Malhonnêteté de Ferrero
Si vous ne l’avez pas déjà lu, allez voir mon billet de samedi dernier, “Junk Nutella” qui contient des informations que je ne répète pas ici.
Aujourd’hui, Ferrero France a lancé une campagne de publicité dans la presse française, accompagnée d’un site web, pour défendre ses intérêts. Sans surprise, ses arguments sont partiels et parfois partiaux.
[Copie d’écran du site http://nutellaparlonsen.fr/]
Cette comparaison nutritionnelle est biaisée. (Et mal relue, “biscuites” ?)
1. Elle est imprécise. La gamme des biscuits secs est extrêmement large, représente des mètres de linéaires dans le moindre supermarché, et chaque produit présente ses propres caractéristiques nutritionnelles.
Vu le profil nutritionnel des biscuits choisis par Ferrero, on pourrait penser rapidement à des biscuits style “Petit beurre” de Lu. Or, le “Petit beurre” contient 3,7 g d’acides gras saturés pour 50 g, et non 7,1 g.
Pour avoir 7,1 g de gras saturés pour 50 g (soit 14,2%), il faut pas mal de beurre dans la recette, comme par exemple dans la famille des galettes bretonnes pur beurre du genre “galettes de Pont-Aven” de Traou Mad (15,5%). Et tout le monde sait que c’est bien gras (et que c’est délicieux)…
Pour référence, des produits souvent identifiés “junk food” comme les biscuits Oreo, ne contiennent “que” 11% de gras saturés.
Des biscuits identifiés “petit déjeuner” comme le “Casse-Croûte original” de BN ne présentent que 1 g d’acides gras saturés pour 50 g, et non sept fois plus comme le biscuit-type choisi par Ferrero, qui ressemble plus à une galette riche en beurre.
2. Elle est trompeuse. Ferrero n’a choisi que des produits riches en gras pour comparer avec le Nutella, des produits au beurre dont chacun sait qu’il ne faut pas abuser pour la santé cardio-vasculaire. S’ils avaient pris des biscuits courants de petit déjeuner comme les BN “Casse-Croûte original”, le tableau serait le suivant :
[Copie d’écran du site http://nutellaparlonsen.fr/ modifiée avec les valeurs nutritionnelles de “Casse-Croûte original” de la Biscuiterie nantaise/United Biscuits.]
D’autre part, la consommation de produits au beurre n’est en rien systématique au petit-déjeuner (ni conseillée par personne d’ailleurs…). Un bol de “corn-flakes” de Kellogs avec du lait demi-écrémé apporte 172 kCal, 2,5 g de graisses (donc 1,5 g saturées) et 31 g de glucides. Il est tout à fait artificiel de comparer le Nutella avec exclusivement des produits contenant du beurre.
Ferrero est donc ainsi pris en flagrant délit de tromperie en écrivant :
“une tartine de NUTELLA® présente un meilleur profil que la plupart des produits du goûter ou du petit déjeuner.”
C’est juste faux. Par contre, il serait exact d’écrire que la tartine de Nutella présente plus de glucides que la plupart des produits du goûter ou du petit déjeuner, ce que le tableau de Ferrero démontre.
3. Elle est partiale. Ferrero ne retient que les critères nutritionnels qui l’arrangent pour sa démonstration. Le bilan nutritionnel d’un aliment ne se résume pas qu’à la quantité de graisse et de sucre. Il y a aussi les fibres, le sodium, les protéines, les vitamines, etc.
De la même manière, dans toute sa communication, Ferrero ne met en avant que ses ingrédients minoritaires, à savoir les noisettes (13%), le cacao (7,5%) et le lait (6,6%). Mais jamais ses 55% de sucre.
Exemple :
NUTELLA® (prononcé « New-tell-uh ») est une délicieuse et unique tartinade — certains de ses ingrédients principaux comprennent les noisettes, le cacao et le lait écrémé.
