Université extrémiste
Une organisation évangélique qui croit à l’application directe et complète des enseignements bibliques veut obtenir du gouvernement du Québec le droit de délivrer des diplômes universitaires.
Un avocat d’un important bureau montréalais a été embauché afin de convaincre le premier ministre Philippe Couillard de permettre au Northwest Baptist Seminary « d’être reconnu par le gouvernement du Québec en vue de pouvoir dispenser des programmes d’études de niveau universitaire au Québec », selon le Registre des lobbyistes.
[…] Sur son site internet, le Northwest Baptist Seminary précise qu’il croit que la Bible est « la révélation complète et finale de la volonté de Dieu », qu’elle « contient la vérité sans aucune possibilité d’erreur » et qu’elle constitue « le standard suprême permettant de juger tous les comportements et toutes les opinions humaines ».
Toujours selon son site internet, l’organisation semble offrir différents diplômes à des individus destinés à devenir pasteurs. Elle offre notamment une « maîtrise ès arts en mariage et en conseils conjugaux » ainsi qu’un « doctorat en prêtrise ».
Le SEMBEQ propose aussi des cours de nature religieuse. L’organisation publie ses livres (par exemple, Le prix d’un regard, qui plaide contre la pornographie, « cette voie attrayante, mais mortelle ») et organise des conférences destinées au grand public. […]
La Presse : “Bientôt une université évangéliste au Québec ?”.
Krysalia
bah, ça va : on leur dit OK, qu’ils ont raison. du coup on pointe du doigt qu’ils portent des matières mélangées dans leurs vêtements et on leur intime l’ordre de se mettre à mort l’un l’autre comme la bible le dit. problem solved :D.
Carlos Carmelo II de Vasconcelos "MoMo" Motta
Où il se confirme que la langue française, non contente d’être comme inventée rien que pour faire chier les enfants et les étrangers, est aussi la plaie des blogueurs en faisant d’un partisan d’idées extrêmes un extrémiste avec un accent aigu, comme dans : “D’autre part, j’étais extrémiste : je voulais tout ou rien (BEAUVOIR, Mém. j. fille, 1958, p. 166)” (cité par le TLF).
Blah ? Touitter !