La vie en bleu
Je viens de me rendre compte que les murs de mon bureau étaient bleu cyanotype.
Je viens de me rendre compte que les murs de mon bureau étaient bleu cyanotype.
Réminiscences de vacances.
[…] Une fois posé que l’Inconnu du lac est un très grand film, un bloc sidérant de cinéma, de réel et de modernité sans doute promis à un devenir classique, il faut ajouter ce détail qui n’est pas rien : c’est aussi un très rare chef-d’œuvre pédé du cinéma français. Car curieusement, notre cinématographie, féconde en cinéastes homosexuels, ne compte que peu de grands films qui soient aussi des marqueurs profonds de la culture homo, à l’exception du fondateur, sublime et très ancien Chant d’amour, de Jean Genet. De ce point de vue, l’Inconnu du lac rejoint O Fantasma du Portugais Rodrigues ou Scorpio Rising de l’Américain Anger. Il brûle d’un extraordinaire feu que l’on a des scrupules à qualifier de queer-gay-camp, faute de mieux. À rebours de tous les clichés, le peuple homo de Guiraudie palpite de vie et de vérité. On dirait des faunes dans un jardin de nature antique. Vieux, jeunes, ronds, trop bronzés ou pas assez, ils sont tous beaux, même les moches, et ils sont souvent drôles ou cocasses et toujours touchants. On regrette juste que, faute de compétition officielle, Spielberg n’ai pas eu lui aussi la chance de les admirer.
Libération, Olivier Séguret : “Nature et découverts”.
Frank, le personnage principal, a beaucoup à voir avec l’enfance.
Ici, je voulais moins afficher ce rapport à l’enfance et tenter de devenir sérieux, adulte. Mais visiblement, même quand j’essaie de me débarrasser de cette question pour passer à autre chose l’enfance revient toujours, peut-être parce que le monde homosexuel a à voir avec l’enfance, avec l’adolescence, avec la peur de mourir, de vieillir. Moi aussi j’ai ce rapport enfantin à la sexualité : une sexualité facile, libérée de toute pression, de la reproduction, de la conjugalité. Je suis très frivole, j’aime rencontrer des nouveaux partenaires, mais c’est un peu la tendance générale. Dans ces lieux de drague, il y a un côté très joueur, très cour de récréation, la fidélité n’est pas de mise : on se la montre, on se la touche, on se la suce… On « bricole » comme disent certains. Et si ça ne marche pas, c’est pas très grave. On ne se met pas la pression. Mais ça ne se passe pas partout comme ça. Après la libération sexuelle des années 1970, on se sent aujourd’hui dans une perpétuelle assignation à baiser, dans une obligation à jouir.
Dossier de presse (PDF).
C’est très très bien le cinéma de Guiraudie. Et depuis assez longtemps. Ce serait bien qu’il ait enfin une reconnaissance un peu large.
Il y aurait beaucoup à écrire sur la moustache si dimanche n’était pas un jour de paresse. On verra lundi.
Le retour de l’Ossobuco.
Zut moi qu’espérais passer incognito… encore raté.
Le Roncier : “Relations de bon voisinage”.
Tu voudrais ça comme voisine ?
#MerdeInFrance
On appréciera le code HTML de la dernière photo :
src=”https://embruns.net/images/grosse-conne.jpg” width=”800” height=”605” alt=”Grosse conne” title=”Atterrante grosse conne à terre”
Il faut croire que cette madame représente beaucoup de monde…
Je déteste ces sondages car ils flattent justement les « gros cons » tout en stigmatisant ceux qui soutiennent la cause (cf. le titre de ton article). Des racistes et homophobes qui doivent se trouver flatter de constater par ces chiffres qu’ils sont nombreux à avoir les mêmes idées ; tandis que moi, je rase les murs du 93 en espérant ne pas être considéré comme le raciste local.
Faut pas croire tout ce qu’on lit dans les journaux : The cartography of bullshit
Heureusement, le 31 mai, il y a la Fête des voisins, pour mettre un peu de lubrifiant dans les rapports entre les gens. Slate fait beaucoup dans le sondage psychosociologique à 3 balles, c’est un signe de daubification en cours, je suis désolé de dire ça même si Vincent Glad est bien mignon, d’ailleurs y travaille-t-il encore ? Peut-on parler de travail ? Ce qui caractérise le contrat de travail, c’est le lien de subordination. N’était-il pas que pigiste ? Va savoir.
Rue89 est devenue une daube claire et définitive. Cela prouve bien que l’internet n’a rien produit de vraiment original à lire (sinon les commentaires des internautes) et qu’il n’est que la continuation de l’imprimerie par d’autres moyens.
Kraft Zesty Italian Salad Dressing.
Franck
Ah tiens le logo en vert, ça faisait longtemps il me semble ! Rapport à une actualité récente de l’autre côté de la mare ?
Laurent Gloaguen
En fait, la couleur est assez aléatoire.
padawan
Tiens, je croyais que c’était un contraire le résultat d’un algorithme bien précis ! ;-)
Laurent Gloaguen
Ce n’est pas purement aléatoire (le hasard existe-t-il…), c’est en fait très précis et reproductible, mais ce n’est absolument pas porteur de sens… :-)
Franck
Ce qui m’étonne le plus, ici, est que tu aies dévoilé (une partie de) ce mystère qui perdurait depuis longtemps !
Kozlika
Deux prises ? Gourmand !
Et sinon, dis-moi, tu as rangé ton bureau exprès pour faire la photo, avoue ?
Laurent Gloaguen
J’avoue :-)
waltos
“(le hasard existe-t-il…)”
oui, mais uniquement en physique quantique…
sinon - pour en revenir au sujet - ce bleu a beau être beau, il me rend triste.
m’enfin, de gustibus coloribusque …
BFD
Les plinthes peintes de la même couleur que les parois, c’est pas un peu toooooooooo much ?
manu
Très jolie couleur en tous cas :)
Blah ? Touitter !