pareil”… Non désolé, ce n’est pas le cas. C’est même très loin de l’être, surtout pour ce cas précis. Et en règle générale ce n’est jamais le cas.

Les mots ne sont pas interchangeables.

3. Le 12 août 2008,
Kell

Oula, désolé Laurent, mais mon commentaire je crois qu’il a tout cassé là XD.

(J’aurais du faire un peu de mise en page et me relire… pff dommage qu’on ne puisse pas éditer)

4. Le 12 août 2008,
Laurent Gloaguen

(Je répare…)

5. Le 12 août 2008,
padawan

@Damien B : portnawak. Prends tes illusions pour des réalités si tu veux, mais va falloir étayer un poil ta comparaison entre deux professions et deux contextes qui n’ont vraiment rien à voir les uns avec les autres.

6. Le 13 août 2008,
Damien B

@Kell

Réaction tout à fait amusante de la part de quelqu’un qui se plaignait l’autre jour du manque de sens de l’humour des commentateurs d’Embruns. Comme quoi, la poutre, la paille, tout ça tout ça.

@padawan

Prends tes illusions pour des réalités si tu veux.

Remarque très populaire, j’ai eu en effet l’illusion un jour tu arrivais à exprimer un désaccord sans traiter ton interlocuteur de débile qui ne comprend rien à rien. Hélas, cette réalité n’est jamais arrivée.

mais va falloir étayer un poil ta comparaison entre deux professions et deux contextes qui n’ont vraiment rien à voir les uns avec les autres.

C’est justement ça qui fait le sel d’un remplacement de mot, sinon ça n’aurait strictement aucun intérêt. Maintenant si les problématiques d’écoute du client, de la qualité de la retranscription de sa parole, et de la perte de confiance d’icelui à l’égard de son interlocuteur ou du public (les utilisateurs finaux) n’évoque rien pour toi, et bien c’est très bien, je vois qu’on a un utilisateur de Notes de satisfait de plus.

7. Le 13 août 2008,
padawan

Pardon, j’aurais dû écrire : prends ton cynisme pour une réalité si tu veux ;-).

8. Le 13 août 2008,
padawan

Plus sérieusement Damien B, je ne t’ai pas traité de débile, j’ai juste écrit que remplacer journaliste par informaticien dans mon propos, c’était n’importe quoi. Ce que Kell démontre par ailleurs. Et « [c’est] ça qui fait le sel d’un remplacement de mot » en guise d’étayage, ça fait un peu court. Si c’est juste pour dire qu’il existe des gens qui travaillent sans passion dans des jobs alimentaires, on peut y mettre gaiement ce qu’on veut comme métier. Souffre juste que, étant l’auteur de ce texte, j’exprime quelque peu mon désaccord à ce qu’il serve de fourre-tout à ton cynisme.

Et aller placer une référence à Notes pour te justifier d’un parallèle tordu, ça mérite qu’on invente le point Lotus, tiens :-p.

9. Le 13 août 2008,
Damien B

@padawan

Mince, il fallait lire le commentaire de Kell… pourtant il manque sérieusement d’humour :) Mais sinon le parallèle ne se limite pas au job alimentaire, mais bien aux déformations apportées par les informaticiens aux propos de leur client, que ce soit par incompréhension, par paresse ou pour pousser leur agenda (comme l’Entreprise 2.0).

10. Le 13 août 2008,
padawan

Oui mais non, les rapports de force ne sont pas comparables. Certes, et encore une fois ça existe dans plein de métiers, il y a de bons et de mauvais informaticiens, mais la relation client/fournisseur n’a rien à voir avec celle de journaliste/interviewé. Quand tu es un client un peu concerné et pas entièrement bailloné par ta structure, tu surveilles tes projets informatiques comme le lait sur le feu sans faire une confiance aveugle à la “machine” et tu as des moyens de pression (par exemple ne pas payer :p) et de rectification (la phase de recette a son importance). Et surtout, c’est toi le client, tu as normalement un droit de regard sur le résultat. Dans le cas des journalistes, tu n’as qu’un droit de réponse, une fois placé devant le fait accompli, et en place publique en plus.

