Journal de bord

lundi 26 mars 2012

Madone périmée

Elle a choisi de sacrifier toute subtilité au profit d’une efficacité redoutable, qui semble viser la (re)conquête de marchés au détour de chaque refrain. La production du disque est assez vilaine et guère contemporaine. Madonna donne le sentiment de ne plus totalement être dans le coup, une impression qu’avait laissée son dernier spectacle, en 2008, monument de bêtise et de laideur conjuguées. Le tort de la chanteuse est sans doute de penser qu’il lui suffit d’utiliser les armes de ses plus féroces compétitrices pour les terrasser, alors qu’elle devrait avoir la sagesse de prendre de la hauteur.

[…] On arrive rincé au terme de l’écoute de ce disque, et presque embarrassé, comme on le serait par les gesticulations d’une grand-tante décidée à faire jeune à tout prix.

Le Figaro, Olivier Nuc : “Madonna rate sa cible”.

1. Le 26 mars 2012,
Franck

[commentaire qui n’a strictement rien à voir avec ce billet]

Il y-a-t’il une légende des couleurs dominantes (logo et liens) utilisées ici quelque part ?

Du genre :

  • vert : recyclage
  • bleu : mer, bateaux, voyages
  • marron : bullshit
  • rouge : énervé, appeau à troll

?

2. Le 26 mars 2012,
Laurent Gloaguen

Non.

3. Le 26 mars 2012,
edouardleborgne

Moi, je parie que Madonna se fout grave de ce critique du Figaro. Ainsi que ses fans, qui lui sont fervemment loyaux.

4. Le 27 mars 2012,
Gilles

Je crois que la cible de Madonna n’est pas le lectorat du Figaro.

Blah ? Touitter !

Hadès