Journal de bord

jeudi 15 mai 2014

Un an déjà

MC – Dans quelle mesure la cigarette électronique participe-t-elle d'une révolution ?

AB – La cigarette électronique a bouleversé le comportement des fumeurs et pour la première fois, on voit la consommation de tabac diminuer de façon significative et durable. Selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, les ventes de cigarettes ont reculé de 7,9 % en mars 2014 par rapport à mars 2013.

Il en va de même pour les ventes de traitements de sevrage tabagique qui ont chuté de plus de 40% sur la même période. On n’a jamais vu ça. C’est en effet d’une révolution qu’il s’agit. Ce mouvement est d’autant plus inédit qu’il a été initié par les fumeurs qui se sont eux-mêmes emparés de ce nouvel outil bien avant que les professionnels de santé mesurent l’intérêt qu’il présente.

MC – La position de la communauté médicale sur le vapotage a-t-elle évolué ?

AB – Oui. Les professionnels de santé ont considérablement modifié leurs discours au fil du temps. Moi la première. D’une position très prudente lorsque la cigarette électronique a fait son apparition sur le marché, les professionnels de santé – nombre d’entre eux en tout cas – ont adopté une position beaucoup plus volontariste tant ils ont pu observer dans leurs pratiques à quel point elle constitue un outil très puissant de réduction du risque. Certains confrères préfèrent toutefois rester dans le registre de l’hyper-prudence et continuent d’afficher leur scepticisme.

Avis sur la cigarette électronique : “Questions à Anne Borgne, médecin tabacologue”.

Ce qui me rappelle que ça fait un peu plus d’un an que j’ai arrêté de fumer, après avoir fumé pendant près de 30 ans, et avec une facilité déconcertante.

Je me rends compte aussi que ma consommation de liquide a été divisée par deux en un an, j’ai l’impression qu’on se désaccoutume progressivement de la cigarette électronique sans le chercher. Lors d’une soirée un peu alcoolisée, j’ai fumé deux cigarettes — mon corps me l’a fait regretter pendant deux jours, mal de gorge, voix éraillée… Salutaire.

1. Le 15 mai 2014,
Kozlika

Bravo cap’tain. Six mois et des brouettes pour moi (sevrage partiel, entre 2 et 4 cigarettes par jour, le reste en vapote).

2. Le 15 mai 2014,
karl, La Grange

Un capitaine à la voix éraillée, cela a pourtant tout d’un caractère à la Hemingway. Cela fait 31 ans que j’ai arrêté de fumer. :p

3. Le 15 mai 2014,
Krysalia

novembre 2006 pour moi. passée de 2 à 3 paquets par jour à 10 clopes par jour (avec mon mec qui arrêtait en tandem), pour se rendre compte que finalement se restreindre à “un petit peu” était dix fois pire que d’arrêter complètement. du coup paf, on a stoppé comme des brutes… on n’a jamais repris, c’est une chance. (Et tous ces sous, mazette !)

4. Le 16 mai 2014,
Gilles

Moi ça fait 36 ans que j’ai arrêté de fumer.

humourlourd

Bravo à toi sinon Cap’taine.

5. Le 8 juin 2014,
Michel D.

Plus d’un an et demi sans toucher à une seule clope. Et zéro envie de recommencer. Mais l’avertissement a été plus que sévère.

Blah ? Touitter !