Du côté de Plieux
Le parti de l’In-nocence salue avec une grande tristesse et infiniment de respect le geste fondateur de Dominique Venner, l’historien, qui s’est donné la mort au pied de l’autel majeur de Notre-Dame de Paris dans l’espoir de sortir notre peuple de l’hébétude où il est savamment entretenu par l’enseignement de l’oubli et par l’imbécillisation de masse, tandis qu’il fait l’objet d’une substitution précipitée qui devrait à brève échéance mettre un terme à son histoire. Dominique Venner, dans les messages qu’il a laissés, fait expressément référence au Grand Remplacement, de sorte que, malgré les basses tentatives médiatiques pour obscurcir le sens de sa mort et pour le salir, il n’y a aucune ambiguïté sur ce qu’il a voulu signifier en se sacrifiant. Il était un adversaire résolu du dit “mariage pour tous”, mais il a très clairement exprimé qu’il ne fallait voir dans cette mesure qu’un indice du changement de civilisation en cours, tel que l’impose le changement de peuple, qui est la tragédie véritable. Ceux-là se trompent qui combattent le symptôme sans se soucier du mal. Et, paradoxalement, la satisfaction qu’ils demandent, le retrait du “mariage pour tous”, c’est la victoire des conquérants qui la leur apportera, car les bénéficiaires du changement de peuple ne toléreront pas, eux, cet élément significatif d’un effondrement suicidaire dont ils auront largement profité et dont ils ne voudront pas être victimes à leur tour.
Le parti de l’In-nocence est très sensible à chacun des aspects d’un message testamentaire d’évidence soigneusement préparé pour faire sens. Le choix du lieu est une reconnaissance, de la part d’un païen, du rôle du christianisme dans la civilisation française et européenne en train d’être abandonnée du fait du Grand Remplacement. Mais il est aussi, sans doute, un discret reproche à l’égard d’une Église et de fidèles capables de se mobiliser en masse à propos du ridicule “mariage pour tous” tout en assistant sans la moindre réaction à la substitution ethnique, autrement grave pourtant et lourde de conséquence, ne serait-ce que pour leur foi.
In-nocence, Renaud Camus : “Communiqué n° 1576, mercredi 22 mai 2013 : Sur le suicide de Dominique Venner à Notre-Dame de Paris”.
Sans surprise, aucune.
Le parti de l’In-nocence refuse de se prononcer sur la question du dit “mariage gay” car il estime ce débat et ses enjeux profondément dérisoires au regard du changement de peuple en cours et du remplacement précipité de notre civilisation par une ou plusieurs autres qui de toute façon, à peine auront-elles établi tout à fait leur emprise, s’empresseront de mettre fin à pareilles fantaisies puérilo-séniles.
Le parti de l’In-nocence a trop de considération pour toutes les expressions in-nocentes du désir et de l’attachement au monde sensible ; il éprouve trop de respect pour l’amour des hommes entre eux, des femmes entre elles ; il est trop conscient de la grandeur, de la poésie, du souffle de liberté et de défi qui ont été attachés à travers les siècles à ces passions-là, constamment traduites malgré la répression et la tragédie en de grandes œuvres et de grands bonheurs ; bref il a de l’homosexualité une trop haute idée pour la voir sans tristesse s’humilier dans l’imitation kitsch de l’hétérosexualité et de ses rites au moment où elle les délaisse, de réclamer ses restes, en somme, de se compromettre dans la revendication petite-bourgeoise de petits droits vidés de leur raison d’être dans la structure sociale, réduits à une jouissance purement mimétique agrémentée de légitimations purement comptables — tout cela au nom d’une “égalité” hystérique élevée au rang d’idole, la même qui a déjà détruit l’école et l’ensemble du système de transmission culturelle.
Le parti de l’In-nocence ne se laissera pas entraîner dans un débat qui lui semble relever par excellence de ce désir profond du corps social d’être diverti sans arrêt par des “débats” secondaires, souvent grotesques comme c’est le cas en l’espèce, qui lui permettent de ne pas voir, ne pas dire, ne pas ressentir et encore moins analyser les maux véritables qui l’assaillent, et face auxquels les dirigeants sont également aveugles, impuissants ou complices.