Site http://www.nutella.ca/french/
Et Ferrero se refuse manifestement à considérer que son produit puisse être consommé sans pain. Vous imaginez manger du Nutella à la cuillère, direct du pot ? Pour Ferrero, cela n’existe pas, et pour toutes ses démonstrations nutritionnelles, l’entreprise se repose en partie sur les qualités propres au pain.
[Copie d’écran du site http://nutellaparlonsen.fr/ modifiée avec les valeurs nutritionnelles de “Casse-Croûte original” de la Biscuiterie nantaise/United Biscuits, et avec une portion de 80 g de Nutella sans pain.]
Oui, je sais, 80 g de Nutella, c’est beaucoup.
Mais 80 g de Nutella, hmm, j’ai déjà fait… ça fait environ 5 cuillères à café bien remplies (15 g par cuillère). Ce qui n’a rien de particulièrement extraordinaire pour un consommateur de Nutella. On sait que c’est trop, on est un peu écœuré, mais on le fait quand même, car c’est un produit particulièrement addictif (en raison de sa haute teneur en sucre et en graisses, et de sa texture toute particulière due à l’huile)… La portion suggérée par Ferrero (30g) correspond à 2 cuillères à café. C’est ce que je mets sur une seule tartine parce que je suis gourmand.
Nous trouverons dans la plainte collective déposée au New Jersey contre Ferrero USA Inc. les arguments principaux qui font que Nutella ne peut se prévaloir d’être “un bon partenaire du petit déjeuner” :
20. Ferrero has engineered a marketing campaign focused on the representation of Nutella as a component of a balanced and nutritious breakfast.
21. As described herein, Defendant’s Class Period representations on the Nutella label and in advertisements regarding Nutella are misleading because they:
(a) omit that Nutella contains high levels of saturated fat, the consumption of which has been shown to cause heart disease and other serious health problems;
(b) omit that Nutella contains over 55% processed sugar, the consumption of which has been shown to cause type 2 diabetes and other serious health problems;
Nutella;
(c) omit that sugar and modified palm oil are the primary ingredients in
(d) omit that there is an artificial ingredient, vanillin, in Nutella; and/or
(e) omit that the nutritional value claimed, if any, is not derived from Nutella, but is instead derived from other foods or drinks (e.g., whole grain breads, fruit and milk) which are advertised to be consumed along with Nutella.
(On notera que point 21.e se retrouve aussi en partie dans le préalable de la communication nutritionnelle française : “Etalé sur du pain et associé à un produit laitier et un fruit, et dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée…”. De même façon au Canada : “NUTELLA® peut faire partie de la solution à la routine du matin, souvent difficile, en ajoutant une touche de plaisir à un petit déjeuner rapide, équilibrée [sic], comme lorsqu’on le tartine sur du pain à grains entiers et servis [sic] avec un verre de lait et un morceau de fruit ou du jus de fruit 100 %.”)
Je ne reviens pas sur le fait que la graisse de palme ne saurait être considérée comme “une alternative saine” aux huiles artificiellement hydrogénées. Les scientifiques ont répondu clairement que non. Globalement, l’huile de palme est tout aussi mauvaise que le beurre pour la santé cardiovasculaire. Il ne faut pas en abuser.
Quand Ferrero dit “l’huile de palme n’est pas dangereuse pour la santé”, certes, tout est affaire de quantité… Mais dans la famille des matières grasses, l’huile de palme ne figure pas parmi les meilleures pour la santé. Je crois que le public le sait bien pour le beurre et autres graisses solides, il faut qu’il le sache aussi pour l’huile de palme (qui est en fait une graisse solide), huile qui est malheureusement de plus en plus présente dans quantité de produits industriels pour ses qualités de consistance (c’est une huile naturellement hydrogénée), de résistance aux procédés industriels, de conservation, et bien sûr parce qu’elle n’est pas chère et permet d’augmenter les marges.
(Les Papous sont moins bien payés que les agriculteurs européens — je ne pense pas vous surprendre —, et le rendement pour l’huile de palme est de plus de 4 tonnes à l’hectare contre 1/2 tonne pour le tournesol.)
