Journal de bord

jeudi 9 février 2012

Une féministe qui a un problème avec le cul

Et, bien sûr, avec les Français… puisque c’est une “féministe” québécoise

Ça démarre très fort chez Huffington Post Québec. Ils ont fait appel à une “féministe” pour gorger leur site de mots clés racoleurs style “Cœur De Pirate nue”, “photos nues”, “sexy“… Si c’est pas dégueulasse… En outre, je suppose que cette “féministe” ainsi instrumentalisée prostitue sa plume pour zéro lepto, puisque c’est le modèle de développement de la grande maquerelle Arianna.

Je dois avouer une certaine aversion pour cette pensée féministe, qui sous prétexte de féminisme, ne fait qu’entretenir une morale réactionnaire. Francine Pelletier doit être à classer parmi les bonnes sœurs du couvent féministe, un genre apparenté à certaines suffragettes américaines qui dans les années 20 militaient contre la débauche et l’alcool.

Le collaborateur de La Presse à Paris, Louis-Bernard Robitaille, qualifiait récemment le nouveau look de Coeur de pirate de «provocation discrète et raffinée».

Il faut être Français (ou aspirer à l’être) pour dire une chose pareille. Les tenues affriolantes de la jeune vedette sont d’ailleurs une gracieuseté de la revue française érotique «de luxe», L’Officiel Homme. Je lève mon chapeau au génie qui a pensé faire poser la chanteuse en cul-de-jatte, nouveau genre. Sur la photo, une paire de fesses retroussées (qu’on reconnaît comme celles de Béatrice pour les avoir vues ailleurs) surplombant des jambes juchées sur talons aiguilles, comme si, dans ce cas, tout le haut du corps avait été amputé. Ton style c’est ton cul, comme dirait Léo Ferré, grand misogyne à ses heures («Il y a des femmes qui sont de vraies salopes.»)

Les Français sont particulièrement obtus lorsque vient le temps de distinguer entre ce qui est dans l’ordre des choses, côté séduction, et ce qui est clairement outrancier. L’irréductible DSK vient évidemment en tête. Ce n’est pas seulement une affaire d’hommes. Anne Sinclair, l’ex-vedette du petit écran et désormais directrice du HuffPo France et, surtout, fidèle épouse de Dominique Strauss Kahn, a défendu les cavalcades de son mari bec et ongles, se disant fière d’avoir un mari séducteur.

C’est une chose de vouloir défendre son conjoint de longue date, une autre de défendre aveuglément des incartades sexuelles frisant l’illégalité. Mais, voilà, l’impératif de la séduction, le besoin des femmes d’être désirables, et des hommes de les sauter, est une quasi-religion en France. Malheureusement, cette religion prend de l’expansion partout en Occident. Partout, les femmes — de la cour d’école aux grands galas en passant par la publicité — sont de plus en plus déshabillées, et fières de l’être.

En 2004, j’ai réalisé une série documentaire sur les femmes et la sexualité (Baise Majesté) pour tenter de répondre à cette question. L’image hypersexualisée des femmes aujourd’hui est-il un retour bébête aux vieux stéréotypes (sois belle, montre ton cul et tais-toi) ou y a-t-il quelque chose de nouveau, voire de progressiste là-dedans? Après tout, les femmes se sont battues pour disposer de leur corps comme elles l’entendent. Notre corps nous appartient, clamaient les pancartes. Our bodies, ourselves. L’affirmation des femmes passerait-elle par l’affirmation de leur cul, comme Madonna nous y a si bien habituées?

Je peux comprendre que des jeunes (et moins jeunes) femmes aient envie aujourd’hui d’exhiber leur corps, un peu comme les hommes ont toujours aimé exhiber leurs muscles. «Tu vois ça? Ben c’est à moi. Impressionnant, non?…» Il y a un peu de ce genre de bravade derrière la propension féminine au déshabillement. Les jeunes femmes aujourd’hui ne pensent pas du tout qu’il y a un prix à payer, qu’elles se dévalorisent à s’exhiber de la sorte.

Huffington Post Québec, Francine Pelletier : “Coeur de pitoune”.

