Maxime Leroy présente Collaborative Cities, un webdocumentaire participatif sur l’économie collaborative à travers 12 villes en Europe et en Amérique du Nord.
(Je crois que Maxime a trouvé un joli moyen de voyager et de partager offline.)
Ce jeune délinquant anarchiste, âgé de 5 ans, transportait un masque séditieux dans son sac à dos. Fort heureusement, la glorieuse police de Montréal a l’œil ! Elle a donc arrêté le jeune factieux qui faisait semblant de jouer dans les fontaines du parc Jean Drapeau avant de probablement commettre quelque terrible crime contre la paix.
Malgré les origines ethniques du suspect, toute menace de terrorisme islamique a été rapidement écartée par les brillants officiers.
La loi 78 n’ayant pas prévu d’article concernant la détention des moins de 12 ans, les vaillants agents de l’ordre ont dû lâcher leur prise. Ils ont cependant averti le père irresponsable, et sans doute marxiste, qu’ils allaient transférer le cas aux services de la Protection de la Jeunesse.
Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, s’est déclaré très satisfait du travail de sa police. La population de Montréal sait qu’elle est bien protégée.
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P.S. Certains semblent douter sur Twitter, cette histoire est cependant réelle.
Cinq jours après les événements, le petit garçon de cinq ans et demi est encore troublé d’avoir été interpellé par six policiers, et le père songe à porter plainte contre l’un d’eux, qui a menacé d’appeler la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) lorsqu’il a découvert un masque dans le sac de l’enfant.
[…] Vers 13h, deux policiers se sont approchés et ont demandé de vérifier le contenu du sac de M. Duchêne, puis celui de son fils. « En voyant le masque, un des policiers s’est exclamé, puis il m’a fait la morale. Il a dit qu’on devrait appeler la DPJ parce que je me servais de mon enfant. J’ai tenté de rester poli, mais je lui ai répondu qu’il n’était pas psychologue et qu’il y avait des cas pas mal plus sérieux que celui de mon fils », raconte le père.
M. Duchêne a tenté de garder son calme pour ne pas alarmer son fils. « Mon garçon est encore troublé. Il a vu six policiers avec leur arme à feu [à la ceinture] qui nous encerclaient. »
Juste avant d’être forcé de quitter le parc, M. Duchêne a demandé le numéro de matricule du policier qui a menacé d’appeler la DPJ. Il juge que ses propos étaient déplacés, et il compte porter plainte contre lui.
Je proteste. Je suis sur la photo du bas, à droite. Je veux un beau carré rouge, comme Eolas (qui faisait d’ailleurs ainsi la preuve d’une sacrée capacité d’anticipation)
Blah ? Touitter !