Un produit constitué à plus de 50% de sucre (considéré comme substance toxique par certains) et de 20% de graisse rentre dans la famille du “junk”, de ces produits peu coûteux aux calories vides. Il ne s’agit pas de les interdire, il s’agit d’empêcher les industriels de vous les faire passer pour des produits sains et indispensables, et d’informer les consommateurs que leur abus, comme l’alcool ou le tabac, est mauvais pour la santé, sans oublier les implications de leur mode de production sur la santé de la planète.
Pour le reste, je laisse aux écologistes vous démontrer pourquoi l’huile de palme, c’est mal. Ne pensez qu’au fait qu’il faut la faire venir du Sud-Est asiatique, de Papouasie ou de Malaisie. Quitte à manger de la merde, autant manger de la locale, la planète vous dira merci.
Dans nos sociétés occidentales, particulièrement dans ma société nord-américaine, et de plus en plus dans les économies émergentes, les gens consomment trop de sucre et trop de graisse, et les résultats sur la santé et la qualité de vie sont reconnus comme désastreux. Ferrero propose des produits de grande consommation très riches en sucres et en graisses, et consacre d’importants budgets à la promotion de ce genre d’alimentation. Cette entreprise, comme d’autres de l’agroalimentaire, ne peut écarter d’un revers de la main ses responsabilités éthiques et sociétales, en rejetant l’entière responsabilité sur les consommateurs (“diminuez vos portions, mangez sainement, bougez votre cul”).
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P.S.
J’ai lu dans le Rapport de Responsabilité Sociale et Environnementale du Groupe Ferrero (page 94, 2011) :
Ferrero a développé une technique exclusive de fractionnement de l’huile de palme qui permet de maintenir intactes les qualités organoleptiques du produit, augmentant son aspect crémeux et, dans le même temps, évitant le recours aux graisses hydrogénées.
J’aimerai bien qu’il y ait plus de transparence sur cette technique de fractionnement, apparemment propriétaire (bien que je n’en ai pas trouvé trace dans les brevets déposés par Ferrero Spa). Dois-je comprendre qu’il s’agit d’huile de palme modifiée avec un bidouillage du genre interestérification ?
Ferrero nous dit aussi :
Certaines marques proposent en effet des recettes sans huile de palme. La plupart d’entre elles la remplacent par des mélanges d’huile de tournesol, de beurre de cacao et d’huile de coco.
Pour autant, aucune de ces marques n’est parvenue à égaler NUTELLA®, auquel nos consommateurs reconnaissent un goût et une onctuosité uniques.
Cette popularité réside dans notre savoir-faire artisanal et notre exigence de qualité, de l’approvisionnement à la production de NUTELLA®. Cette exigence s’applique à l’ensemble de nos ingrédients, dont l’huile de palme. Nous sommes ainsi particulièrement attentifs à la qualité de l’huile de palme que nous utilisons ainsi qu’aux conditions dans lesquelles elle est produite.
Pour nous, la question n’est donc pas de proposer une pâte à tartiner sans huile de palme, mais de proposer une qualité de produit exceptionnelle en termes d’onctuosité et de préservation des saveurs dans le temps.
“Savoir-faire artisanal”. Huhu :-)
Ce qu’oublie de vous préciser Ferrero, c’est que la recette du Nutella n’a rien d’immuable. Le Nutella a déjà existé sans huile de palme, ne serait-ce que puisqu’au moment de sa première commercialisation (au début des années 60), ce corps gras n’était pas disponible comme aujourd’hui.
D’autre part, la composition de la part d’huile végétale a subi des changements notables au cours des années. Ainsi, nous pouvons apprendre sur le site de Nutella Australie que la pâte à tartiner contenait de l’huile d’arachide avant 2006 :
”[…] in 2006 Ferrero changed the ingredients of Nutella so that peanut oil is no longer used.”
En 2005, Ferrero disait pour la version nord-américaine du produit :
The peanut oil that Nutella contains goes through a hot-solvent extraction process which takes out all the proteins, so you are left with pure peanut oil which is generally non-allergenic. Only oil prepared by the hot solvent extraction process that is commonly used in the United States is known to be free of protein. But, of course, please consult your doctor about any health concerns you may have.
