Supposons en effet qu’un haut fonctionnaire ou un publiciste turc interrogé en France sur le génocide arménien reprenne la version officielle turque des évènements. Les associations arméniennes saisiront la justice française. La personne poursuivie ne manquera pas de soulever l’inconstitutionnalité de la loi, comme contraire à sa liberté d’opinion et d’expression, par le jeu de la QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité). Dans le débat se trouvera nécessairement posée devant le Conseil constitutionnel la question de la constitutionnalité de la loi mémorielle de 2001 reconnaissant le génocide arménien, dont il n’a jamais eu à connaître. Si, comme le pensent nombre de juristes et notamment en 2002 le Doyen Vedel, cette loi de 2001 est entachée d’inconstitutionnalité, du même coup disparaitront de notre droit et la loi mémorielle de 2001 et la loi répressive actuelle. Ce boomerang judiciaire se retournera contre ses auteurs. Ce sera la revanche du Droit sur la politique.
[…] J’ignore si la constitution turque permet au Parlement de voter des lois sur l’histoire, y compris sur celle des nations étrangères. Si tel est le cas, préparons nous à une réplique des parlementaires nationalistes turcs proclamant que la France est l’auteur de crimes contre l’humanité commis dans ses anciennes colonies, notamment en Algérie pendant la guerre d’indépendance. Protesterons-nous que ces évènements tragiques ne concernent pas la Turquie ?
Le Huffington Post, Robert Badinter : “Génocide arménien : la pitié dangereuse”.
Vous apprendrez que la France reste la puissance militaire la plus efficace de l’Histoire européenne. L’historien Niall Ferguson a répertorié 125 conflits majeurs sur le théâtre européen depuis 1495. La France a pris part à 50 de ceux-ci, soit plus que l’Autriche (47) et l’Angleterre (43). Et en plus de chercher la bagarre, la France en sort majoritairement gagnante. Selon le livre, de ses 168 dernières batailles, la France en a gagné 109, soit un taux de réussite de 65%. À titre de comparaison, c’est le même taux de victoires que celui des Canucks de Vancouver, l’équipe la mieux classée au terme de la saison régulière 2010-2011 de la Ligue Nationale de Hockey.
Être loin : “Dans la gueule”.
Flight 603 from Halifax to Toronto had been scheduled to leave at 5:40 a.m. before Ripples the cat escaped from its carrier and ran into the cockpit.
The crew scoured the plane as the cat’s owner called out to her pet.
Eventually they determined that the cat had “weaseled its way down into the wiring of the cockpit,” Spurway said.
The cat was found and returned safely, but the flight remained grounded until the cockpit wiring could be checked for damage.
“The maintenance folks had to take panels off… inside the cockpit in order to get at the cat,” Spurway said. Once Ripples was removed, they had to reassemble the cockpit and ensure that no damage had been done to the wiring or hardware.
In the end, though, “there was no real damage done.”
He said despite the delay and some rescheduling, most passengers took the excitement in good humour.
Toronto Star, Molly Hayes: “Cat in the cockpit grounds Toronto-bound airplane”.
P.S.
Un appareil d’Air Canada effectuant la liaison Halifax-Toronto a décollé avec plus de quatre heures de retard, mercredi matin, en raison d’un chat qui a échappé à son propriétaire à bord de la cabine et qui s’est réfugié dans la cabine de pilotage.
« Un passager est entré dans l’avion avec son chat qui était dans une cage. Pour des raisons inexpliquées, le chat s’est retrouvé en liberté, et il a fait son chemin jusque dans la cabine. Il a trouvé un orifice, et personne ne pouvait le récupérer », a expliqué Peter Spurway, vice-président à l’aéroport international de Halifax.
Des employés d’entretien d’Air Canada ont été appelés en renfort. Ils ont détaché des panneaux dans la cabine de pilotage, et le félin a ainsi pu être sorti de sa fâcheuse position trois heures après le départ prévu de l’appareil, a ajouté M. Spurway.
Les panneaux ont été replacés, et les passagers ont pu retourner dans l’avion.
Le vol, qui devait décoller à 5h40, est parti vers 10h.
Agence QMI.
Dès 1992, alors qu’il travaillait à la Ville de Montréal, Jean Décarie avait en effet étudié en long et en large cette cicatrice urbaine créée par le chemin de fer du CP. Le long du couloir ferroviaire, on avait fait l’inventaire des brèches dans la clôture. En suivant les pas dans la neige, on avait cartographié les « lignes de désir » - jolie expression du génie des transports qui désigne les passages incontournables empruntés instinctivement par les gens.
Ces nombreuses lignes de désir sont très éloquentes. Elles sont le symptôme d’un aménagement urbain déficient.
La Presse, Rima Elkouri : “Les lignes de désir”, via @KZmontreal.
Blah ? Touitter !