Journal de bord

lundi 24 septembre 2012

Libertarian City

Honduras is set to host one of the world’s most radical neo-liberal economic experiments under a plan to build from scratch the rules, roads and rafters of a “charter city” for foreign investors.

The Central American nation hopes the plan for model development zones, which will have their own laws, tax system, judiciary and police, will emulate the economic success of city states such as Singapore and Hong Kong.

But even as the government signed a “memorandum of understanding” with a group of international investors on Tuesday, opponents tried to lodge a suit at the supreme court for the arrangement to be declared illegal because the “state within a state” risked undermining national laws, sidestepping labour rights, worsening inequality and creating a modern-day enclave that impinged upon the territory of indigenous groups.

The Honduran president, Porfirio Lobo – a landowner from the rightwing National party – has given his full backing to the plan, which was inspired by US economic advisers.

During the signing ceremony, government officials said the initial $14m phase of the project would start in October and create 5,000 jobs in the first six months and 40 times that number in the future – a major incentive in a country where one in four of the workforce are unemployed.

[…] But the idea has provoked controversy in a country already suffering from one of the worst levels of inequality in the world.

Critics say it will allow a foreign elite to set up a low-tax, sympathetically regulated enclave where they can skirt labour standards and environmental rules.

“This would violate the rights of every citizen because it means the cession of part of our territory to a city that would have its own police, its own juridical power, and its own tax system,” said Sandra Marybel Sanchez, who joined a group of protesters who tried to lodge an appeal at the supreme court.

Ismael Moreno, a correspondent for the leftwing Nicaraguan magazine Envio, compared the charter cities to the banana enclaves, which were run on behalf of a foreign elite. He also spelled out the environmental risks, particularly if one of the development sites is the Sico valley, an area of virgin forest on the Mosquito Coast.

The Guardian, Jonathan Watts: “Honduras to build new city with its own laws and tax system to attract investors”.

[…] Democracy is the current industry standard political system, but unfortunately it is ill-suited for a libertarian state. It has substantial systemic flaws, which are well-covered elsewhere, and it poses major problems specifically for libertarians:

1) Most people are not by nature libertarians. David Nolan reports that surveys show at most 16% of people have libertarian beliefs. Nolan, the man who founded the Libertarian Party back in 1971, now calls for libertarians to give up on the strategy of electing candidates! Even Ron Paul, who was enormously popular by libertarian standards and ran during a time of enormous backlash against the establishment, never had the slightest chance of winning the nomination. His “strong” showing got him 1.6% of the delegates to the Republican Party’s national convention. There are simply not enough of us to win elections unless we somehow concentrate our efforts.

2) Democracy is rigged against libertarians. Candidates bid for electoral victory partly by selling future political favors to raise funds and votes for their campaigns. Libertarians (and other honest candidates) who will not abuse their office can’t sell favors, thus have fewer resources to campaign with, and so have a huge intrinsic disadvantage in an election. […]

Cato Unbound, Patri Friedman, April 6th, 2009: “Beyond Folk Activism”.

Al Jazeera, Belén Fernández: “Partitioning Honduras: The advent of charter cities”.

Global Reseach, Annie Bird: “Privately Owned ‘Charter Cities’ in Honduras: Entire Urban Areas Handed over to Corporations”.

1. Le 24 septembre 2012,
Eolas

Rappelons qu’une ville sans Etat, sans loi, où le port d’arme, de toute arme, est libre et déréglementé, et ou aucune autorité publique n’intervient pour bouleverser l’équilibre contractuel existe déjà depuis 20 ans : c’est Mogadiscio, le paradis libertarien.

Blah ? Touitter !

Choc du réel

Durant les prochaines semaines, je serai forcé de suivre Occupation Double via mon newsfeed Facebook, et ce, par votre fautes, fuckings amis Facebook de marde. J’peux pas croire qu’on passe un show aussi débile en primetime sur un réseau généraliste, et qu’en plus, ce soit le plus écouté au Québec. C’est avec ce peuple que vous voulez faire un pays ?

levraigabroy.com : “Occupation Double: Plantons Alex”.

Du côté des bouseux

« Hors de question de marier des pédés ! Je ne le ferai pas », tonne, par exemple, Jacques Tissier, maire de Fontgombault. Que se passerait-il si la loi était votée et qu’un couple homosexuel venait à se présenter en mairie ? « Mais je leur répondrais pareil ! Ce n’est pas une réponse “spéciale Nouvelle République” que je vous fais. Après, si l’un de mes adjoints veut le faire, ce sera en son âme et conscience. » Le maire de Migny, Bruno Perrin, se trouverait lui, devant « un cas de conscience », en pareille occasion : « Ça ne sera pas gai, je suis ce débat avec inquiétude, ça me parait être une anomalie. Ça me choque. Moralement, anatomiquement, physiologiquement, c’est contre nature. L’homosexualité existe, c’est comme ça, mais de là à les marier devant la loi… » L’élu doute du succès du projet de loi. Il serait « choqué », si elle était votée. La démission ? « Non, ce serait lâche, je demanderais d’abord à mes adjoints ; ensuite, j’aurais un énorme cas de conscience. »

La Nouvelle République, Alexandre Larue : “Mariage homosexuel : divorce entre les maires de l’Indre”, via.

