Journal de bord

samedi 28 janvier 2012

On m’a posé des questions

En messages privés sur Twitter, un jeune ami m’a posé ces questions :

Grosses questions ce soir. Besoin de tes lumières : 1) Il faut des doigts de 20 cm pour toucher sa prostate ou quoi ? Et c’est si cool que ça ou bien sur-fait ? Et sinon 2) Sois franc, si à 22 ans je suis tjrs aussi seul, c’est bien de ma faute et ne présage rien de bon ?

Répondre à ces interrogations en tranches de 140 caractères sur Twitter ne me semble pas aisé.

J’aurai pu répondre à tout cela par courriel, mais il m’est apparu que mon point de vue sur ces importantes questions pouvait intéresser plus d’un destinataire. Et de plus, sans doute mes savants lecteurs ajouteraient dans les commentaires le fruit de leur expérience sur ces sujets.

Question 1a : “Faut-il des doigts de vingt centimètres pour atteindre sa prostate ?”

Réponse du capitaine : bien sûr que non.

Quand on arrive à un certain âge, tôt ou tard, l’homme connaît l’expérience en cabinet médical du toucher rectal. Et la pratique n’exige pas du médecin qu’il ait les doigts longs et effilés d’E.T., le gentil extra-terrestre.

Cet examen vise principalement à tâter la prostate : le médecin introduit dans l’anus son index lubrifié et protégé d’un gant, afin de vérifier la consistance de cette glande, pour sentir si elle est hypertrophiée, noduleuse, douloureuse au toucher, etc., ce qui pourrait être le symptôme d’un problème et très notamment de cancer.

C’est un examen très rapide, anodin et économique. Pour certains sujets, c’est aussi l’occasion de découvrir des sensations inconnues et surprenantes qu’il souhaitera reproductibles sans l’index de son vieux médecin de famille, et dans un cadre quelque peu plus intime et confortable, sans pour autant oser demander à sa compagne un coup de main exploratoire.

En effet, une proportion non négligeable d’hommes hétérosexuels de mon entourage hésite à demander à leurs chères et tendres : “Ne voudrais-tu pas me mettre un doigt dans le cul pour me toucher la prostate ?”. Ce qui, nous en conviendrons aisément, n’est pas le signe d’un couple en parfaite harmonie.

Donc, le sus-dit médecin arrive parfaitement à atteindre la prostate, même dépourvu des longs doigts virtuoses d’un Liszt ou d’un Chopin. Parce qu’elle n’est pas très loin. Et, Dieu merci Wikipedia, un dessin vaut mieux que de longues explications :

toucher-prostatique-2012.jpg

Comme on l’observe, la prostate n’est située qu’à environ 6 cm de l’anus. L’examen de la prostate ne tient donc rien de la séance de fist-fucking, le médecin n’a pas besoin de mettre toute sa main, voir son bras, dans votre cul.

Question 1b : “Est-ce si cool que ça ou bien surfait ?”

Là, je propose une image qui sera compréhensible des femmes (parce qu’il y a aussi des filles qui me lisent) : être vaginal ou clito, ou les deux. La prostate, ce serait un peu du vaginal par rapport à la queue qui serait clitoridienne. Ou bien l’inverse, c’est juste que c’est deux processus de jouissance différents.

Le fait objectif et vérifié, c’est l’existence de l’orgasme prostatique. C’est un orgasme atteint par stimulation de la prostate qui se produit sans nécessairement une érection (souvent sans d’ailleurs). Il se traduit par des sensations très intenses, mais sans éjaculation, si ce n’est parfois l’épanchement de liquide clair. Pour certains, c’est plus puissant que l’orgasme traditionnel. Ce qui est sûr, pour en avoir l’expérience, c’est que c’est vraiment différent.

