Journal de bord

lundi 13 septembre 2010

Goto

Je trouve aussi très contradictoire de dire qu’un langage qui implémente l’instruction “goto” va dans le bon sens. À moins qu’on trouve qu’encourager les mauvaises pratiques constitue un progrès…

Plus globalement, aller dans le bon sens aurait été de virer les boulets comme “register_globals”, le safe mode ou, le pire de tous, “open_basedir”.

Je considère ce dernier, avec le safe mode, comme le pire, car il donne une fausse impression de sécurité.

Il y a un nombre considérables d’hébergeurs qui pensent qu’ “open_basedir” est suffisant pour assurer la sécurité de leurs utilisateurs.

PHP 5.3 aurait mérité d’être un nettoyage en profondeur de ces comportements, plutôt qu’un empilement de fonctionnalités au design douteux.

MageekBlog : “switch (true) case ‘Olivier Meunier’: $mageekblog->interview(); break;”.

1. Le 13 septembre 2010,
Off Topic

Sans goto, beaucoup de nos outils de dev. favoris (à commencer par le code généré par lex et yacc/flex et bison) tourneraient beaucoup plus lentement.

‘Faut vraiment avoir aucune sensibilité en matière de performance pour avoir envie de supprimer goto, même si en effet, son utilisation ne rend pas le code particulièrement lisible.

2. Le 13 septembre 2010,
celui

Comparer du code produit automatiqueme par lex et yacc à partir de prédicats mathématiques fournit en entrée avec du code pissé par un ingé bourré, camé pour tenir les délais impossibles et mal payé, il est là le vrai troll.

3. Le 13 septembre 2010,
OlivierJ

Sur l’usage du goto en programmation, certains connaissent sûrement cette discussion sur la mailing-list de Linux, avec Linus en particulier (c’était début 2003) : Linux: Using goto In Kernel Code .

4. Le 13 septembre 2010,
Olivier

Off Topic, je n’ai jamais remis en cause l’utilité de goto en assembleur ou autres langages bas niveau que je ne connais pas :)

Par contre, pendant 10 ans, il n’est jamais arrivé une seule fois que je me dise “ce problème serait plus simple à résoudre avec un goto”.

Et surtout, on parle de PHP là. Un wrapper sur la libc dont la grande majorité de ceux qui s’en servent n’ont jamais eu l’idée de regarder la quantité de ram qu’ils consomment.

Je reconnais que j’aurai du dire “un langage de script”.

5. Le 14 septembre 2010,
Off Topic

@celui (et merci à OlivierJ):

Of course, in stupid languages like Pascal, where labels cannot be descriptive, goto’s can be bad. But that’s not the fault of the goto, that’s the braindamage of the language designer.

Les outils ne sont mauvais que si l’on en fait mauvais usage.

Et c’est ainsi que nous arrivons sur le sujet de la libre vente des armes.

Blah ? Touitter !

Privés de Valérie

stephane-ducandas-1-b.

stephane-ducandas-2.

stephane-ducandas-3-b.

Courrier reçu de Maîtres Nicolas Maubert et Tania R####, avocats à la Cour. Cabinet RiveDroit avocats, 91, bd de Courcelles, 75008 Paris, qui “se distingue par sa souplesse, sa réactivité et sa dimension humaine” et qui “perpétue la tradition d’excellence, en pratiquant des honoraires modérés” [taux horaire compris entre 150 et 300 € hors taxes].

Pour aller ainsi faire la chasse au petit JPEG cracra qui traîne sur le Web (et pas le plus moche), il faut croire que Stéphane Ducandas, auteur des photographies de Valérie Bègue posant en bikini sur une croix pour une marque de fringues locales en Réunion, a un problème avec cette série ou n’assume pas son passé. Parce que même avec des “taux horaires modérés”, ça doit coûter bonbon d’utiliser un cabinet d’avocat pour envoyer des dizaines de recommandés à travers le monde (la soi-disant annexe de constat d’huissier porte le numéro 63).

(Pour mémoire, Stéphane Ducandas utilise une jeune nymphette de 16 ans alors inconnue pour faire des photos de mode. Ces images à caractère publicitaire proviennent de la société Pardon — c’est le webmaster de Pardon qui aurait vendu les photos au magazine Entrevue. L’une d’entre elles, particulièrement vulgaire, où Valérie Bègue lèche du lait concentré, laisse voir clairement le logo de la société Pardon apposé sur la boîte de conserve. Et quand on voit des vêtements sur les photos, il sont, comme par hasard, signés Pardon. Après, il est difficile de prétendre qu’il s’agissait de “photos strictement privées” ou “intimes”…).