11. Le 14 août 2008,
Damien B

La différence est plus que l’interviewé est plus à même de détecter que le dialogue a été distordu, que le client. C’est ce qui rend souvent nécessaire la présence d’un tiers pour valider cela, alors que normalement l’interviewé maîtrise suffisemment la communication écrite et le sujet traité (on espère) pour faire ce travail lui-même. Après c’est sûr que le client a normalement un droit de regard, c’est pour ça qu’on vend de la garantie. Voilà ce qui manque au journalisme : une garantie un peu plus étendue que le droit de réponse.

De toute façon on s’en fiche un peu, la presse se meurt, et la foule intelligente emmémée va la remplacer.

Blah ? Touitter !

Journalistes tués à Gori

Non, tous les journalistes ne sont pas des stagiaires de 22 ans qui chassent en meute derrière leur clavier, il y en a qui prennent des risques pour rapporter de la matière brute plutôt que de traficoter des dépêches d’agences. Ce qui n’est définitivement pas le même métier. Deux journalistes, un Néerlandais et un Géorgien, seraient morts ce matin sous un bombardement russe.

En parlant de journalistes courageux, une pensée pour Anna Politkovskaïa (1958-2006) qui dénonçait le “système Poutine” et les exactions en Tchétchénie.

Et nous n’avons toujours pas d’images de Tskhinvali, ville soit disant rasée par les “méchants Géorgiens”…

P.S. Et à 20 heures, la rédaction de France 2 ouvre son journal sur… Laure Manaudou.

P.S. bis. Et je ne sais pas si France 2 était bien inspirée d’inviter Salomé Zourabichvili en plateau, femme qui milite pour le retour de la monarchie en Géorgie. Au moins, Salomé Zourabichvili s’est abstenue de déclaration outrancière comme elle a déjà fait. C’est déjà ça de gagné.

1. Le 12 août 2008,
GreG

… oui on les appelles des “grands reporters” si je ne m’abuse, et ils méritent vraiment ce titre de noblesse, noblesse d’esprit et de coeur.

Je viens de voir à télé un autre journaliste blessé dans le dos par un éclat d’obus et qui étaient en train de se faire évacué en hâte dans une voiture de police.

2. Le 12 août 2008,
GreG

(oh la la… bonjour les fautes, ça va pas moi)

3. Le 13 août 2008,
narvic

Le problème, c’est que ce journalisme-là coûte très cher : ça peut monter à plusieurs milliers de dollars par jour rien que pour les assurances dans les zones de conflit, sans parler du reste…

Seuls les très grands médias peuvent encore financer cette information, et la tendance aux Etats-Unis est de réduire considérablement toutes ces dépenses liées à la couverture de l’information internationale, car de moins de moins de médias en ont encore les moyens.

Sur le web, aucun média n’a de tels moyens, et aucun ne les aura vraisemblablement avant longtemps.

Ça signifie qu’il y a un fort risque que nous soyons en train de vivre les derniers feux de ce journalisme-là.

A moins d’accepter de le payer en ligne à son prix, c’est à dire très cher, et ça veut dire aussi que ça sera pas pour tout le monde… Un reportage pro à Bagdad ou en Ossétie pour les 1,30€ d’un journal disponible dans tous les kiosques, c’est probablement bientôt fini…

La bonne nouvelle, c’est que ça fera moins de mort. La mauvaise, c’est qu’au prix que les gens sont prêts à payer l’information sur le net (c’est à dire rien, nada. Gratuit), ils n’auront qu’un “journalisme en chaussons” selon la formule assassine de l’ami Gunthert

4. Le 13 août 2008,
Le Nonce

Il y a peu d’images de Tskhinvali, c’est vrai. Le pire est qu’il y en a quand même, mais que pour les trouver, faut les chercher longtemps… Ce que l’on voit n’a pas l’air terrible, mais pas arasé non plus.

Je note que la trentaine de milliers de réfugiés sud-ossètes, chiffre confirmé par le HCR, n’a pas non plus eu droit au succès médiatique. Ils ont pourtant commencé à fuir dès vendredi matin, avant les réfugiés géorgiens.

Agence russe RIA Novosti : un diaporama Attention, RIA Novosti est aussi indépendante que Xinhua.