C’est quelque chose qui vient de l’intérieur et qui vous secoue par spasmes internes, sans manifestations externes. Les mots manquent pour décrire la sensation. Et c’est peut-être là que le tabou intervient pour le mâle, parce qu’il a le sentiment de ressentir une jouissance de femelle. Déjà qu’il a un machin dans le cul pour l’atteindre… Vraiment pas fait pour les machos, l’homme est ici dessaisi de sa puissance dominatrice, érectile et introductive, il devient… un trou, dont la jouissance est à la totale merci du partenaire.

Mais, l’orgasme prostatique n’est pas donné à tout le monde. Pour ma part, j’ai franchement de la difficulté à le déclencher, ça demande beaucoup de travail (et de doigté…) pour y parvenir. J’imagine qu’il existe une grande différence de sensibilité entre les hommes, comme pour les filles avec leur vagin ou leur clito. Cependant, même si on arrive pas à l’orgasme prostatique, le massage prostatique est toujours fournisseur de sensations fort plaisantes, pour peu que l’on ait passé la barrière psychologique consistant à avoir un objet stimulant dans l’anus.

Ce qui nous amène à la sodomie passive. Il y a deux dimensions dans le plaisir de se faire sodomiser, l’une psychologique, que je ne vais pas développer ici parce que ce serait trop long et éloigné de la prostate (en bref, s’offrir), l’autre anatomique.

Sur le plan anatomique, il y a deux principaux acteurs, le sphincter, un muscle, la prostate, une glande (nous avons écarté le troisième et très important acteur, le cerveau). Le rectum est réputé insensible. Le sphincter va procurer pas mal de sensations au début, mais avec le travail de la queue, il va vite se dilater (si c’est bien fait et correctement lubrifié, et si le passif n’a pas de blocage psychologique induisant une contraction — c’est là que les douleurs peuvent intervenir). Au bout d’un certain temps, le sphincter va devenir presque silencieux et béant, insensible, il a comme abandonné pour un moment l’idée de réagir (à moins d’être alors sollicité de manière plus intensive et dilatatoire). L’anus est relâché. C’est là que subsiste, principalement, le massage prostatique. (Avec, probablement, d’autres sensations secondaires et périphériques).

Ce qui m’amène à vous annoncer une évidence, la queue idéale pour la sodomie est courte et large (comme la mienne, en passant). Un membre court (mais pas trop) ne va pas vous fourrager dans des extrémités vides et insensibles, mais son bout va directement donner des coups sur votre prostate (si la position est adéquate). Un membre large, quant à lui, vous donnera plus intensément et plus longtemps des sensations au niveau du sphincter anal.

Avec tous ces éléments qui vous éclairent cette zone d’ombre (le rectum et son voisinage), alors la prostate, c’est si cool ? Oui, c’est cool, mais l’orgasme prostatique ne doit pas devenir un Saint-Graal. Parce que tout le monde ne peut pas l’atteindre pour différentes raisons, parce que tout le reste, c’est très bien aussi. Mais dans tous les cas, oui, la prostate, c’est cool, parce quand tu as une bite dans le cul, ça te procure tout un supplément de sensations.

Le principal conseil, c’est de s’explorer tout seul, un doigt et du gel (ou de l’huile, ou du beurre…) suffisent. La grosse boule, tu la trouves normalement assez rapidement. Tu la presses de l’index, tu la caresses, tu fermes les yeux, et tu vois si ça le fait… ou pas.

Si ça le fait pas, c’est juste que t’es pas sensible de ce côté là et ça ne fait en rien de toi un mec anormal. Il y a des mecs qui jouissent presque avec leurs tétons, moi, non. Nous ne sommes pas tous câblés de la même façon, c’est tout.

Donc, pour résumer, la prostate, oui, c’est cool, c’est un organe de plaisir, mais faut pas lui demander plus qu’elle ne peut te donner.

Question 2 : “Si à 22 ans je suis toujours aussi seul, c’est bien de ma faute et cela ne présage rien de bon ?”

Réponse du capitaine : grand couillon. (Je précise à mes lecteurs que l’auteur de ces questions est non seulement grand, mais aussi beau, style mannequin, sans compter de grandes qualités intellectuelles…)

Il n’y a pas de putain de règle dans ce domaine. Que des exceptions, des parcours individuels.

