Même si j’ai beaucoup d’amitié pour les organisateurs, ce concept de curation m’apparait comme un emballage nouveau d’une vieille fumisterie, aussi vieille que le web, celle de la démocratisation. Avec internet, on devient tous des génies, tous producteurs. En fait, c’est largement faux. Internet a permis d’élargir le groupe des producteurs de contenus (dans lequel j’inclus ceux qui trient et diffusent intelligemment), ce qui est déjà beaucoup. Mais tout le monde n’est pas producteur, loin de là. Retweeter ou appuyer sur le bouton “like”, ce n’est pas de la curation ou de la production de contenu intelligent. Il faut au minimum bloguer (et encore, pour dire quelque chose) ou tweeter des liens en apportant une valeur ajoutée. Une vraie production de qualité demande du temps, du talent et du travail.
Authueil : “La curation”.
Blah ? Touitter !