Mon beau sapin des fêtes
Deux jours après le scrutin général, le gouvernement libéral s’est retrouvé plongé dans une controverse identitaire à propos du grand sapin érigé devant le parlement à l’occasion des Fêtes.
Dans un avis de convocation diffusé à 16 h 20 mardi, le bureau du premier ministre indiquait que M. Charest participerait, Place de l’Assemblée nationale, mercredi, à « la mise en lumière du sapin de Noël ». Une quinzaine de minutes plus tard, le cabinet transmettait en catastrophe un nouvel avis comportant « une légère modification » au « libellé » de l’événement. On y soulignait que le premier ministre viendrait plutôt voir s’illuminer le « grand sapin des Fêtes ». Exit le mot Noël.
À l’occasion de la cérémonie, mercredi soir, aux côtés du maire Régis Labeaume, le premier ministre s’est empressé de corriger le tir. « Nous sommes devant ce qu’on appelle un sapin de Noël. C’est très clair dans mon esprit et ç’a toujours été très clair », a dit M. Charest, désireux de ne pas soulever un autre débat sur les accommodements raisonnables.
[La Presse Canadienne, Martin Ouellet : “Le sapin des Fêtes est un sapin de Noël, affirme Charest”.]
Thabanne
Ca fait plaisir de voir que l’on peut être aussi con d’un côté de l’atlantique que de l’autre… :/
marie-Hélène
Les chrétiens se sont efforcés de gommer les origines païennes de certaines fêtes et maintenant c’est le retour du balancier avec les mêmes excès de zèle !
Blah ? Touitter !