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Directed/Edited: Eliot Rausch.
Director of Photography: Luke Korver, Matt Taylor.
Song: Big Red Machine / Justin Vernon + Aaron Dessner.
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Et c’est prouvé.
Flemming, qui a passé 12 saisons dans la LNH, aurait été victime d’encéphalopathie traumatique chronique (ETC), ont indiqué des chercheurs de l’Université de Boston.
Cette maladie peut causer des troubles cognitifs, des irrégularités comportementales et même de la démence, a précisé le Times. Flemming est le premier joueur de hockey à avoir été diagnostiqué avec cette maladie, qui a également été observée chez d’anciens joueurs de la NFL.
« Nous savions depuis longtemps pour la boxe, nous avons découvert cette condition dans le football récemment - et maintenant le hockey, a dit le médecin Ann McKee, une neuropathologiste de l’Université de Boston, qui a également diagnostiqué l’ETC chez d’anciens joueurs de football. Des blessures répétitives à la tête peuvent causer de graves conséquences à long terme, peu importe la manière dont vous les subissez. »
Cyberpresse : “Le cerveau endommagé par des coups à la tête”.
La connerie des sportifs, je me demande quand meme si c’est pas une “pre-existing condition”…
“J’étais persuadé que je n’aurais jamais été accepté en tant que gay, et que je n’aurais pas réussi une telle carrière. J’étais devenu un maître dans l’art du subterfuge et pouvais me comporter comme un vrai macho sur un terrain, parce que je ne voulais surtout pas que l’on découvre ma nature profonde, mais renoncer pendant aussi longtemps à ce que vous êtes réellement finit par vous plonger dans un sentiment de honte et de solitude”.
Le Monde : “Gareth Thomas, légende du rugby gallois, dévoile son homosexualité”, via chondre.
Maud Garmy a peut-être appris dans son école de journalisme (ou pas) que citer une source est un des principes de base de son métier. Par respect du travail de l’autre. Par souci de l’exactitude d’une info. Qu’on traite du problème palestinien ou des états d’âmes d’une perdante de la Nouvelle Star, la façon de travailler est la même.
Yahoo Actualités : “Maud Garmy du journal Public est une voleuse”.
Nicolas Nissim a peut-être appris dans son école de journalisme (ou pas) que citer une source est un des principes de base de son métier. Par respect du travail de l’autre. Par souci de l’exactitude d’une info. Qu’on traite du problème palestinien ou des états d’âmes d’une perdante de la Nouvelle Star, la façon de travailler est la même.
LePost : “Nicolas Nissim du journal Public est-il un voleur ?”
Nicolas Pigasse a peut-être appris dans son école de journalisme (ou pas) que citer une source est un des principes de base de son métier. Par respect du travail de l’autre. Par souci de l’exactitude d’une info. Qu’on traite du problème palestinien ou des états d’âmes d’une perdante de la Nouvelle Star, la façon de travailler est la même.
LePost : “Nicolas Pigasse du journal Public est-il un voleur ?”.
Vérifier son info avant de publier, ça fait aussi partie des principes de base ;-)
(On notera dans les versions 2 et 3 l’apparition du fameux point d’interrogation.)
P.S. Il manquait une version intermédiaire :
Nicolas Pigasse a peut-être appris dans son école de journalisme (ou pas) que citer une source est un des principes de base de son métier. Par respect du travail de l’autre. Par souci de l’exactitude d’une info. Qu’on traite du problème palestinien ou des états d’âmes d’une perdante de la Nouvelle Star, la façon de travailler est la même.
Yahoo Actualités : “Nicolas Pigasse du journal Public est une voleuse”.
La republication Yahoo Actualités, ça ne pardonne pas…
Tu as manqué une version intermédiaire: Nicolas Pigasse du journal Public est une voleuse.
Le morphisme appliqué à l’information.
Rire. Je vais la rajouter. William devait être très, très énervé.
Très. Mais j’ai enlevé le nom de la jeune fille qui est pigiste et qui m’a juré qu’elle n’avait rien à voir avec ça. Ensuite il y a des délais et des bugs internes au Post. Merci de ne pas recoller son nom à elle. Pour elle, pas pour moi.
Les deux autres, je gère. Je supporte pas qu’on vole le travail des autres.
600€, c’est normal comme tarif? C’est le même pour le “problème palestinien”? Je suis en reconversion professionnelle mais j’ai pas le talent de plume de M. Rejault, je m’interroge sur le plus rentable.
C’est le tarif “Spécial Connards”.
Mais je prends deux cent euros de l’heure, oui.
(Garder un signet du commentaire ci-dessus pour la prochaine fois où un client tique sur mon tarif horaire.)
Ca fait cher pour quelqu’un qui écrit “ou pas”.
C’est vrai que si les accords avec le genre du sujet ne sont pas compris dans le prix, ça fait tout de suite un peu cher…
Il est grossier, M. Rejault, ou j’ai mal lu? Sa maman devrait lui laver la bouche plus souvent.