[Composition du Nutella américain en 2006. Sans huile de palme.]
[Même pot que précédent : “sans gras trans”.]
Ce qui prouve que Ferrero peut parfaitement faire du Nutella sans huile de palme et pratiquement sans gras trans, puisque Ferrero l’a déjà fait. Ferrero défend aujourd’hui l’huile de palme pour des motifs principalement économiques. Ce qui répond sans doute à la question :
[Visuel Ferrero France.]
À titre de curiosité, il aurait existé au moins un Nutella à l’huile de colza, en Pologne et Roumanie :
“Poland: sugar, rapeseed oil, hazelnuts (13%), cocoa (7.4%), skimmed milk (5%), lactose, soya lecithin, vanillin (an artificial flavor).”
Le Nutella de 2012 a une composition différente du Nutella de 2005, et a certainement une composition très différente du Nutella de 1964. Sans compter les variations régionales au même moment…
Un petit visuel parlant pour terminer :
[“Nutella déconstruit”, photo Adrien Gontier. De bas en haut, lait en poudre, poudre de cacao, poudre de noisettes, graisse de palme, sucre.]
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P.S. bis. 17 novembre. Vivre sans huile de palme : “Ferrero m’a tuer”.
karl, La Grange
Transport et déforestation pour agriculture intensive
David Burlot
bravo pour cet article complet qui remet les chiffres de mon cholestérol à l’endroit.
Maxime
Le dessin des biscuits sec, le fait qu’ils ailent par 4, la notion de “petit déjeuner” me fait penser à ce produit-là : http://www.lupetitdejeuner-belvita.be/lupetitdejeuner/page?siteid=lupetitdejeuner-prd&locale=befr1&PagecRef=661
Mais là encore, les chiffres sont plus proche du choco BN que de ceux choisis par Ferrero.
Laurent Gloaguen
Le dessin fait effectivement penser aux Belvita de Lu/Kraft Foods, mais pour 50 g de Belvita, ça donne :
225 kcal, 7,8 g lipides, dont 2,2 saturés et 33,5 g de glucides;
alors que pour le biscuit anonyme de Ferrero, c’est :
265 kcal, 11,1 g lipides, dont 7,1 saturés et 42,5 g de glucides;
ce qui est beaucoup moins bien que les Belvita, notamment pour les gras saturés.
Laurent Gloaguen
Pour le fameux “choco BN”, en fait BN goût chocolat aujourd’hui, 50 g donnent :
234 kcal, 8,8 g lipides, dont 5 saturés et 34,3 g de glucides;
ce qui est encore un meilleur bilan que le biscuit-mystère de Ferrero.
Thierry
Et un jour, on arrêtera de faire la chasse aux acides gras saturés (et au acides gras en général, sauf les trans)…
Les personnes qui choisissent de manger différemment, avec une alimentation appelée Keto, Paleo, ou encore Atkins induction, consomment en général de grosses quantités de graisses saturées, et se retrouvent quelques semaines plus tard avec des chiffres de glycémie, cholestérol, et pression sanguine bien meilleurs. En l’absence de sucres, les graisses s’avèrent être bénéfiques (mais couplées au sucre, elles forment une combinaison terriblement dangereuse).
A ce sujet, je recommande l’excellent documentaire ‘Fat head’.
Bref, le Nutella, je n’en mange plus, non pas à cause du gras, saturé ou non, palme ou non, mais à cause du sucre. par contre, bacon, cervelas, beurre, oui et encore oui.
Pour ceux qui voudraient un peu de lecture à ce sujet, voici un article assez complet parmi tous ceux que je pourrais lier ici : Is Saturated Fat Healthy ?
Laurent Gloaguen
Les acides gras saturés ne sont mauvais en soi, certains sont même recommandables dans l’alimentation.
Il existe de très nombreux acides gras saturés différents qui ont chacun leurs propriétés. Il y en a de moins bons que d’autres, comme ceux que certains spécialistes voient comme aussi dangereux que les gras trans.