Agence Reuters : quelques images à piocher dans ce diaporama

Agence AP : reportage rédactionnel et photo, 13/8

The Guardian : reportage sur place, 13/8

Globe & Mail : reportage, 13/8

On ne peut pas dire que la ville ait l’air en grande forme. Les “officiels” sud-ossètes disent que la ville est détruite à 70%. Ils parlent aussi de 1.500/2.000 morts. Il sera intéressant de voir quel sera le bilan réel en fin de course - si on le peut.

Pour l’heure, Tskhinvali est totalement sous contrôle des militaires russes, qui apparemment viennent juste d’ouvrir la zone aux journalistes étrangers (dont AP, Guardian, G&Mail), sous conditions.

Reuters dixit (12/8, 20 h 48) : “L’armée russe a escorté mardi un petit groupe de journalistes étrangers autour de Tskhinvali à bord d’un transport de troupes blindé, contrôlant soigneusement l’itinéraire et l’emplacement des haltes”.

La source Reuters ici

Depuis Grozny, les Russes ont l’air d’avoir fait des progrès du côté du contrôle des médias sur la ligne de front…

Quant à savoir qui a fait quoi, c’est encore une autre histoire.

Blah ? Touitter !

Au parti socialiste…

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Au Parti Socialiste, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Au Parti Socialiste, tout le monde a beaucoup de bonnes idées, tout le beau monde respecte toutes les belles idées de ses beaux camarades. Il est venu le temps d’ouvrir les yeux, et de rendre hommage à ce merveilleux parti que nous devrions tous soutenir. Une grande injustice que de ne pas avoir encore vu le Parti Socialiste être récompensé du Prix Nobel de la Paix.

Au Parti Socialiste, les militants s’aiment. Comme à l’église, les socialistes aiment communier dans la sérénité pour aider le monde à aller mieux. Il arrive parfois, mais alors très rarement, qu’un socialiste médise sur un autre socialiste. Alors il s’en veut tellement qu’il ne peut supporter ce lourd fardeau, et comme la culpabilité est trop pesante, il ne tarde guère à présenter ses excuses, lesquelles sont bien rapidement acceptées. Point de rancune ni de conflits enfouis au Parti Socialiste, l’union et la paix des esprits prévalent.

Etc. Allez lire le reste, c’est dans la même lignée et gentiment méchant. Ça se boit comme du petit lait.

Cela dit, lorsque nous pensons à certains blogueurs étiquetés socialistes, nous sommes vraiment loin du Club Med… Violences, insultes, propos orduriers, procédés avilissants, attaques dégradantes, coups fourrés, absence de morale, haines instestines et règlements de comptes à tout va (je n’ai pas dit “procès staliniens”, hein…), politique du “tout est permis” du moment que c’est pour la bonne cause… Rien de très bisounours.

Je ne fais pas de “name dropping”, je suis persuadé à 100 % que les principaux interessés vont se reconnaître.

1. Le 12 août 2008,
Raveline

“Petit, petit, petit, petit…” fait Embruns en attirant amoureusement le Troll.

2. Le 13 août 2008,
Lancelot

les trolls font grêve

3. Le 13 août 2008,
Olivier G.

Les trolls sont en vacances…

4. Le 13 août 2008,
Laurent Gloaguen

Bande de fainéants.

5. Le 13 août 2008,
narvic

Une timide réaction par ici

Une autre, louable, tentative de réveiller ce petit monde par là :

“A la différence du PS qui a plusieurs cerveaux pour un seul corps, ces left blogs là n’en ont visiblement qu’un qu’ils se prêtent alternativement.”

Sera-ce suffisant ?

Faudrait vite trouver une solution : on s’ennuie !

Blah ? Touitter !

Holy Fuck

Il ne viendrait à l’esprit de personne, cette semaine, de remettre en question les subventions versées aux athlètes canadiens afin qu’ils représentent leur pays aux Jeux olympiques. Mais pour les artistes qui se produisent à l’étranger en faisant rayonner la culture canadienne, il semble que ce soit une autre paire de manches.