Pour ma part, sans vouloir servir d’exemple, j’ai attendu 28 ans avant de vivre ma première histoire d’amour vraiment sérieuse et complètement investissante. J’ai deux fois ton âge, et j’en suis qu’à trois. Qu’à trois ? Non, je bénis les dieux d’être aussi chanceux, tous les jours, vraiment. J’ai presque honte d’étaler mon bonheur d’être aimé et d’aimer, il y a tellement de nécessiteux en la matière.

Je pense qu’il ne faut pas se fixer d’objectifs, de modèles. La relation amoureuse, elle te tombe dessus généralement sans que tu l’aies prévue (systématiquement de mon côté), et souvent pas forcément avec qui tu l’aurais imaginé. Ce n’est pas un truc prémédité. L’amour, le vrai, c’est juste un horrible machin que tu ne maîtrises pas du tout, que t’attrapes comme un virus. Et quand tu le perds, la convalescence est longue, parfois très longue, voire éternelle.

Je crois aussi qu’il faut généralement une certaine maturité pour se livrer à l’amour, non pas que ce ne soit pas inné, mais qu’il nécessite un certain bagage pour qu’une étincelle se transforme en feu de cheminée durable. Pour reprendre l’image précédente, pour qu’un rhume se transforme en maladie incurable au long cours.

22 ans ? Si vieux, si jeune… C’est l’âge des expériences. Va de tous côtés, vogue en mers inconnues. Rien ne te lie, tu es libre.

En aucun cas ne cherche l’amour, c’est lui qui viendra te chercher. Plus tard, un autre navigateur viendra te chercher, mais comme pour l’amour, tu n’y pourras pas grand-chose.

Vis ta vie. Pleure, souffre, exulte, jouis. Ce qui peut encore te paraître un peu abstrait, c’est que ta vie est *fucking* courte. Et ce qui fait ta vie est ce dont tu la remplis. Vis donc pleinement, au maximum, multiplie les expériences, tout en prenant soin de toi. Le pire dans la vie, c’est peut-être de perdre du temps, de procrastiner avec un bien si précieux.

Mais sache qu’il n’y a en aucun cas de normes, pas de livre écrit à l’avance (ça, c’est un truc de religieux pour désespérés), il y a pas à se dire qu’être seul à 22 ans, c’est pas “normal”, que ça handicape un avenir.

Profite de la vie, la bonne bouffe, les bonnes bites, les beaux sourires, les beaux voyages, les beaux romans, les beaux films, la belle musique… l’amour peut attendre, et c’est sans doute en profitant ainsi de la vie que tu maximises les probabilités que l’amour te tombe dessus.

J’ai juste confiance en toi.

Mais, l’amour, contrairement à la prostate, je dois te dire que c’est un peu surfait, parce que ça peut faire souffrir, vraiment. Et comme dit l’adage, il faut parfois mieux être seul que mal accompagné — et que cela demande parfois une certaine force de caractère.

[Voilà, tu auras compris que je ne pouvais pas te répondre en 140 caractères, et je pense que j’aurai pu écrire cent fois plus sur ces sujets… Je t’embrasse bien fort. Une autre question ? ]

Ami lecteur, peut-être as-tu des réponses complémentaires à apporter à ce charmant jeune homme…

1. Le 28 janvier 2012,
Atypik

Sujet de fond, dont les préjugés sont légions.Combien de mecs aiment sincèrement se faire doigter, À première vue peu. Dans ma modeste expérience, je me rends finalement compte que peu d’entre eux ont réellement eu un connaisseur de l’anatomie anale. Et comme tu le dis si bien, si c’est bien fait, tu atteins l’orgasme. il m’est arrivé souvent de tomber sur des mecs qui soi-disant n’aimaient pas ça et qui’au final, amenant la chose avec intelligence, finesse et doigté, ils se laissaient faire, pour au final prendre leur pied. Tout est question de technique, confiance envers le partenaire et sensation.Il ne faut pénétrer ce lieu comme un bourrin, il faut le respecter et il s’ouvrira tout seul, laissant une voie royale pour la prostate.