Que dire… Je suis un peu abattu par tant de poncifs. Déjà le gros cliché sur les Français, tous des cochons, comme DSK. Ça situe le niveau de la chronique. Ensuite, le “il y a des femmes qui sont de vraies salopes” jeté là hors-contexte… Je pense que Francine n’a pas exploré son côté salope, parce que, oui, il y a des femmes qui sont des vraies salopes, parce qu’elles en ont l’envie, parce que c’est parfois juste dans leur nature, parce qu’elles assument leurs pulsions. Et on peut être salope le jour et nonne la nuit. Ou inversement. Sans oublier qu’il y a des mecs aussi qui peuvent être de vraies salopes. L’envie, un moment, d’être un objet sexuel. Fais-moi mal, Johnny. Encule-moi, Charlie. Moi même, à mes heures, je suis une salope. Et pas qu’un peu.

Il y a aussi un phénomène de société qui a échappé à Francine, c’est que les hommes sont maintenant aussi des objets sexuels, et traités comme tels dans les arts, les médias, la publicité, etc. Pire, au Québec, l’image du mâle est très souvent dévalorisée dans la communication publicitaire (mais, c’est un autre sujet…).

Mais, le plus grave, c’est de dénuer la femme qui s’expose de son libre arbitre. Elle montre son cul, c’est que c’est une victime, on doute de son équilibre “intellectuel ou émotif”. Bref, on la rabaisse et c’est précisément ce que fait Francine.

Oui, “les femmes se sont battues pour disposer de leur corps comme elles l’entendent”. Oui, elles se sont battues pour être maîtres de leur destin, pour le droit de vote (naissance du féminisme), pour le droit de porter des pantalons ou des minijupes quand ça leur chante, pour le droit à la contraception, à l’avortement (un droit précaire), pour l’égalité des salaires… Le droit de disposer de son corps comme on l’entend, c’est aussi le droit de l’exposer, de le mettre en scène, c’est un droit entier. C’est aussi le droit de se montrer salope quand on en a l’envie. Ou encore de jouer avec les codes de l’érotisme comme dans le mouvement néo-burlesque.

Car il faudra que Francine révise son “féminisme” moral et vieillot : aujourd’hui, au Canada, niveau féminisme, nous en sommes aux “Slut Pride”. Ah, il est bien pincé et tartuffe ce “féminisme” qui s’attaque aux femmes et leur dicte ce qu’elles doivent faire avec leur cul.

En y pensant bien, ce “discours féministe” qui voudrait que les femmes évitent de se montrer à poil dans des poses suggestives, même si c’est leur choix, est précisément l’équivalent du “si elle s’est fait violer, c’est qu’elle l’a provoqué.”

Oui, l’affirmation des femmes peut aussi passer par leur cul du moment qu’elles maîtrisent entièrement ce qu’elles en font, la femme a le droit a une sexualité “débridée”, le droit n’étant pas un impératif par ailleurs, et elle a le droit d’en faire état. Et puis, c’est quoi le problème avec vouloir se faire sauter ? Avec la volonté de provoquer le désir ?

1. Le 9 février 2012,
Personne

Les féministes émancipatrices ont disparues il y a longtemps, même en France. Il ne reste plus que quelques excitées rêvant à voix hautes de l’instauration d’un matriarcat bien étouffant : Les chiennes de gade, la barbe, etc. Ça pourrait n’être que navrant, si maintenant leur principale combat n’était pas devenus la lutte contre la prostitution avec la criminalisation des clients, avec comme principale conséquence le renforcement de la prostitution forcée et des gangs.

2. Le 9 février 2012,
Maxime

La première association d’image que je fais avec féministe, c’est “mal baisée”, bref, rien de nouveau sous le soleil.

3. Le 9 février 2012,
manur

Je ne suis pas d’accord et à vrai dire un peu choqué par les deux commentaires ci-dessus. Il y a encore, du moins en France (aucune idée pour le Québec), nécessité de lutter pour l’égalité des femmes (entre autres groupes qui s’en prennent en permanence plein la gueule pour des raisons électoralistes ou non). L’affaire DSK l’a bien montré, avec toutes ces réactions du type “troussage de domestique”, bien répandues dans toutes les couches de la population, c’était impressionnant et révélateur.

Mais comme Laurent, je ne vois pas où est le problème avec “le besoin des femmes d’être désirables, et des hommes de les sauter”, ou réciproquement. Vouloir un monde où cela disparaisse purement et simplement est, très littéralement, totalitaire. La castration chimique pour tous ?

A lui seul, employer le verbe “sauter” pour désigner, avec dégoût, un rapport sexuel consentant trahit bien le puritanisme de la personne qui l’emploie.