In-nocence, Renaud Camus : “Communiqué n° 1477, vendredi 9 novembre 2012 : Sur le dit “mariage gay””.
[Photo Renaud Camus - Licence CC BY 2.0.]
padawan
Le peuple est trop con pour décider, alors que moi je sais ce qui est bon pour lui et il faudra le lui imposer. Du pur fascisme.
Krysalia
toujours dans l’éternelle redite des arguments pour le tri des humains : il ne faut pas leur donner des droits car ce serait les avilir que de les assimiler alors que leur condition particulière les honore… ainsi les femmes devaient se réjouir d’être trop précieuses pour voter, les noirs devaient avoir une véritable fierté d’être indispensables en tant qu’esclaves. Ces mêmes noirs devaient se trouver plus à l’aise entre eux loin des propos racistes, rassemblés à l’arrière du bus, dans des écoles à eux, des églises à eux, des quartiers, des bars, des maisons funéraires à eux…
Et si on disait que ces gens qu’on honore tellement ont le droit de décider pour eux mêmes, et que le temps est venu de le reconnaître une fois de plus ? Et si on l’avait déjà dit, et les propos puants de “ça m’arrange pas” devaient simplement se fondre dans le passé d’où ils proviennent ?
Krysalia
sinon, ça appelle toujours cette fantastique phrase du Pédé de “c’est la gêne” : ah, la vraie condescendance : se faire expliquer qu’on a n’a pas besoin de quelque chose par quelqu’un qui en jouit pleinement”.
niemand
Je vais reprendre des moules, tiens.
samantdi
Cet autoportrait de Renaud Camus montre qu’il ressemble désormais à ce qu’il est.
Il n’en reste pas moins que la lumière est belle à Plieux.
Virgile
Effectivement, sans surprise.
(@Krysalia : Renaud Camus est homo, donc non, il ne nous explique pas qu’on n’a pas besoin de quelque chose dont il jouit. Il n’est pas condescendant, il est juste idiot.)
niceorimmorally
Le Grand Remplacement, ce fantasme.
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/les-dossiers-de-la-redaction/populisme-europe/p-25212-eurabia-quand-le-mythe-passe-a-l-acte.htm
“Moi, je me suis plongé dans les Eurostats pendant six mois. Au maximum, les musulmans représentent 4% de la population de l’Union européenne”, constate le sociologue Raphaël Liogier, auteur du Mythe de l’islamisation, essai sur une obsession collective, paru au Seuil en 2012. “En ce qui concerne les prévisions, il est quasiment impossible qu’il y ait un dépassement sur les 20-30 ans à venir. La population musulmane est touchée par l’écrasement démographique et avec un certain effet de retard, ce qui indique que ça va continuer à descendre.” Il rappelle qu’”au niveau de l’immigration aujourd’hui, la plus forte progression est celle de l’immigration asiatique” et que des dix pays qui émigrent le plus vers l’Europe “seulement trois sont musulmans”.
Ne m'appelez plus jamais Fraonceuuuuuuuuuu
Le do-it-yourself, c’est dangereux : cette photo sent le sapin. Ce n’est pas lui que Sarkozy n’a pas réussi à transférer au Panthéon ? ” Un message testamentaire préparé pour faire sens ” : il écrit comme un journaliste des pages culturelles. Je suis d’accord avec niemand, reprendre des moules, c’est ce qu’il y a de mieux à faire. On arrive au temps où les huîtres deviennent laiteuses. Dimanche, j’ai mangé des bigorneaux. Sympa. J’aime bien les coques aussi, malgré mes souvenirs de diarrhée au camping. Les bulots, bôf.
Laurent Gloaguen
J’adore les bulots-mayonnaise. Mais il faut qu’ils soient pas trop cuits et de première fraîcheur.
padawan
Pourquoi ossobuco se cache derrière des pseudos à la con ?
