Le téléphone sonne
“I literally never use the phone,” Jonathan Adler, the interior designer, told me. (Alas, by phone, but it had to be.) “Sometimes I call my mother on the way to work because she’ll be happy to chitty chat. But I just can’t think of anyone else who’d want to talk to me.” Then again, he doesn’t want to be called, either. “I’ve learned not to press ‘ignore’ on my cellphone because then people know that you’re there.”
“I remember when I was growing up, the rule was, ‘Don’t call anyone after 10 p.m.,’ ” Mr. Adler said. “Now the rule is, ‘Don’t call anyone. Ever.’ ”
Phone calls are rude. Intrusive. Awkward. “Thank you for noticing something that millions of people have failed to notice since the invention of the telephone until just now,” Judith Martin, a k a Miss Manners, said by way of opening our phone conversation. “I’ve been hammering away at this for decades. The telephone has a very rude propensity to interrupt people.”
Though the beast has been somewhat tamed by voice mail and caller ID, the phone caller still insists, Ms. Martin explained, “that we should drop whatever we’re doing and listen to me.”
The New York Times, Pamela Paul : “Don’t Call Me, I Won’t Call You”.
Érik Satie avait en horreur l’invention qui bouleversait son époque, le téléphone, le grelot, “Je ne veux pas être sonné comme un domestique” disait-il (mot d’esprit repris plus tard par Sacha Guitry “Comment ? On vous sonne et vous y aller ?”). Arrivant chez des amis, il allait également décrocher le combiné téléphonique pour éviter tout dérangement intempestif. Pour communiquer rapidement, il envoyait des pneus, ancêtres du courriel.
Je pense avoir très peu d’amis qui peuvent se flatter d’avoir reçu un coup de téléphone de ma part ces dernières années…
Christophe D.
Évidemment, comme toute personne qui n’aime pas téléphoner tu as horreur de conduire ?
Laurent Gloaguen
Bien évidemment.
Joachim
est-ce qu’on peut t’envoyer un pneu?
Laurent Gloaguen
Bien évidemment.
Raveline
Bis repetita placent : revenons au XIXe siècle !
xave
Je ne vois pas le rapport. Je déteste téléphoner (entre autres effectivement parce que je ne suis pas à la disposition de celui qui m’appelle) mais j’adore conduire.
Hoedic
Ah ben je rentre aussi dans la catégorie qui n’aime ni le téléphone ni conduire. Existe-t-il des études académiques en double aveugle randomisées démontrant une corrélation entre les deux? Ce serait intéressant sociologiquement parlant.
Les gens ont la mauvaise habitude de croire que j’ai un afficheur lorsque je ne réponds pas et qu’ils savent que je suis là. Pourtant ce n’est absolument pas discriminatoire: je n’aime pas répondre au téléphone (et encore moins téléphoner; je suppose que je dérange mon interlocuteur autant qu’on me dérange quand on m’appelle)
padawan
Je pense bien à une blague avec un pneu, mais je crains d’en démonter certains.
Blah ? Touitter !