4. Le 9 février 2012,
humptydumpty

(http://grooveshark.com/s/La+Maman+Et+La+Putain/3KJvR5?src=5)

5. Le 9 février 2012,
samantdi

Je suis d’accord avec chaque mot de ton billet, Laurent.

Je trouve triste que l’on associe comme Maxime, “féministe et mal baisée”. Je suis féministe parce que je crois qu’il faut se battre pour que les femmes aient les mêmes droits que les hommes :

“les femmes se sont battues pour disposer de leur corps comme elles l’entendent”. Oui, elles se sont battues pour être maîtres de leur destin, pour le droit de vote (naissance du féminisme), pour le droit de porter des pantalons ou des minijupes quand ça leur chante, pour le droit à la contraception, à l’avortement (un droit précaire), pour l’égalité des salaires…

Mais je crois aussi que toute personne a le droit d’explorer les chemins de la sexualité comme elle l’entend, y compris dans le jeu avec les codes, y compris dans la possibilité de jouer avec son cul.

Je trouve détestable l’idée que l’on vienne me dire que je suis une salope qui trahit la cause des femmes parce que je porte des porte-jarretelles, ou que je suis une mal-baisée parce que je suis féministe.

6. Le 9 février 2012,
Maxime

Tu trouves triste que l’on associe “féministe et mal baisée” ? Hé bien, fais le ménage chez les féministes, parce que les mal baisées du genre de Francine Pelletier sont celles qui ont le plus de visibilité médiatique.

7. Le 9 février 2012,
Guillermito

Maxime : qu’en sais-tu si elles sont “mal baisées” ? Tu connais leur vie sexuelle, ou tu projettes juste tes propres fantasmes (“Ah, si elles me connaissaient, ce serait different”) ? Et pourquoi donc les femmes ne peuvent qu’etre baisées (donc passives, soumises) et non pas, tout simplement “baiser” elle-memes (donc actives, qui font un choix). Dire qu’une femme est “mal baisée” en dit plus sur toi que sur celles que tu crois insulter.

Je déteste cette expression grasse, beauf et machiste. Indigne.

8. Le 9 février 2012,
samantdi

Sans compter le fait que baiser, bien ou mal, être baisé(e) ou se branler la nouille n’a pas grande incidence sur la pertinence de la réflexion que l’on mène.

9. Le 9 février 2012,
Maxime

Qu’en sais-tu si elles sont “mal baisées” ?

Je lis leur prose qui indique assez clairement qu’elles ont un problème avec les hommes (toujours vus comme le méchant de service), doublé d’une certaine aversion du sexe… Dans ces conditions, je ne vois pas comment elles peuvent avoir une vie sexuelle épanouie.

tu projettes juste tes propres fantasmes (“Ah, si elles me connaissaient, ce serait different”) ?

C’est plus d’un psy (pour les réconcilier avec les hommes et leur permettre d’avoir une vie sexuelle normale) que d’un super-amant dont ces femmes ont le plus besoin. Et certainement pas un mien fantasme, bien au contraire même.

Et pourquoi donc les femmes ne peuvent qu’etre baisées (donc passives, soumises) et non pas, tout simplement “baiser” elle-memes (donc actives, qui font un choix).

Parce que c’est trop long d’écrire “mal baisées et mal baiseuses” ? “Mal baisées” est là juste un raccourci, en d’autres temps, c’est même moi qui fait cette remarque.

10. Le 9 février 2012,
Raveline

@Maxime : La bêtise de l’association entre “féminisme” et “mal baisée” est pardonnable, dans la mesure où elle révèle surtout de votre part une ignorance crasse.

@Embruns : Tu tapes peut-être sur une cible facile à démolir, vu la nullité des arguments du papier du HuffPost. La réflexion sur ces thèmes est nettement plus intéressante chez Natasha Walter (et notamment son dernier livre, Living Dolls, the return of sexism, un peu trop grand public à mon goût mais qui pose les bonnes questions).

11. Le 9 février 2012,
Guillermito

Il me semble quand meme que l’auteur oublie un peu les raisons de son probleme. L’hypersexualisation de l’image des femmes est quand meme une affaire de business avant d’etre une démarche artistique. Tu vends plus si tu montres ton beau cul. Chacun est libre de le faire bien entendu, mais quand ca devient un passage obligé pour une artiste de sexe feminin (y compris dans la musique classique), ca devient fatiguant, et plus du tout subversif. Et ca reste assez malsain et parfois problematique, dans le sens ou les seuls corps que l’on voit sont relativement proches de la perfection - combien de complexes qui se developpent chez des ados a cause de ce genre de photos ?

