Un peu de nourriture pour l’esprit en matière de fiscalité.
Selon les théoriciens de l’impôt négatif sur le revenu, celui-ci viendrait en remplacement de l’impôt sur le revenu. Il s’agirait d’un impôt à taux fixe, par exemple 25 %, mais chaque contributeur recevrait alors également 10 000 €/an de la part de l’État.
Le calcul ci-dessous illustre ce que le système ferait gagner ou perdre à chaque contribuable:
Ainsi une personne gagnant 4 000 € par an payerait 1 000 € par an d’impôts. Mais elle recevrait de l’État 10 000 € par an, le gain net grâce à l’impôt négatif étant ainsi de 9 000 €.
Une personne gagnant 40 000 € par an payerait 10 000 € par an d’impôts. Elle recevrait alors de l’État 10 000 € par an, le gain net grâce à l’impôt négatif étant ainsi de 0 €. Elle se trouverait au point d’équilibre et ne payerait aucun impôt ni ne recevrait de versements.
Une personne ayant un revenu de 1 000 000 € par an payerait 250 000 € par an d’impôts. Mais elle recevrait de l’État 10 000 € par an, le gain net grâce à l’impôt négatif étant ainsi de -240 000 €. Elle serait imposée au final de presque la totalité des 25 %, étant donné la petite somme gagnée de 10 000 € par an, comparée à ses revenus imposés.
Un impôt négatif sur le revenu pourrait régler de nombreux problèmes actuels des systèmes économiques et fiscaux. Selon ses partisans, cela résoudrait certaines difficultés liées à l’aide sociale : sous cette forme, l’impôt négatif supprime les effets de seuil […]
Wikipedia fr : “Impôt négatif sur le revenu”.
Wikipedia en: “Negative income tax”.
La prime pour l’emploi PPE, est un impôt négatif. Le gouvernement en 2001 parlait d’un droit à récupération fiscale. Il s’agit d’une aide au retour à l’emploi et au maintien de l’activité destiné à compenser pour les actifs les plus modestement rémunérés une partie des prélèvements sociaux et fiscaux pesant sur le travail.
Wikipedia fr : “Prime pour l’emploi”.
Slate.fr, Éric Le Boucher : “Niches fiscales: injustes et, pire, inefficaces”.
Slate.fr, Vincent Glad : “Martine Aubry et le mirage des 50 milliards de niches”.
Slate.fr, Gilles Bridier : “L’Europe est-elle trop riche pour avancer ?”.
Après avoir eu des difficultés à faire comprendre à l’hôtesse de mon vol Porter Airlines que je voulais de l’eau (obligé de répéter trois fois avec des tentatives d’inflexions différentes), je me suis inquiété de ma prononciation du mot “water”. J’ai été soulagé d’apprendre grâce au Web que j’étais loin d’être tout seul, de nombreux touristes britanniques rencontrent le même problème en Amérique du Nord :
“Last month I was at a cafe Rios in Draper Utah trying to tell the guy that I wanted water and not a soda. It was so bad, after three tries of trying to get the guy to understand my English, my mate (also from England) tries going “waaddddddddeeeeerrrrrrr” and the guy next to us starts laughing. Arf.” #
Et réciproquement :
An American ordering water in a British restaurant often amounts to a verbal slapstick scene. American visitors to these shores typically have to ask for water at least three times before communication is achieved —and there is similar difficulty for some BrE speakers ordering water in the US.
Separated by a common language: “what’s so difficult about water?”.
À retenir donc : a wäder bäd’l (A water bottle). Et ça vaut aussi pour tous les mots similaires comme “better”, “letter”, “latter” (ce dernier se prononçant souvent comme “ladder”, le contexte est important)…
Moralité : demandez de la bière, ça marche toujours à la première tentative. Beer, please.
There is a cult of ignorance in the United States, and there always has been. The strain of anti-intellectualism has been a constant thread winding its way through our political and cultural life, nurtured by the false notion that democracy means that “my ignorance is just as good as your knowledge.”
Isaac Asimov, column in Newsweek (21 January 1980).
Ça marche aussi en remplaçant “United States” par “Alberta” ou “Quebec”.
Via Ianik Marcil.
Amazon a lancé mercredi le premier rival sérieux à l’iPad d’Apple, avec sa tablette « Kindle Fire », basée sur le système Android de Google, qui sera vendue 199 dollars (146 euros), soit trois fois moins que celle d’Apple, qui est toutefois légèrement plus grande.
[…] Cette tablette semble plus susceptible de rivaliser avec l’iPad que celles qu’ont sorti, également sur Android, plusieurs constructeurs japonais, taïwanais ou américains. Amazon se positionne ainsi comme le principal rival d’Apple, devenu le géant incontournable du secteur avec les succès successifs de l’iPod, l’iPhone et l’iPad.
Rue 89, Pierre Haski : “Amazon lance le Kindle Fire, rival de l’iPad trois fois moins cher”.
bertrand
ca me fait penser à l’allocation ou revenu universel dont j’ai entendu parlé récemment (http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle). Je trouve le principe intéressant, mais je me fais peu d’illusions quant à la possibilité d’application …
Laurent Gloaguen
L’idée de l’allocation universelle est très proche en effet.
Blah ? Touitter !