Les Verts canadiens, ça décoiffe
Que pouvons nous — ou plutôt que devons-nous faire — si le développement social est appelé à se poursuivre ? Idéalement, quatre choses doivent se produire : revenir à une croissance économique continue ; réhabiliter la famille ; briser le monopole technocratique dans l’administration des services publics, telle l’éducation à l’échelle locale ; élaborer et propager une éthique sociale qui puisse dissiper la confusion actuelle. De toute évidence, il y a de nombreuses relations entre les quatre facettes de ce programme de restauration de la société civile. Le retrait de la technocratie étatique de plusieurs sphères des activités publiques permettrait à la fois plus d’innovation et une réduction des coûts, il s’ensuivrait une diminution des taxes qui à son tour agirait comme un stimulus de la croissance économique ; une augmentation de la fertilité stimulerait aussi l’économie ; la restauration de l’autonomie des écoles permettrait l’enseignement d’une éthique sociale qui pourrait combler le vide des valeurs, etc.
De façon encore plus explicite, et relativement aux questions politiques actuellement à l’ordre du jour, quels sont les actes à poser pour que soient concrétisées les choses suggérées ? Il faudrait s’assurer que les Québécois continuent d’avoir accès aux écoles confessionnelles et semi-privées financées par des fonds publics ; il faudrait affirmer la normalité de la famille hétérosexuelle et refuser de reconnaître institutionnellement les unions de personnes du même sexe ; et il faudrait expliciter et diffuser dans un format facilement accessible le contenu de notre culture publique commune.
L’Agora, vol 5, no 2, février-mars 1998, Gary Caldwell : “Le développement social et la société civile dans le Québec contemporain”.
Gary Caldwell, sociologue, professeur à l’Université Bishop’s, qui s’est illustré en son temps dans la controverse Esther Delisle, est aussi un homme politique au service du Parti Vert :
Gary Caldwell a su convaincre plusieurs personnes présentes au débat de voter pour lui. C’est un excellent candidat, qui travaille fort, qui est motivé et qui s’exprime bien dans les deux langues. C’est certainement un des meilleurs espoirs du Parti Vert au Canada. […]
Notre plus gros obstacle dans cette élection est le manque de présence du Parti Vert du Canada dans la conscience collective du Québec. Comme vous le savez, le parti n’a pas fait suffisamment ses devoirs au Québec. En contrepoids, nous pouvons dire aux électeurs qu’un petit nombre de députés Verts pourront avoir un énorme impact quant à l’avenir de nos institutions parlementaires. Nous serons la plaque tournante de la VRAIE transition vers une économie et une mode de vie verts que les canadiennes et canadiens désirent tant, mais que les vieux partis n’ont jamais eu le courage politique d’entamer.
Je crois qu’avec des candidats de qualité comme M. Gary Caldwell, le Parti Vert est bien parti “pour faire ses devoirs au Québec” et pour renforcer sa “présence dans la conscience collective du Québec”.
C’est sûr, nous sommes au Canada très loin de ces Verts là…
—
Par ailleurs, le Parti Vert du Canada a un joli logo :
Gilles
C’est le Madelin du coin ?
Laurent Gloaguen
Alain Madelin est Vert ?
Gilles
Caldwell est écolo ?
Je faisais plus un rapprochement “Libéral” :)
Magoua
Caldwell a été deux fois candidat conservateur avant de virer au vert. Je le verrais bien adéquiste aussi ;-)
william
Même au sein de l’Europe les Verts français sont bien plus « à gauche » (pour faire simple) que la plupart de leurs homologues du PVE… (\o/ le logo…)
Blah ? Touitter !