Quant aux féministes, ca n’a rien d’un groupe monolithique, il y a toujours eu des divergences sur certains points, conservatrices pour l’égalite discrete, ou radicales pour la liberté absolue de montrer et de jouir de son corps. C’est pareil partout, y compris chez les gays, certains amateurs du complet-cravate invisible, et d’autres qui dansent en public avec des talons de 20 cm et des faux cils enormes. Qui a raison, qui a tort ? La question n’a pas d’interet. Chacun decide de ce qu’il fait avec son image, a le droit de le faire, a le droit d’etre l’un et l’autre, et a aussi le droit de critiquer son opposé.

12. Le 9 février 2012,
Nico

Comme le dit guillermito, il ne faudrait pas oublier que ces images, ça n’est pas pour contribuer à la liberté d’expression des femmes (noble cause s’il en est), c’est du… business !

Il serait peut-être temps d’appliquer le “on s’en fout” : qu’une femme soit prude, salope, chienne, réservée… je m’en fous, tant que ce qu’elle est lui convient. Aucun des cas précités ne me choque, certains m’amusent plus que d’autres ;) (mais je ne dirais pas lesquels, et vous auriez des surprises)

Qu’on laisse les hommes et les femmes être ce qu’ils/elles ont envie sans jugement, et ça sera déjà pas mal. ^^

13. Le 9 février 2012,
Karl, La Grange

“leur permettre d’avoir une vie sexuelle normale” par Maxime

!?

:D

Mouahahahahaha… normale… ahaha… AHAHAHAHA.

aaaah…

Quel con.

14. Le 9 février 2012,
TDM

“L’hypersexualisation de l’image des femmes est quand meme une affaire de business avant d’etre une démarche artistique.” -> Complètement d’accord avec ca…

15. Le 9 février 2012,
Martine

Guillermito a tout dit. Et il l’a très bien dit.

Blah ? Touitter !

Le chat menace votre cerveau

cat-bio-hazard.jpg

Non seulement les chats ont empoisonné Internet, mais ils empoisonnent aussi votre cerveau et vous transforment en mou du bulbe. Quand ils ne vous poussent pas au suicide…

Vous avez peut-être déjà observé que bien des propriétaires de chats semblaient un peu “neu-neu”. En fait, ce ne sont pas les “neu-neus” qui aiment particulièrement les chats, ce sont les chats qui modifient le fonctionnement du cerveau de leur propriétaire grâce à un parasite.

Vous apprendrez également que les chats sont responsables de milliers de morts sur la route.

Pour ma part, je n’avais pas besoin d’études scientifiques pour savoir que les chats rendent con.

[…] The parasite, which is excreted by cats in their feces, is called Toxoplasma gondii (T. gondii or Toxo for short) and is the microbe that causes toxoplasmosis—the reason pregnant women are told to avoid cats’ litter boxes. Since the 1920s, doctors have recognized that a woman who becomes infected during pregnancy can transmit the disease to the fetus, in some cases resulting in severe brain damage or death. T. gondii is also a major threat to people with weakened immunity: in the early days of the AIDS epidemic, before good antiretroviral drugs were developed, it was to blame for the dementia that afflicted many patients at the disease’s end stage. Healthy children and adults, however, usually experience nothing worse than brief flu-like symptoms before quickly fighting off the protozoan, which thereafter lies dormant inside brain cells—or at least that’s the standard medical wisdom.

[…] The subjects who tested positive for the parasite had significantly delayed reaction times. Flegr was especially surprised to learn, though, that the protozoan appeared to cause many sex-specific changes in personality. Compared with uninfected men, males who had the parasite were more introverted, suspicious, oblivious to other people’s opinions of them, and inclined to disregard rules. Infected women, on the other hand, presented in exactly the opposite way: they were more outgoing, trusting, image-conscious, and rule-abiding than uninfected women.

The findings were so bizarre that Flegr initially assumed his data must be flawed. So he tested other groups—civilian and military populations. Again, the same results. Then, in search of more corroborating evidence, he brought subjects in for further observation and a battery of tests, in which they were rated by someone ignorant of their infection status. To assess whether participants valued the opinions of others, the rater judged how well dressed they appeared to be. As a measure of gregariousness, participants were asked about the number of friends they’d interacted with over the past two weeks. To test whether they were prone to being suspicious, they were asked, among other things, to drink an unidentified liquid.

