Paris (1937)
Même sujet en 1938 :
Même sujet en 1938 :
Ne pas aller écouter, boycotter, les cons et les pénibles, cela va de soi. Mais pour expulser les gens, tout dépend du contexte, des critères, et des modalités d’application. Dans l’est de l’Ukraine, les pros russes expulsent les pros européens des lieux publics parce que ce sont « des trous du cul » et qu’ils n’ont pas envie de les entendre. Le gouvernement n’y est pour rien, la liberté d’expression serait donc sauve ?
ça me rappelle cette phrase : “la liberté d’expression c’est pas ton droit de venir te comporter comme un con sur mon site web. C’est ton droit d’aller te comporter comme un con sur TON site web”.
A répéter à tous les trolls autant que faire se peut (même si y’a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !).
Si t’as pas de trolls sur ton site, c’est qu’il n’intéresse personne. T’es tranquille, mais t’es tout seul.
y’en a qui feraient bien d’aller relire certaines fables jusqu’au bout et avec le doigt qu’ils se foutent dans l’oeil, encore :D….
Trop simpliste et binaire pour être pertinent. Ça me fait penser au flot de bon sens qui se répand à l’occasion de conversations de bistrot, à l’apéro bien arrosé. On est toujours le con d’un autre et à ce titre on risque l’exclusion. Qui décide ? Pourquoi ? Comment ? Il suffit qu’on ait envie de vous boycotter ou de ne pas vous entendre ? Et en avant pour la prolifération de communautés où tout le monde pense la même chose. Bien sûr dans de telles ambiances de pensée uniforme, la liberté d’expression ne pose jamais de problèmes.
Je ne veux pas dire que tout doit être possible, mais que l’argument de ce dessin est bien trop simpliste. La vie sociale est plus complexe. Des philosophes des Lumières à Edward Snowden, en passant par Dada, le monde a toujours profité de l’irruption de trolls, et je ne suis pas le seul à le penser : aussi curieux que cela puisse paraître le troll est utile.
Blah ? Touitter !