Le on-dit-que-sur-Twitter
Les réseaux sociaux, et Twitter en particulier, sont devenus la facilité incontournable du mauvais journalisme (et particulièrement du journalisme de remplissage).
Pire encore, ils permettent à certains journalistes de passer leur propre opinion, ou leur propre vision pré-conçue, dissimulée sous le « on-dit », en étant parfaitement sélectif sur le soi-disant signal envoyé par les réseaux sociaux, qu’on prend très rarement le soin de quantifier. Les réseaux sociaux sont une masse confuse, indistincte, qui dit tout et n’importe quoi, et où la pêche est toujours bonne.
Dès qu’un article parle du « on-dit-que-sur-Twitter », nous savons que nous sommes dans la médiocrité, dans la généralisation hâtive, dans l’analyse café-du-commerce. Démonstration : « D’ailleurs, les critiques à l’égard des journalistes sont sévères sur Twitter et les réseaux sociaux où leur incompétence est régulièrement mise en lumière. »
Et quand on veut remplir l’espace à peu de frais, les copies d’écran sont bien pratiques :
[P.S. Il est vrai quand même qu’Internet n’est pas tendre avec la corporation ; un exemple tout frais : “La NASA de l’apocalypse”.]
Christophe D.
Du Embruns pur jus, comme on l’aime ;-)
Comme ça, au débotté, pour moi, 3 catégories de journalistes sur Twitter (eh oui, les cases, pardon… ) : ceux qui utilisent très bien l’outil, type Vincent Glad ou Samuel Laurent, que je conseille au passage, parmi d’autres, plus ou moins connus, qui ne me viennent pas à l’esprit sur le coup ; ceux qui sont là pour réseauter, mine de rien, avec des employeurs/employés potentiels plus prestigieux ; et ceux qui profitent tout simplement de l’audience de leur site/employeur et du nombre de followers qui va avec pour exprimer leurs opinions perso au plus grand nombre, à pas cher. Difficile de mettre tout le monde dans le même panier, donc… mais je peux comprendre la fatigue ;-)
anod1
Cette pratique n’est pas très différente du micro-trottoir…
Blah ? Touitter !