Gays et don du sang
[…] En attendant, cessons de pleurnicher pour quelque chose qui n’est pas un droit. Cessons de reprocher aux autorités sanitaires l’application du principe de précaution et de respecter le droit des receveurs à recevoir des produits sanguins offrant un maximum de sécurité. Arrêtons de voir de la discrimination là où il n’y a que de la statistique.
En cas de problème, nous serions les premiers à leur reprocher de ne pas l’avoir fait, et à juste titre. Arrêtons de considérer que nous n’avons que des droits à réclamer et pas de devoirs à remplir.
En tant que médecin, et en tant qu’homo, je crois que l’homophobie est ailleurs et que nous avons encore de vrais combats à gagner. Celui-là n’en fait pas partie. […]
QueerAsFist : “Gays, VIH et don du sang : où en sommes nous en 2013 ?”.
stricto
Petite confusion: il s’agit-là d’un cas d’application du principe de prévention, et non du principe de précaution. Cette confusion est, hélas, courante. :-(
On parle de prévention quand le risque est connu et certain (en l’occurrence: la possibilité de transmission du VIH par le sang).
On parle de précaution face à un risque mal connu et incertain, dans l’état actuel de la science, mais qui justifie pourtant de prendre dès maintenant certaines mesures de protection.
Blah ? Touitter !