On peut être grossier et avoir raison, on peut faire plein de fautes et avoir des choses vraies à dire, on peut parler français chatié, travailler au Monde Diplo et être un vrai connard. Rien n’est incompatible.
Ah et j’oubliais. La grossièreté, c’est donner des leçons de politesse et de savoir-vivre en public aux autres. Dans mon référentiel à moi. Il n’y a que les nouveaux riches qui font ça.
le débat s’envenime : “Nicolas Nissim, de Public : il en a une toute petite.” et “Nicolas Pigasse, de Public : le scandale qui couvait.” (avec la faute aux chinois, tout ça…). ça sent le tir de barrage. Je prédis les prochains posts de William, demain. “Nicolas Nissim, de Public : en plus quand il boit de l’alcool il a sûrement mauvaise haleine” et “Nicolas Pigasse, de Public : ne lui serrez pas la main, il se les lave peut-être pas après être allé aux toilettes”
William : c’est pas forcément une faute, ou alors peut-être que c’en est une, mais y reste un “elle” au lieu de “il” : “Ni vu, ni connu, il repompe un des passages les plus racoleurs intéressants et elle le colle dans son magazine” je t’aurais bien laissé un commentaire sur ton article original mais ça a déjà été fait par quelqu’un d’autre.
S’envenimer, non. Vieille technique. On change le titre, on remet l’article.
Oui pour le il/elle, c’est des bugs du Post. Je l’ai corrigé hier, il revient une fois sur deux. Tu vas voir qu’ils vont attaquer pour homophobie.
“La grossièreté, c’est donner des leçons de politesse et de savoir-vivre en public aux autres. Dans mon référentiel à moi. Il n’y a que les nouveaux riches qui font ça.” Vous êtes un aristocrate, M. Rejault. J’avoue, je suis pas du niveau, j’abandonne. Il n’empêche que si votre maman…
Rien compris au truc. LePost publie un article sans intérêt sur une inconnue, et se fait plagier par un torchon ?
@smurf C’est ça Paris, Mimi.
Certes, j’ai théoriquement récupéré mes droits patrimoniaux sur le texte à l’épuisement du tirage. Ce qui signifie que je peux le republier ailleurs (bon courage!). Mais je n’ai aucun droit sur la version publiée par Solin, qui est propriétaire de la mise en page. Et je doute que l’éditeur se soucie de la visibilité d’un texte qui a cessé depuis longtemps de figurer à son catalogue.
De sorte qu’un livre épuisé, qui pourrait être mis gratuitement à la disposition de tous sans nuire à personne, restera longtemps encore stocké dans les profondeurs des serveurs de Moutain View.
Voilà, Olivier, quelle peut être aujourd’hui la situation réelle d’un livre. Je sais bien que tes analyses sont fondées, et que Google n’en veut qu’à notre porte-monnaie. Mais le problème de ton raisonnement, c’est que les éditeurs ne sont pas non plus des angelots avec la casquette du secours catholique. Ce sont des commerçants qui nous font signer des contrats de cession à perpétuité, qui exploitent notre oeuvre pendant deux ans maxi – et qui nous empêchent ensuite de la mettre en accès libre. Si elle ne leur sert plus à eux, autant que ça ne serve à personne; la concurrence n’est bonne que dans les livres d’éco.
À tout prendre, je préfère Google Books.
GLab, André Gunthert : “J’aimerais que Google rende visible mon livre sur le net”.
Pour ma part, il m’est déjà arrivé d’acheter un livre à cause de Google Books. Une recherche un peu pointue, vous tombez sur un extrait de livre qui correspond pile-poil à votre domaine d’intérêt (et Google Books ne permet d’accéder qu’à des extraits des livres qui ne sont pas dans le domaine public), et hop, direction Amazon. Se priver de cette visibilité en tant qu’éditeur me semble suicidaire.
Toutefois la victoire a un goût curieux. On se demande encore comment la diffusion d’extraits de livres français aux États-Unis peut constituer un dépouillement du patrimoine ou de la culture française. Au contraire, plus la culture française est “indexée” et “cherchable” (donc trouvable) aux États-Unis, plus elle bénéficie d’une exposition salutaire pour le rayonnement culturel français.
Vouloir enfermer les livres dans le coffre fort du droit d’auteur n’est pas la meilleure manière de servir la culture nationale. Ni probablement celle de vendre davantage de livres. L’éditeur américain O’Reilly, dont les livres intéressent pourtant au premier chef les “geeks”, a remarqué que le piratage de ses ouvrages était bénéfique aux ventes.
Numerama, Guillaume Champeau : “Google condamné pour avoir rendu visibles des livres français sur le net”.
Pour les aspects juridiques, se rendre dans la salle à dîner de Jules : “La Martinière contre Google : rien n’est simple”.
Ça me fait penser aux journaux (belges ?) qui avaient obtenus la non indexation de leurs articles, ils avaient finalement fait marche arrière en constatant la baisse du nombre de visites.
