Vous sentez alors des mains qui frôlent votre visage, vos jambes et votre buste pendant quinze à vingt minutes, à la recherche d’indices invisibles, comme une sorte d’interrogation muette. « Cela peut paraître surprenant, explique Nicolas Roché, microkiné. Mais, lorsque l’on passe les mains à la surface du corps, avec de l’habitude bien sûr, on perçoit ses vibrations naturelles, qui sont dues à la vitalité des cellules. »
« Les mains détectent cette énergie, poursuit notre expert. Elles peuvent donc percevoir les zones où elle est absente, ce qui témoigne d’un dysfonctionnement persistant au niveau de certains tissus : musculaire, osseux, nerveux ou autre. »
Selon la microkinésithérapie, chaque organisme vivant est conçu pour se défendre, s’adapter et s’« autocorriger » en cas d’agression, qu’elle soit d’origine émotionnelle, traumatique, toxique, microbienne… Lorsque ces capacités de défense sont débordées et que l’organisme ne peut pas se réparer complètement, il reste une trace, « mémorisée » par le corps. Cela expliquerait pourquoi certaines gênes, douleurs et inflammations récidivent malgré des traitements médicaux efficaces.
Au lieu de supprimer le symptôme, comme si l’on changeait une ampoule grillée sans réparer le faux contact, la microkiné s’intéresse à la cause du problème. Elle cherche donc les traces des agressions passées, physiques ou morales, pour mieux s’en débarrasser. Suivant la localisation et la profondeur de la lésion, il est même possible de savoir approximativement à quelle date vous avez fait telle chute, souffert de telle maladie ou subi tel choc émotionnel grave
Naturellement, après l’étape du diagnostic, vient celle du traitement. Le praticien va vous aider à libérer votre corps des effets de cette agression. En effectuant toujours des micropalpations manuelles particulières, qui peuvent laisser sceptique… mais qui se révèlent efficaces. « En suivant une grille de lecture propre à cette technique, on peut stimuler les mécanismes d’autoréparation de l’organisme, explique Nicolas Roché. Dans un premier temps, cela évite l’aggravation des maux. Et, à terme, cela met fin à leur répétition. »
Comment se sent-on après une séance de microkinésithérapie ? Complètement apaisée, prête à dormir même si, quelques heures après, il arrive que la douleur qui avait motivé la consultation réapparaisse momentanément. Mais, par la suite, elle tend à se faire oublier. « On ne revoit les patients que trois mois environ après la première séance, et ils reviennent quatre ou cinq fois en tout », conclut Nicolas Roché. Combien ça coûte ? En moyenne, il faut compter 60 euros par séance.
Mon petit paradis : “Tout sur la microkiné”.
De mon temps, on appelait ça un rebouteux. Maintenant, le rebouteux 2.0, ça s’appelle un microkinésithérapeute.
La connerie humaine est un éternel recommencement.
Je crois que je vais me faire gourou-thérapeute, il y a un marché inépuisable.
Blah ? Touitter !