2. Le 28 janvier 2012,
Karl, La Grange

un toucher rectal est bien plus satisfaisant qu’une pipe qui en plus dans certaines circonstances peut être mauvaise pour la santé !

3. Le 28 janvier 2012,
padawan

22 ans ! Vu l’allongement de l’espérance de vie, c’est un poil plus qu’un cinquième de sa vie ? Ce qu’on est impatient à cet âge-là… J’ai rencontré mon premier mec à 23 ans et on a passé 15 ans ensemble. J’ai rencontré celui qui a le plus bouleversé ma vie (dans le bon sens du terme) à 42 ans. Carpe Diem jeune homme !

une proportion non négligeable d’hommes hétérosexuels de mon entourage hésite à demander à leur chère et tendre : “Ne voudrais-tu pas me mettre un doigt dans le cul pour me toucher la prostate ?”. Ce qui, nous en conviendrons aisément, n’est pas le signe d’un couple en parfaite harmonie.

Décodage ; ce n’est pas demander “Ne voudrais-tu pas me mettre un doigt dans le cul pour me toucher la prostate ?” qui est mauvais signe, mais hésiter à le demander. Messieurs, votre cul est une source inépuisable d’orgasmes. C’est un long voyage qui demande juste un peu d’ouverture, d’esprit pour commencer.

4. Le 28 janvier 2012,
padawan

Mais le toucher rectal par rapport à d’autre choses, c’est quand même du touche-pipi, hein.

5. Le 28 janvier 2012,
Eric

« Si ça le fait pas, c’est juste que t’es pas sensible de ce côté là et ça ne fait en rien de toi un mec anormal. Il y a des mecs qui jouissent presque avec leurs tétons, moi, non. Nous ne sommes pas tous câblés de la même façon, c’est tout. »

Si je puis me permettre, je tempèrerai en disant que si ça ne le fait pas, c’est peut être seulement parce ce n’était pas le bon moment, le bon contexte, que la sensation n’est pas encore apprivoisée. Comme tu le disais, Laurent, le cerveau est le premier organe sexuel, et le plaisir est plus que seulement une sensation. Et il faut faire son éducation dans ce domaine. Coup de bite après coup de bite.

6. Le 28 janvier 2012,
ossobuco

“Un jeune ami m’a posé ces questions” : ça m’a tout de suite évoqué ce vieux vieux film (avec les regrettés Jacqueline Mailhan et Claude Piéplu) du type de films dont le meilleur est dans le titre : “Papy fait de l’assistance” (comme je suis plus vieux que le capitaine - j’ai vérifié sur wikipédia - je peux me permettre). Personnellement - même si tout le monde s’en fout : commenter est un sacerdoce - je n’ai pas lu la suite car sur le conseil de mon médecin quelques jours après qu’un autre mut (m’eut ou m’eût? faisons simple) par erreur diagnostiqué une dissection aortique, je ne lis plus les avis médicaux sur internet, ni pour le corps ni pour l’âme. Il fait un temps magnifique cet après-midi, je vais aller faire un tour. J’ai un livre à rendre à la médiathèque ; je ne lis généralement pas les livres que j’emprunte, mais j’aime bien y aller parce que j’ai remarqué que la concentration de la lecture embellissait les gens. On constate ça dans le train aussi. S’il m’arrive des choses, je vous raconterai. Bon.

7. Le 30 janvier 2012,
C

Ma réponse complémentaire à la question 2 c’est que j’ai 22 ans, que je suis toujours seule, et que ça va. (Et ça va encore mieux après cette piqûre de rappel, merci capitaine.)

8. Le 30 janvier 2012,
Ciorane la pauvresse

C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu cette description détaillée de l’orgasme anal par un témoin fort expérimenté de la chose. Sauf qu’elle me laisse pantoise. Car alors, comment cela se fait-ce qu’une femme normalement constituée (càd dénuée de prostate) puisse jouir analement avec une queue d’une largeur banale et sans stimulation périphérique ? Bref, peut-on tout expliquer scientifiquement ?

