[…] La seule contribution acceptable pour le lecteur rationaliste est celle de Patrick Laskar, médecin et président de la communauté libérale toulousaine, qui présente sur quelques pages une « approche rituelle et médicale » de la circoncision. Il rappelle que « les raisons [de circoncire] étaient hygiéniques et prophylactiques », pour empêcher la masturbation. Il mentionne d’ailleurs Maïmonide, grand rabbin, médecin et philosophe du XIIe siècle qui expliquait qu’il fallait circoncire pour réduire le plaisir sexuel de l’homme. Courageusement, P. Laskar explique également à l’intention de ses coreligionnaires « [qu’] il ne faut pas nier le stress psychologique et la douleur y compris chez le nouveau-né (…) L’idée que le nourrisson ne ressent pas la douleur est erronée » (pp. 36-37). Il va jusqu’à rappeler que selon le congrès d’urologie française, pour les seules circoncisions en milieu médical, il y aurait un taux de « 0,4 à 2 % de complications immédiates ou tardives » (p. 35). Notons ici qu’une récente étude danoise, longitudinale, fait état d’un taux de 5,1 %. […]
Slate.fr, Jérôme Segal : “La circoncision sans question”.
Bruno
Manque “BLEUE”. On va pas chicaner pour un mot, non ? ;-)
Laurent Gloaguen
La LED bleue date du début des années 1970 (Jacques Pankove, RCA, 1971). Il manque aussi “à grande luminosité” (cf. loi de Haitz).
JMU
Pendant ce temps, le Nobel de chimie va aux biophysiciens du STED. WTF ?
C’est objectivement une technique finaude et la nouvelle va faire plaisir à mon camp dans la bataille éternelle physiciens-chimistes, mais enfin…
Blah ? Touitter !