Justice servile
Mais en France, la culture du contre-pouvoir, essentiel à une démocratie saine, est inconnue et saugrenue. Au contraire, l’exécutif rassemble tous les pouvoirs entre ses mains, le législatif lui étant soumis par le fait majoritaire et le fait que la plupart des parlementaires ont besoin de l’onction de leur parti pour espérer être réélu (sauf les châtelains locaux élus dans des fiefs plus que dans des circonscriptions, qui ne sont pas mieux pour la démocratie).
La première à blâmer est la Justice elle-même, qui s’est laissée soumettre depuis la Révolution. Témoin l’extraordinaire servilité dont le parquet de Paris a fait preuve dans le procès Chirac, au point d’embarrasser la défense. Pourtant voilà deux siècles que cette servilité ne lui a apporté que mépris de la part des gouvernants, qui se disent qu’on paye toujours trop cher des valets.
Aimé Treolas : “Le Troisième Pouvoir”.
ossobuco
Aimer trop lasse?
vanch'
J’rassure Raïmé satolas, d’autres que nos gouvernants - et ns sommes nombreux - trouvent qu’on paye bcp trop cher des valets.
Blah ? Touitter !