Laurent Gloaguen
Un peu de courtoisie, Padawan.
padawan
La courtoisie serait qu’il utilise le même pseudo, comme ça je peux continuer à occulter ses commentaires.
Vous êtes bien vaniteux, padawan. Je retiens toujours les leçons de savoir-vivre, mais ça m’amuse de changer de pseudo, voire de ne pas en mettre du tout. Quelle importance cela a-t-il de savoir qui poste quel commentaire, tant qu’il n’y a rein de pénal ? Mais si on ne peut plus s’amuser. En outre rien n’oblige à lire les commentaires, si ? Le capitaine est chez lui ; s’il me dit (et malgré l’absence de pseudo je ne doute pas qu’il saura me reconnaître d’une manière ou d’une autre) : ” casse-toi tu pues “, promis vous ne me verrez plus. J’aime pas déranger.
Krysalia
Virgile> Ah je l’ignorais totalement, merci. En effet, maintenant que je le sais, je retire “la condescendance”… mais je suis effarée d’autant de bêtise et d’auto-détestation.
(Cela dit, comment surveiller la cuisson des bulots ? C’est le problème de tous les gastéropodes marins comestibles d’ailleurs, à la différence des mollusques bivalves, qui s’ouvrent. Pour les langoustines, la diminution de la transparence de la carapace est un bon indice. Pour le rôti de veau, la cuisson est parfaite si un jus incolore s’en dégage quand on y insère la pointe d’un couteau (Ginette Mathiot, citée de mémoire). J’espère que ce commentaire aura servi à quelqu’un.)
Laurent Gloaguen
Pour le bulot, 5-10 minutes de cuisson après reprise de l’ébullition, puis, laisser refroidir dans le court-bouillon (très salé, 35 g/l). J’ai vu des recettes avec 3 h de cuisson, ça me semble ridicule.
Le bulot cuit rapidement, le seul objectif d’une cuisson longue serait de faire pénétrer le goût du court-bouillon. Pour vérifier la cuisson, en bouffer un.
Les langoustines, comme les crevettes grises, c’est très rapide, juste un bain d’eau salée bouillante, tu les sors dès la reprise de l’ébullition.
[En fait, les langoustines, j’y ai renoncé depuis quelques années à cause du prix. Difficile d’en avoir de taille raisonnable à moins de 20-25 euros le kilo vivant, même ici, pas loin de la côte atlantique utile. Glacées, non merci. Cela peut sembler pas cher, mais quand on les a connues beaucoup moins chères, ça fait mal et on ne peut pas s’empêcher de penser que c’est à cause de l’épuisement de la ressource. Alors on renonce.
Je ne commente plus qu’en tremblant. “padawan” c’est vaniteux parce qu’on ne sait même pas s’il a le niveau d’un apprenti. “Laisse tomber”, me dit la Raison. “On ne peut pas être aimé de tout le monde” : malgré mon âge, je n’ai toujours pas compris ça, c’est pourquoi je végète, dans la vie. J’espère que mon commentaire aura été profitable à quelqu’un.]
Krysalia
le bulot c’est comme le calamar : cuisson soit très longue, soit très courte, entre les deux c’est du pneu…
La cuisson très longue des bulots peut se comprendre à la rigueur dans un chowder, justement avec du calamar, ils s’attendrissent à la même vitesse. mais ça ne vaut pas les bulots à peine cuits, tout comme le calamar juste grillé a (selon moi) plus de goût et une texture plus agréable.
Je garde toutefois un souvenir ému de cocotte au four avec des grosses lanières de seiche en cubes, en sauce andalouse, pendant 2h30. un régal hyper tendre que je n’ai plus jamais aussi bien réussi :D.
Laurent Gloaguen
Tu mets des bulots dans une chaudrée ?
Krysalia
bah pourquoi pas ? on met ce qu’on veut dans ce genre de semi soupe, semi mijoté :D. forcément ça n’est plus tout à fait la chaudrée de clams classique, mais ça reste une forme de sauté mixte :)
Blah ? Touitter !