Medium is the message
[…] Comme leurs travaux précédents, Apocalypse, la 1re guerre mondiale, est soigneusement sonorisée et mise en couleur (trois personnes travaillant un an sur la recherche de couleurs originelles).
Une étape fastidieuse, mais déterminante, à leurs yeux, pour le réalisme et la compréhension. « Nous voulons nous adresser à la jeunesse, précise Isabelle Clarke. On ne peut plus parler du XXe siècle sans images en couleurs. »
Slate.fr, Isabelle d’Ornon : “Il y a une pépite dans «Apocalypse, Première Guerre mondiale»: le reportage d’un journaliste américain «embeddé»”.
Pauvre et débile jeunesse.
Jean
Nonobstant, une très bonne série. Et si vous cliquez sur mon lien de site, vous aurez droit à une chronique de l’occupation et de la guerre, vue de Denain, poèmes en picard, parus en 1919.
Robert
Jusqu’à un certain point, je me demande si le fait de sonoriser et de mettre en couleur des archives filmées qui sont dépourvues des références chromatiques et sonores qui nous sont familières (et donc fondamentales à la compréhension) est similaire au fait de traduire en langue moderne d’un texte ancien (en y ajoutant également des notes et des explications). La traduction est toujours une trahison (c’est un poncif), une approximation qui peut se révéler utile. Qui lit encore, dans le texte, les tragédies grecques? Les textes bibliques en araméen? Dans ce sens, je ne dirais pas que “l’on ne peut plus parler du XXe siècle sans images en couleurs” (comme le dit l’article), mais que les couleurs et les sons ajoutés peuvent aider à une première compréhension de ce que fut la Première Guerre mondiale. Une reconstruction, par définition discutable, mais sans doute utile.
karl, La Grange
Bon courage
karl, La Grange
Les chats peuvent donner la tuberculose aux humains ainsi que la mièvrerie sans contacts
Jean
Voilà, Apocalypse, première guerre mondiale, le site.
Laurent Gloaguen
Voilà, “Cette vidéo est inaccessible depuis votre territoire pour des raisons de droits de diffusion concédés à France Télévisions”. C’était très intéressant.
Jean
Laurent, c’est courant et je tombe aussi sur ce type de message, le plus souvent en anglais, quand je veux voir des rediffusions de la BBC par exemple. La solution est d’utiliser Netshade et de choisir un proxy situé en France, ou ailleurs, suivant ce que l’on veut voir. C’est payant, 29$ par an (proxy seul sans VPN), mais c’est plus rapide et confortable que d’aller fouiner le NET pour trouver le serveur mandataire qui va bien. Ne serait-ce que pour un tas de bonnes émissions sur Arte, ça vaut le coup.
Jean
Pour info, Netshade en version complète avec VPN en promo sur Macupdate pendant encore 17 heures au moment où j’écris ce commentaire. Encore faut-il avoir l’utilité d’une version VNP, car il s’agit d’un abonnement annuel aux deux services : serveur mandataire et VPN.
Blah ? Touitter !