1. Le 24 septembre 2012,
Eolas

Shorter : je refuserai de faire mon travail, mais de là à lâcher mon travail et ses petits honneurs, hé, ho, y’a des limites même à l’homophobie.

2. Le 24 septembre 2012,
manu

Les gens sont graves quand même… Quel est le donc le problème enfin !

3. Le 24 septembre 2012,
Eric
4. Le 24 septembre 2012,
Krysalia

“ça ne sera pas gai”… Hmm sisisi, un petit peu quand même Ö

Blah ? Touitter !

Attaque de lobbies

Quelques jours après la révélation, le 19 septembre, des conclusions d’une étude choc sur la toxicité d’un OGM, le professeur Gilles-Eric Séralini s’est dit, lundi 24 septembre, “attaqué de manière extrêmement malhonnête par des lobbies, qui se font passer pour la communauté scientifique”.

“C’est le même lobby qui a permis l’autorisation de ces produits et qui est activé par les entreprises de biotechnologies”, a estimé l’universitaire de Caen, interrogé par l’AFP. “C’est une entreprise de salissement de l’individu pour essayer de discréditer son travail parce que la conséquence, ce serait qu’on les oblige [les entreprises de biotechnologies] à faire des études à long terme”, a ajouté M. Séralini, répétant qu’il venait de publier “l’étude la plus longue et détaillée jamais faite sur un OGM”.

AFP.

En l’occurrence, c’est un peu lobby contre lobby…

1. Le 24 septembre 2012,
Guillermito

Tu t’américanises, ou tu trolles. Lobby contre lobby, c’est une vision un peu simpliste, genre pro-life vs pro-choice. Je ne vois que des scientifiques qui publient un article, et d’autres scientifiques qui critiquent fortement la méthodologie et les conclusions de ce papier (y compris certains qui ne portent pas les biotechs dans leur coeur).

Franchement, la science a coup de communiqués de presse, ca n’a jamais donné grand-chose, sinon des retours de flamme homériques contre les auteurs. Ca me fait penser a l’affaire récente GFAJ-1.

Les auteurs ont eu raison d’entreprendre cette recherche si la problématique leur tient a coeur et puisqu’ils critiquent de précédentes études, mais ils sont apparemment allé un peu vite, et la faiblesse de leur analyse et de leurs méthodes fragilise completement leurs conclusions. Il ne sert a rien pour eux de jouer les victimes. Comme disait Carl Sagan :

“Extraordinary claims need extraordinary evidence”.

Quant a toi, tu ne cites que l’auteur de l’étude, alors que les critiques sont maintenant partout, y compris dans le Monde, (OGM : “Le protocole d’étude de M. Séralini présente des lacunes rédhibitoires”, quelques jours a peine apres la sortie de l’article.

Troller pour troller, je me demande si ces auteurs ne sont pas des sous-marins des multinationales - publier une étude aussi foireuse décrédibilise solidement les anti-OGM dans les milieux scientifiques.

2. Le 25 septembre 2012,
Laurent Gloaguen

J’ai déjà pointé vers les critiques alors que la presse passait 24 heures béates à relayer sans l’ombre d’un doute, avec un concours de sensationnalisme. (Le seul petit “problème” était que les seules critiques en ligne que j’avais trouvées sur le moment étaient relayées par un organisme ayant reçu des subventions de Monsanto et de tout le gratin des biotechnologies…). Et déjà, j’avais anticipé cette réaction de Séralini et ses défenseurs.

“Publier une étude aussi foireuse décrédibilise solidement les anti-OGM dans les milieux scientifiques”. Je crains que cette décrédibilisation outrepasse à terme les limites du milieu scientifique. Et je suis plus vieux que toi, pour ma part, ça me fait penser à la mémoire de l’eau.

Quant à penser que je trolle… oh… je suis choqué, ce n’est vraiment pas mon genre. Jamais. Ma remarque “lobby contre lobby” est clairement critique à l’égard de Séralini qui dénonce le lobby, alors qu’il fait partie lui-même d’un lobby.

3. Le 25 septembre 2012,
Guillermito

Petit galopin, va. Je retourne a mes OGM chéris. Vivement que Monsanto m’offre un vrai job.

4. Le 25 septembre 2012,
Laurent Gloaguen

Sinon, j’aime beaucoup la citation de Carl Sagan, parfaitement appropriée en l’occurrence.

5. Le 25 septembre 2012,
manu

Ouais elle pue un peu cette étude. On va encore crier au complot gouvernement-multinationales-francmaçons.

6. Le 29 septembre 2012,
Yogi

Les conclusions de l’étude en question, et l’exploitation qui en est faite par les médias, est un exemple caricatural de “bad science”, qui tend à décrédibiliser les argumentations factuelles en général et scientifiques en particulier. C’est grave et c’est triste.

Comme souvent, c’est l’analyse statistique des résultats qui a été négligée par les auteurs, pour sauter directement aux conclusions qu’ils souhaitaient trouver depuis le début.

Blah ? Touitter !