Est-ce pour contester le non-respect de la liberté d’expression par le gouvernement chinois que Stephen Harper a refusé d’assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Pékin? Espérons que non. Couper les vivres aux artistes canadiens, sous prétexte qu’un groupe au nom de Holy Fuck a touché 3000 $ pour une tournée en Grande-Bretagne, si ce n’est pas de la censure, c’est que je m’appelle Mao Tsé-toung.

Savez-vous combien ont coûté aux contribuables canadiens, en huit mois, les dépenses de voyage de Maxime Bernier alors qu’il était ministre des Affaires étrangères? Exactement 140 000 $. La belle image qu’il a donnée du Canada à l’étranger…

Plutôt que de tenter de bâillonner les artistes canadiens en décidant de ce qu’il est ou non de bon ton de présenter hors de nos frontières, plutôt que de soutenir un discours réactionnaire en nourrissant volontairement les préjugés envers les artistes, Stephen Harper devrait se concentrer sur une mission beaucoup plus importante: cesser de ternir la réputation du Canada à l’étranger. C’est bien mal parti.

[La Presse, Marc Cassivi : “Fuck (encore)”.]

Il est plus que grand temps que j’ouvre mon carnet Web dédié aux affaires canadiennes ; j’attends juste la sortie de la version finale de Movable Type 4.2. Tant à dire…

1. Le 12 août 2008,
Mox Folder

Et oui, maintenant il convient de faire un éclaircissement pour le lectorat hors Canada sur l’affaire Maxime Bernier…

2. Le 13 août 2008,
jm

Je ne suis pas certain de comprendre: les groupes canadiens touchent des subventions quand ils jouent à l’étranger sous prétexte qu’ils font rayonner leur pays? Du coup ça veut dire que Céline Dion c’était vraiment un acte malveillant?

3. Le 13 août 2008,
magoua

Malveillant, peut être pas, mais comme pendant ce temps on ne les entends plus ici (idem Lynda Lemay et autres Garou) je proposerait que le ministère de la Santé prenne la relève des subventions au titre de la prévention en santé mentale ;-)

Sérieusement, c’est là qu’on voit que les conservateurs ne sont pas si modérés qu’ils veulent en voir l’air.

4. Le 13 août 2008,
jm

Blah ? Touitter !

Le vrai Tibet

Grâce à l’agence d’information Xinhua, toute la vérité vraie sur le Tibet, avec des beaux reportages qui sont trop beaux, et des zolies photos qui vont bien.

On y trouve même la version anglaise d’articles de Rue89 et des discours du sénateur communiste Mélenchon.

Merci Xinhua.

1. Le 12 août 2008,
GreG

Saperlipopette ! C’est la première fois que je vois des Tibétains sourire et même rigoler sur des photos ! Franchement ils ont l’air trop heureux… mais faites bien la liaison sur le “P” hein… trop ppeureux.

Donc si z’ai bien tout compris tout qu’est-ce qu’on ma dit, bah le Dalaï Lama c’est qu’un gros vilain messant monchieur !

Quelle honte moi zeu dis, en plus il ne vit même pas dans son pays et il veut y faire la loi, pff…

2. Le 13 août 2008,
Damien B

C’est génial Xinhua, ça permet de voir le genre d’information diffusée en Chine sans avoir à apprendre la langue. C’est un véritable service d’utilité publique. Va trouver une édition chinoise de LePost qu’on leur montre ce que c’est que le journalisme à la française !

3. Le 13 août 2008,
JP
4. Le 13 août 2008,
tiefschlaf

Bon sang ! Mais alors, ces fourbes de réfugiés tibétains m’ont donc menti à Dharamsala ? Toutes ces manifestations, ces grèves de la faim, ces veillées nocturnes et prières communes avaient pour seul but d’attirer le touriste et son gros portefeuille plein de roupies ? En effet, merci Xinhua.

5. Le 14 août 2008,
JP

Pas spécialement menti, simplement donné leur version. Or il y a aussi des réfugiés de Daramsale qui en donnent une autre (aller jusqu’à lafin de la video)

De même lors des évènements de Lhassa, un journaliste anglais - d’une revue de centre gauche considérée comme une référence - se trouvait par hasard sur place et a ramené un témoignage de première main qui suggère une autre version que celle confectionnée par nos chaines télés à partir de dépèches et d’images de provenances “diverses”.

Blah ? Touitter !