P.S.

Bon, il s’agit probablement pour Stéphane Ducandas de faire des sous. J’ai trouvé ça qui trainait sur le Web (je n’en connais ni le destinataire ni ne peux prétendre de son authenticité, mais cela paraît vraisemblable) :

[…] Je fais suite à mon courrier recommandé du 25 août 2010, reçu le 6 septembre 2010, et à votre courrier électronique du 8 septembre 2010 par lequel vous m’informiez du retrait des photographies de mon client de votre site internet, ce dont j’ai pris acte.

Cependant, le préjudice consécutif aux actes de contre façon de droit d’auteur de Monsieur Stéphane Ducandas reste entier. C’est la raison pour laquelle celui ci m’a d’ores et déjà donné instruction de vous assigner devant le Tribunal de Grande Instance de Paris en contre façon de droit d’auteur afin d’obtenir réparation de son préjudice.

Mon client reste toutefois ouvert à un règlement amiable de cette affaire à condition que celui-ci s’effectue rapidement (avant la fin du mois) sur la base d’une indemnisation forfaitaire globale et définitive à hauteur de 1 000 euros, montant qui serait sensiblement réévalué si une procédure contentieuse s’avérait nécessaire.

[…]

Nicolas Maubert
Avocat à la Cour
RIVEDROIT A.A.R.P.I.
[…]

P.S. bis

Ah, merde, j’avais pas lu ça sur le site de Rivedroit Avocats

Les Internautes ne sont pas autorisés à créer un lien hypertexte vers le Site Web et/ou une page quelconque du Site Web et/ou d’un fichier s’y trouvant sans l’accord préalable et exprès du Cabinet.

Désolé, je ne recommencerai plus. Promis, juré.

P.S. ter

Sur les circonstances de la réalisation de ces clichés :

Pardon Création est une entreprise réunionnaise de vente de vêtements qui a acquis sa notoriété au travers de campagnes de publicités volontairement provocantes (notamment à l’égard de l’Église catholique).

Valérie Bègue était alors salariée par la société Pardon et était l’égérie de la marque. “À l’époque, Valérie Bègue était vendeuse et mannequin pour la griffe.” [Journal du Dimanche du 23 décembre 2007, Adeline Fleury et Mahdia Benhamla, “La Réunion se lève pour Miss France”.] Pour les prises de vue, la société Pardon a “prêté” son employée et les vêtements.

La société Pardon était commanditaire du travail. “Ces photos ont été prises dans le cadre d’une recherche artistique avec un photographe, Stéphane Ducandas, dont les travaux n’ont finalement pas été retenus par la marque.” [Communiqué de presse de Pardon Création, décembre 2007.]

Les photos, stockées sur un serveur de l’entreprise, ne seront pas utilisées dans les opérations de communication, sauf une fois, par erreur, par la franchise de Dunkerque. Peter Mertes, le PDG, soutient qu’elles ne répondaient finalement pas aux attentes artistiques de la marque. Le photographe, Stéphane Ducandas, croit que la société ne voulait pas payer le prix de l’exploitation de ces photos. “Il [Peter Mertes] est plutôt du genre à avoir des oursins dans les poches”, déclare-t-il à Patrice Boccanfuso, journaliste au Quotidien de la Réunion.

Une fois Valérie Bègue élue Miss France, ces photos deviennent compromettantes pour la jeune femme compte tenu du règlement de la compétition qui impose de “n’avoir jamais posé ou s’être exposée dans un état de nudité partielle ou totale”. Des courriels anonymes arrivent dans les rédactions parisiennes pour signaler l’existence de ces photos.

Peter Mertes dément leur existence, mais, piégé par un journaliste qui bluffe en prétendant déjà être en possession des photos, le PDG menace de procès quiconque publierait ces photos censées n’avoir jamais existé.

C’est finalement un employé indélicat de l’entreprise, le webmestre, qui vendra pour 8 000 euros les photos en haute résolution à un journaliste d’Entrevue, Franck Rousseau, lequel s’était déplacé à La Réunion spécialement pour trouver ces photos sur la foi des courriels reçus par la rédaction. Par la suite, on apprendra qu’il y avait aussi un autre vendeur, mais son identité n’a pas été révélée.