Je me reconnais dans le premier extrait que tu cites. J’aimerais bien rendre publics gratuitement certains textes publiés et épuisés, sans aucun espoir de republication, mais si je me fais gauler par un éditeur un peu procédurier, à moi le procès. En plus, pour peu que la maison d’édition se soit fait racheter, ce qui est le cas pour un de mes livres, c’est difficile de savoir qui possède les droits. Dommage car la mise en rayons en librairie dure maintenant à peine deux ou trois mois (deux ans, c’est déjà une chance).
D’un autre côté, les conditions proposées par les éditeurs numériques sont aberrantes. Je n’ai pas le texte sous les yeux mais vraiment, pour ce que j’ai pu lire (chez une grosse maison), les auteurs se retrouvaient à la ramasse. Et paumés.
« Pour ma part, il m’est déjà arrivé d’acheter un livre à cause de Google Books. »
+1
Ça n’a pas à voir avec les quotidiens belges. Cela concerne leurs publications en ligne, automatiquement indexées par les moteurs. Pour ce qui est des livres, Google « prend » et numérise sans rien demander aux titulaires des droits, ni les avertir. On comprend que ceux-ci l’aient mauvaise : c’est au minimum un manque de courtoisie avant même une contravention au droit d’auteur.
Comme d’habitude, on a droit au déferlement des arguments bisounoursesque internautes simplistes : « la culture pour tous, la visibilité pour tous les livres, ça fait vendre, » lalalaire… C’est bien joli, ça ne manque pas d’intérêt, mais si l’on commençait par le commencement : un accord sérieux qui définisse les droits, devoirs et les responsabilités de chacun… Or dans le cas précis c’est plutôt je te prends tes trucs, je fais du fric avec ; tais toi, c’est pour ton bien ; d’ailleurs tout le monde est d’accord avec moi.
:-)
Quant à notre auteur qui se plaint de signer des contrats de cession, beaucoup aimeraient être à sa place, il n’y est pas du tout obligé, il peut en discuter les termes et il peut prendre conseil auprès d’un avocat avant de le faire. Si c’est plutôt la visibilité que la rémunération qui l’intéresse, il existe des systèmes de licence ad hoc. Bien sûr c’est moins rémunérateur qu’une avance d’éditeur mais on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Je présume qu’il signe en connaissance de cause et qu’à l’instant ou il le fait c’est en adéquation avec ses intérêts. Il dit lui même qu’il a récupéré ses droits patrimoniaux et qu’il peut republier ailleurs, qu’il traite directement avec Google… ;-)
Enfin Jules, dans sa salle à dîner, suggère que l’Europe se rapproche sur les pratiques du Faire Use étazunien. Je remarque cependant que le Faire Use c’est quand même très deux poids deux mesures. Aux USA un internaute qui fait la même chose que Google, c.-à-d. prendre et mettre à disposition du public, se verra infliger une peine de quelques millions de dollars à payer tandis que l’autre est porté au pinacle pour son dynamisme et son inventivité. Où est l’erreur ?
Pour finir et à mon humble avis, il faudra sans doute une série de procès, appels, tutti quanti, aux prononcés desquels chacun accumulera ses billes, et autres escarmouches, avant un accord sérieux autour d’un modus vivendi entre les différents acteurs. Qui vivra verra.
Je suis d’accord avec Jean. La question posée ici pour les auteurs n’est pas : pactiser avec Google ou pactiser avec les Editeurs - qui choisir ? La question est : en tant qu’auteur, est-ce que je souhaite garder le contrôle de mon oeuvre ou pas ?
Quel auteur a signé un contrat avec Google ? Aucun. Google scanne et détermine les termes de l’usage unilatéralement. Ils ont les copies mais qui leur a donné les droits ?
Saviez-vous que selon le Settlement américain si l’oeuvre est épuisée et que l’auteur ne se manifeste pas de lui-même chez Google, tous les revenus iront à Google. Et … vous trouvez que c’est normal ?
Bon : la nouvelle version du Settlement exclue la plus grande partie des ouvrages étrangers mais c’est parce que les gouvernements francais et allemands ont écrit au juge américain (une première historique). Ainsi que le département de justice et le Copyright Office.
Parlons-en justement du droit américain. Rien ne prouve à ce jour que Google puisse se prévaloir du “fair use”. En l’espèce, le cas ne sera pas tranché puisqu’un accord est conclu entre les parties qui, en passant, se partagent le gâteau, les avocats recevant plus d’argent que tous les auteurs de ces 10 millions de livres scannés sans autorisation.
Soutenir Google dans cette affaire est à courte vue. Google est une société privée qui ne fait rien par amour de la littérature ou des auteurs dont elle publiera les livres tant que cela lui servira et pas plus longtemps.
La discussion est difficile car elle mélange les genres.
Finalement, toutes ces batailles légales ne protègent pas les auteurs mais le gagne-pain des maisons d’éditions qui font un revenu plus ou moins important sur une économie d’échelle. Et c’est cela qui dérange certains auteurs.
Les professions qui auront dû mal (ou vont en partie disparaître) dans les années qui viennent :
Les auteurs (la littérature) continueront de vivre. Ils ne gagnaient déjà pas leur vie avec les livres.
Xavier
J’ai pleuré.
Blah ? Touitter !