Et, comme pour tout, c’est avant tout la consommation excessive qui pose problème.
[Commentaire édité : supprimé la mention d’un acide gras pour ne pas entamer un débat dessus. Voir mon commentaire suivant.]
padawan
« Transport et déforestation pour agriculture intensive »
Anecdote illustrant notre monde moderne, le culte Nutella fait qu’il est rationné et par là-même très recherché en Nouvelle-Calédonie, tandis que ses ingrédients font plusieus dizaines de milliers de kilomètres (au bas mot, deux fois le tour de la planète — pareil pour pleins de produits japonais et chinois qui vont d’abord en France pour revenir ici alors qu’on a des lignes directes de transport et qu’on est plus près de ces pays). Ce n’est pas l’huile de palme qui n’est pas assez chère, c’est le coût du transport. Ce n’est pas Nutella qu’il faut stigmatiser mais nos habitudes de consommation.
(Ce billet est déprimant, je vais terminer le pot de Nutella pour compenser…)
karl, La Grange
Oh que oui. De même que nos consommations énergétiques, électroniques, etc. :/
xave
KWÂÂÂ ? Nutella, c’est pas bon pour la santé ? Demain ils vont nous dire que fumer peut avoir des conséquences néfastes …
Damien
Bonjour, merci pour cet excellent billet que je me suis empressé de faire tourner auprès de mes amis. Ferrero est une entreprise dont le but est le profit, pas la santé des consommateurs.
xave
KWÂÂÂ ? Une entreprise qui veut faire du profit ?!?
Thierry
Ah… Ce ne serait pas mieux de se baser sur des résultats de recherche incontestables, plutôt qu’un appel à l’autorité, qui n’a que peu de valeur en sciences, où deux experts peuvent tout à fait être en désaccord total sur de tels points ?
Laurent Gloaguen
Je suis d’accord Thierry. En fait, je n’ai pas vraiment envie d’entrer dans la discussion acides gras saturés, bons ou pas bons. Le sujet de mon billet est avant tout Ferrero qui se place en parangon de la vertu nutritionnelle alors que c’est un fabricant de junk food qui veut faire passer des vessies pour des lanternes.
Le problème, c’est que le sujet de certains acides gras saturés est l’objet de vifs débats. Les gens se balancent à la gueule des analyses et méta-analyses. Un acide gras peut avoir un aspect positif sur un aspect de la santé tout en ayant un effet négatif sur un autre.
De plus, les huiles végétales sont des mélanges d’acides gras, mélanges qui peuvent annuler les effets d’un acide gras en raison de la présence d’un autre aux effets contraires. Le monde des lipides est complexe, et celui de la nutrition humaine aussi.
Enfin, pour ajouter une couche de complexité, un acide gras modifié par un process industriel peut avoir des effets différents de l’acide gras naturel.
En l’état actuel, il est difficile d’avoir des conclusions définitives. Une réponse facile serait de dire, il n’y a pas de bon ou de mauvais gras, tout est une question de quantité.
Par contre, il y a un fort consensus pour dire d’un régime trop riche en gras, saturés ou pas, et en sucre, mène invariablement à l’obésité et aux pathologies qui vont avec.
Thierry
Ok, capitaine. Rien à dire à ça. C’est clair, censé, posé et réfléchi. 100% d’accord.
Sébastien
L’ équivalent de 2 kg d’huile de palme par habitant en France, on ne m’ôtera pas de l’esprit que Ferrero est l’arbre qui cache une forêt. Pour autant, je suis d’accord avec le Capitaine, sur la forme j’ai trouvé cela nul, sur le fond, grâce à cet article je me rend compte que ce n’est pas à la hauteur d’une telle multinationale. L’obésité est un fléau qui frappe en Guadeloupe (2ème région de France la plus touchée), tous ces produits hyper sucré et gras n’y sont pas pour rien mais c’est avant tout une façon de manger que nous sommes en train de perdre et ce, malgré les conditions idylliques de consommation et surtout de produits frais que nous avons…
Blah ? Touitter !