La publication des photos par Entrevue suscite un intérêt considérable et déclenche une importante polémique avec le comité Miss France, ce dont tous les médias français se feront écho, ainsi que le gouvernement via Christian Estrosi, secrétaire d’État à l’Outremer. Les photos sont reprises par beaucoup de médias. “Entrevue n’était pas encore livré à La Réunion que les photos en question étaient déjà sur le site internet de RFO, télévision du service public.” [Le Quotidien de la Réunion, 29 décembre 2007.]

Dans un procès contre Choc qui a publié une autre série de photos, Valérie Bègue est déboutée de ses demandes, au motif principal du droit à l’information.

Dans sa décision, le magistrat rappelle d’abord que le droit à l’image (article 9 du code civil) « n’est pas un droit absolu ». « Le principe de liberté de l’information conduit à le limiter en certaines circonstances touchant à l’actualité ou à la vie publique ou professionnelle de personnes dont la notoriété les expose à la curiosité légitime du public ». Car les fameuses photos sont assorties d’un « article dans lequel un rapprochement est effectué entre l’image de Melle Valérie Bègue montrée par les clichés et le non respect par l’intéressée du règlement présidant le déroulement du concours de Miss France » exigeant dans son article 12 de « n’avoir jamais posé ou s’être exposée dans un état de nudité partielle ou totale ».

Le magistrat estime que « ces photographies ne sont ni choquantes ni équivoques ; elles ne dégradent pas l’image de Melle Valérie Bègue ». « L’existence de ces photographies peut donner à penser qu’en souscrivant aux conditions régissant le déroulement de l’élection de Miss France 2008, Melle Valérie Bègue, finalement élue, a pu faire, sur un point précis, par omission ou par manque de sincérité, des déclarations contraires à la réalité ».

« Compte tenu du fort intérêt public et médiatique suscité par l’élection annuelle de Miss France, de la grande notoriété à laquelle accède celle qui a obtenu ce titre, compte tenu encore du symbole que celle-ci représente pour de très nombreux Français et de la curiosité qui en découle pour sa personne et son comportement, il ne peut pas être soutenu que l’information révélée est sans intérêt pour le public », ajoute le jugement.

Le Quotidien de la Réunion, Jérôme Talpin, 4 mars 2008 : “Valérie Bègue perd son procès contre « Choc »”.

1. Le 13 septembre 2010,
celui

Tu pourrais quand même nous faire un lien vers le billet en question.

2. Le 13 septembre 2010,
petitesphrases

Hypothétiquement, si tu décidais de ne pas supprimer/modifier la photo, comment la procédure se passerait-elle d’un point de vue juridique ? Tu es domicilié au Canada, mais c’est plutôt l’adresse de l’hébergeur qui compte, non ?

3. Le 13 septembre 2010,
Laurent Gloaguen

Le serveur est aux États-Unis, c’est tout ce que je peux dire.

4. Le 13 septembre 2010,
petitesphrases

ce qui pourrait être très amusant, c’est que l’avocate Tania R#### ait aussi commis des photos dans une piscine ;)

5. Le 13 septembre 2010,
Laurent Gloaguen

@petitesphrases : mort de rire :-)

6. Le 13 septembre 2010,
Damdam

Magique @petitephrases ! On y découvre le lien vers son blog http://openkitchen.blog.lemonde.fr/ qui l’authentifie bien :

“Jeune étudiante en droit, je développe une passion pour la bonne cuisine depuis mon plus jeune âge.”

7. Le 13 septembre 2010,
Laurent Gloaguen

Arrêtez, je vais avoir un procès de Tania R#### pour atteinte à son intimité. :-)

8. Le 13 septembre 2010,
Maxime

Techniquement, la photo n’a même pas été modifiée :-)

9. Le 13 septembre 2010,
evematringe

Le M. est dans son droit, son droit d’auteur même, de deux façons, d’abord il n’est pas mentionné comme l’auteur de la photo, ensuite celle-ci est reproduite sans son autorisation. Encore faut-il que ledit constat d’huissier remplisse les conditions posées par la jurisprudence, à voir. Peu importe le pays, vu que le droit d’auteur est protégé par des conventions internationales (encore que le Canada ne semble pas avoir ratifié le traité sur le droit d’auteur (http://www.wipo.int/treaties/fr/Remarks.jsp?cnty_id=1505C). Il y a un risque de voir un huissier toquer chez l’hébergeur pour bloquer la page du billet en question.