The results meshed well with the questionnaire findings. Compared with uninfected people of the same sex, infected men were more likely to wear rumpled old clothes; infected women tended to be more meticulously attired, many showing up for the study in expensive, designer-brand clothing. Infected men tended to have fewer friends, while infected women tended to have more. And when it came to downing the mystery fluid, reports Flegr, “the infected males were much more hesitant than uninfected men. They wanted to know why they had to do it. Would it harm them?” In contrast, the infected women were the most trusting of all subjects. “They just did what they were told,” he says.

Why men and women reacted so differently to the parasite still mystified him. […]

When they merged the MRI results with the infection data, however, he went from being a doubter to being a believer. “I was amazed at how pronounced the effect was,” he says. “To me that suggests the parasite may trigger schizophrenia in genetically susceptible people. […]

Just as worrisome, says Torrey, the parasite may also increase the risk of suicide. In a 2011 study of 20 European countries, the national suicide rate among women increased in direct proportion to the prevalence of the latent Toxo infection in each nation’s female population. According to Teodor Postolache, a psychiatrist and the director of the Mood and Anxiety Program at the University of Maryland School of Medicine, a flurry of other studies, several conducted by his own team, offers further support of T. gondii’s link to higher rates of suicidal behavior.

The Atlantic, Kathleen McAuliffe: “How Your Cat Is Making You Crazy”.

1. Le 9 février 2012,
ossobuco

Je voulais commenter sur le post précédent et la thématique des mal-baisé(e)s, mais entre le moment où j’y ai pensé et le moment où je m’y suis mis j’ai fait autre chose : dîné. Ça m’apprendra. Ça va trop vite, c’est vraiment temps que je m’inquiète de plus pouvoir suivre.

2. Le 9 février 2012,
Martine
3. Le 10 février 2012,
xave

OH MONDIEU ! Les misanthropes préfèrent les chats ? Quelle découverte fondamentale ! Heureusement qu’il y a des scientifiques !

4. Le 10 février 2012,
Valérie de haute Savoie

Ah merde, je dois être infectée, je repasse mes fringues !

5. Le 10 février 2012,
Jean

Certains m’ont parfois signifié que, du fait de mes fréquentations de personnes homosexuelles, je dois souffrir d’une bizarre affection du cerveau. À lire le compte rendu de cette étude je connais maintenant le responsable : le chat dont je partage une partie du territoire. Ses fèces et les parasites qui les habitent m’ont corrompu la tête. Mieux, ou plutôt, pire encore, l’animal serait pour les mêmes raisons propagateur du sida, tout comme les homosexuels ! Arrière Satan ! Il me faut réagir ; au plus vite mettre le minet à la SPA et adhérer au Parti Chrétien-Démocrate pour espérer trouver le salut. Merci capitaine pour cette information importante que vous nous avez dénichée, j’aurais pu finir comme certains grands artistes qui, à fréquenter l’animal maléfique, ont nettement perdu la raison sur la fin de leurs jours.

6. Le 10 février 2012,
Denys

En matière de toxoplasmose, il est recommandé de s’adresser au spécialiste.

7. Le 10 février 2012,
Laurent Gloaguen

@Denys : article de désinformation signée par le lobby des chats. D’ailleurs, le cerveau de la fille doit être gouverné par Toxoplasma gondii… :-)

8. Le 11 février 2012,
Jean

Version française chez Atlantico.

9. Le 11 février 2012,
Laurent Gloaguen

Ce n’est une version française de l’article cité, mais plutôt un article très inspiré d’Atlantic et qui ne cite pas ces sources.

10. Le 11 février 2012,
Jean

C’est vrai capitaine. J’aurais du préciser. C’est une version de la même histoire. Comme quoi on compte sur les trucs de chats pour intéresser le lecteur ; de plus on peut y joindre une jolie photo de minet en illustration. C’est tout bénéfice comme dirait ma grand-mère. Je ne dis pas ça pour vous. Je sais bien que c’est par pur amour pour ce petit animal que vous nous entretenez régulièrement de son actualité. :-)

11. Le 12 février 2012,
Marie-Aude

Quel est le parasite qui peut rendre un mec, par ailleurs bien sous tout rapports, aussi négativement obsédé par les chats ? :D

Blah ? Touitter !