9. Le 30 janvier 2012,
Laurent Gloaguen

Chère Ciorane, je crains ne pas être la personne la plus qualifiée pour répondre à votre question des effets de la sodomie sur une fille… :-)

10. Le 30 janvier 2012,
E.

Juste un petit truc à dire, quelque chose de peut - être un peu idiot, en rapport avec la deuxième question… Je livre là une simple impression, une réaction épidermique, rien d’absolu ni de vraiment réfléchi, mais la réponse ressemble - pour moi - à ce que pourrait me dire un recruteur : une vision de la vie comme un temps à remplir du plus possible d’expériences, d’actions, de contacts ou je ne sais quoi. Un petit côté boulimie d’actions, quoi. J’ai aussi 22 ans, et cette incitation à toujours faire plus, je la trouve déjà un peu fatigante… On peut être posé, tranquille, être content (-> “se contenter”), aussi, non ? L’exaltation/l’action, ok, la contemplation et le calme, ok, aussi. Bref, vivre blues et pas speed, quoi.

11. Le 30 janvier 2012,
Stéphane K

Merci pour cette belle présentation ! Etant moi même à la recherche du plaisir anal, ce petit exposé rend les choses plus limpide…

Petite réponse à Ciorane la Pauvresse sur le plaisir anal sans prostate chez les femmes :

J’ai lu que le clitoris est en fait l’aboutissement extérieur d’un organe qui aurait ses ramifications tout du long du vagin en “haut et en bas”. Cela forme donc un ensemble, c’est un ensemble !

Ainsi, des “points” de plaisir se trouve le long de la parois “inter-ana-vaginal”. Ce qui explique l’orgasme que tu peux avoir lorsque tu pratique la sodomie, car le sexe/gode vient faire pression sur ces “points” se trouvant de l’autre côté de cette mince parois.

J’espère que j’ai pu éclairer ta lanterne !

Cela lance une autre question vieux comme le monde : Comment une femme peut être plutôt clitoridienne ou plutôt vaginale ? Et est-ce que cette question a du sens finalement..??

12. Le 31 janvier 2012,
padawan

@Ciorane la pauvresse : vous commettez une erreur en réduisant l’orgasme anal masculin à l’excitation de la prostate, alors que ce n’est qu’un déclencheur parmi d’autres. Si une femme « normalement constituée » pourra difficilement connaitre l’orgasme prostatique dans sa chair, il n’y a aucune raison de penser qu’elle soit fondamentalement plus limitée que l’homme quant aux possibilités aussi amusantes que variées que procure le sexe anal.

13. Le 2 février 2012,
Ciorane la pauvresse

@ Stéphane K et padawan : Merci à vous pour cet éclairage. Quant à la question du vaginale ou clitoridienne, je reconnais qu’elle m’a toujours un peu énervée. Pourquoi diable faudrait-il choisir ? C’est comme si, je crois, on demandait aux homos de choisir une bonne fois pour toute entre être actif ou être passif.

14. Le 2 février 2012,
Yogi

Mais qui a dit que les petites bites n’étaient pas appréciées ?

15. Le 2 février 2012,
padawan

C’est comme si, je crois, on demandait aux homos de choisir une bonne fois pour toute entre être actif ou être passif

Il n’y a pas d’actifs vs passifs, tout ça c’est dans la tête. Comme on dit sur le mode « seuls les imbéciles ne changent pas d’avis », il n’y a que les mal baisés qui ne changent pas de côté.

16. Le 3 février 2012,
manu

Ah ba, on en apprend de belles ici :)

Blah ? Touitter !

The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore

Court-métrage d’animation de William Joyce et Brandon Oldenburg, Studios Moonbot. Sélectionné pour les Oscars.

1. Le 28 janvier 2012,
Eric

Superbe. J’aime beaucoup l’idée qu’un monde sans littérature est un monde sans couleurs.

Blah ? Touitter !