En revanche, l’évaluation du préjudice donne matière à discussion, c’est à lui de prouver que cela lui a causé pour mille euros de préjudice. Je me demande aussi quels sont les termes de l’accord passé avec V.B. fixant les conditions d’utilisation de son image.

ça vaudrait p-e la peine de négocier directement avec le photographe une utilisation à titre gracieux?

10. Le 13 septembre 2010,
bleach

Et tu vas négocier le préjudice moral causé au photographe de Valérie Begue? aller au TGI? c’est quoi la procédure? Juge unique? tribunal correctionnel? vu la lettre, il a l’air d’avoir besoin d’argent ce photographe. Faut dire que le métier va mal en ce moment.

11. Le 13 septembre 2010,
OlivierJ

Dans la série “femmes nues sur une croix” je suis tombé (en tapant “crucifixion” dans google) sur cette série par un photographe : Nude crux (pas méchant mais pas SFW probablement).

12. Le 13 septembre 2010,
Laurent Gloaguen

@evematringe :

  • Le photographe n’est pas mentionné comme auteur car au moment de la publication, son nom était inconnu. Les photos étaient présentées comme des images promotionnelles pour une marque de vêtements, et tout dans leur facture l’accréditait (et l’accrédite encore). Ce qui n’était pas le cas des photos publiées par Choc de Valérie seins nus, manifestement volées. Je mets d’ordinaire un soin particulier à sourcer les photos et textes que je cite.

  • Non, pas peu importe le pays, il y a notamment le “fair use” dans beaucoup de pays anglo-saxons. Ces photos étaient des objets d’actualité et de commentaire puisque tous les médias en ont parlé à l’époque (suite à leur publication par Entrevue, le Comité Miss France menaçait alors de destituer Valérie Bègue de son titre pour avoir menti) et elles ont été très massivement reproduites dans le monde entier. Comment le public pouvait-il se forger une opinion sur le caractère offensant de ces photos sans les voir ?

  • Il me paraît clair que le préjudice est proche de zéro et ce site, édité au Canada et hébergé au New Jersey, ne me semble pas soumis à la loi française.

  • Enfin, sur les motivations propres au photographe Stéphane Ducandas, je m’interroge sur son action qui intervient presque 3 ans après publication. La vie en Nouvelle-Calédonie (sa nouvelle résidence) doit être chère…

13. Le 13 septembre 2010,
Nemo auditur turpitudinem allegans ou quelque chose comme ça

c’est pas génial cette chasse à l’avocate, mais c’est vous qui voyez hein, et s’ils se trompaient de personne?

14. Le 13 septembre 2010,
Laurent Gloaguen

@Nemo etc. : “et s’ils se trompaient de personne”. Ce serait vraiment dommage, parce que ça ruinerait une coïncidence amusante. Sinon, je n’ai rien contre les avocats qui s’exhibent en maillot de bain sur le Web (si seulement c’était Maitre Eolas… hmm…).

Il s’agit peut-être de l’une des zillions de personnes qui se font piéger par les réglages de confidentialité de Facebook, mais je doute, c’est sa photo de profil.

15. Le 13 septembre 2010,
user.von

je confirme, vous êtes pas le seul, il demande 1000 euro à chaque fois, en prenant acte du retrait de la photo, qui ne suffit donc pas, et il veut mille euro de chaque blogueur/gestionnaire de site etc… ; lu un cas comme ça sur le forum de numerama.com

16. Le 14 septembre 2010,
Nemo etc.

Oui bon tout ça est dommage pour elle - c’est toujours le problème quand on fait un boulot de c**, on s’expose dangereusement. Ça m’est arrivé plus jeune (dans un autre contexte professionnel), ça coûte des nuits blanches. Chasseur de primes à la Cour, ça eût payé. 75% du boulot d’avocat c’est ça, non? 80%?

