Instituts bidons
Les think tanks sont partout ! Du “Fraser Institute” au “Institut de recherche sur le Québec”, ces organismes se vouent à une cause et la défendent mordicus. Les réseaux de nouvelles présentent leurs études ou documents de recherche comme des sources crédibles, mais la plupart du temps, ces recherches sont partiales et sont rédigées pour supporter la vision du think tank en question.
Institut de recherche sur le Québec : À la défense du Québécois de souche ! Défend le français, et s’oppose au multiculturalisme. En terme de vision, ça pourrait être pire, mais faut pas s’imaginer que leurs “études” soient indépendantes et non-biaisées. Au mieux, on peut entendre le signal d’alarme et se questionner sur la pertinence de faire une VRAIE étude indépendante.
Fraser Institute : libre marché, déréglementation, privatisation. On se surprend que leurs “palmarès” placent les écoles privées en haut de la liste, et que leurs “études” suggèrent que le système universel est fini, et qu’on doit privatiser ! De par leurs généreuses donations de corporations, et par leur vision de déréglementation, cet institut s’oppose aussi aux groupes antitabac et environnementaux.
Institut économique de Montréal : libre marché, déréglementation, privatisation. La filiale officieuse québécoise du Fraser Institute. Certains membres font des “stages” au Fraser Insitute pour revenir à l’IEM un an plus tard. Les articles qu’ils publient vont dans le même sens que le Fraser Institute, et peu surprenant, ils ont aussi un palmarès des écoles secondaires !
Donc si vous voyez une étude qui provient d’un “INSTITUT” quelconque, soyez alerte et critique. Il y’a souvent un objectif caché derrière cette étude.
Commentaire (orthographe légèrement rectifiée) de “Jebbou” trouvé sur RadioCanada.ca : “L’étude de Joëlle Quérin discréditée”.
Maxime
Cato Institute, Adam Smith Institute, Institut Montaigne… Il y a plusieurs dizaines d’ “instituts” de ce genre ; on ne pourrait peut-être même pas les lister de manière exhaustive. La majorité adoptant des positions qu’on pourrait qualifier de libérales.
C’est pas pire qu’un parti politique, à la condition que l’on identifie bien les études provenant de ces think tank comme telles, et non comme des instituts neutres, comme le serait un institut de sondage.
VinZ
Ce qui est énervant, c’est quand le think thank a un nom qui est destiné à faire sérieux. Les JT nous montrent à chaque réforme Agnès Verdier-Molinié de l‘“Institut français pour la recherche sur les administrations publiques”. Quand on connaît pas, on a l’impression d’avoir affaire à une chercheuse experte, alors que c’est juste de la propagande libérale.
Denys
Dans le genre, la Fondation Copernic, c’est pas mal non plus.
Blah ? Touitter !