17. Le 14 septembre 2010,
padawan

Il propose d’emblée une transaction à 1000€ mais menace du TGI (donc préjudice > 10000€ et représentation par avocat obligatoire). Et même si l’affaire est acceptée par le tribunal (le lieu du dommage primant sur la localisation de l’éditeur, celle du serveur n’ayant rigoureusement aucune espèce d’importance), il lui faudra d’une part prouver la hauteur du préjudice (ah ah, « Vous avez vous-même indiqué que 1000€ vous suffisaient ») et d’autre part faire exécuter le jugement à l’étranger (très long et très coûteux). Autant dire qu’il n’est pas sérieux (et/ou mal conseillé) et que par conséquent il n’y a aucune chance qu’il mette sa menace à exécution dans ton cas.

18. Le 14 septembre 2010,
padawan

J’oubliais, très malin de publier la lettre avec le constat, du coup on a toujours la photo mais le monsieur en peut pas râler. ;-)

19. Le 14 septembre 2010,
TDM

Seulement 1000 euros ? Il pourrait-être plus gourmand, pourquoi pas 100000 tant qu’on y est ? Faut pas se gêner sérieux…

20. Le 14 septembre 2010,
Un Passant
21. Le 14 septembre 2010,
billy butch & junior

‘Sorry I haven’t posted in a while…’ http://sorry.coryarcangel.com/?p=457

22. Le 15 septembre 2010,
Lunettes Rouges

Si les femmes crucifiées (mais pas nues) vous intéressent : http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2006/04/10/200604femme_crucifie/ et aussi http://femalechristinarts.blogspot.com/?zx=12d6b417d097c775

23. Le 15 septembre 2010,
Christophe D.

Mais c’est quand même dingue que, sous couvert de règlement « à l’amiable », il soit possible de « proposer » à des gens de leur payer 1 000 € en direct, comme ça, sans passer par une quelconque autorité compétente, sur la base de ce qu’un cabinet d’avocats a unilatéralement estimé être juste (ou rentable, on ne sait même pas) ? On va mettre ça sur le compte de ma méconnaissance en Droit mais le courrier que tu as retranscrit en 1er P.S. me parait être à l’extrême limite du chantage, et encore, j’essaie de mesurer mes mots, vu la situation. Je ne savais même pas que c’était possible de procéder ainsi, en fait.

Et en plus, dans le billet incriminé, tu défendais plutôt brillamment la réunionnaise…

24. Le 15 septembre 2010,
Christophe D.

Suite : disons que les avocats pourraient au moins expliquer avec un minimum de précision pourquoi le préjudice en arrive à hauteur de 1 000 €, ça me parait être la moindre des choses lorsqu’on demande une telle somme (même si tu n’en est pas encore là).

25. Le 23 septembre 2010,
Vite fait

@Laurent .12

Si si, peu importe le pays. La compétence de la loi et de la juridiction française est, pour l’instant, déterminée en considération du public auquel est destiné le contenu “litigieux” (je n’ai pas écrit “illicite” à dessein). En clair, qu’importe le “fair use”, que la loi française ignore : si vous deviez être condamné, ce pourrait être par le biais d’un tribunal français, (en l’occurrence, le TGI de Paris), sur le fondement du droit français. Evidemment, il faudrait ensuite faire exécuter le jugement au Québec…

Sur le fond, les arguments invoqués par le photographe sont certes critiquables à maints égards, mais de là à railler sa collaboratrice, qui n’est maître ni des dossiers ni des clients qu’elle défend… L’élégance y perd.

26. Le 19 novembre 2010,
Brad

Toi aussi t’y a eu droit ?!

Pour ma part j’ai reçu le même courrier que toi (tapé le 19 octobre, envoyé le 12 Novembre .. doit y avoir beaucoup de courrier a envoyer pour que ça prenne autant de temps). Le plus étrange c’est que je n’affichait pas directement les photos, mais juste la couverture du magasine Entrevue comportant une de ces photos. Et il y a quelques jours je reçois un deuxième courrier me demandant effectivement de payer 1000€ en réparation de préjudice !

Alors bon, déjà leurs pratiques sont un peu douteuse mais ils ont le droit de m’attaquer pour une couverture de magasine ?

27. Le 7 février 2011,
caledosphere

C’est à mon tour Laurent et figures toi, le photographe vit sur mon ile, la Nouvelle Caledonie

http://caledosphere.com/2011/02/07/mise-en-demeure-quand-le-fantome-de-valerie-begue-ressurgit/

On devrait plutôt faire une association des blogs concernés pour se compter et voir ce qu’on pourrait faire, c’est un truc de dingue !

A+

Blah ? Touitter !