Journal de bord

mercredi 1 avril 2015

Cartes illustrées

Air France : De nuit et de jour dans tous les ciels

Lucien Boucher (1889-1971) : affiche Air France, De nuit et de jour, dans tous les ciels (1939).

David Rumsey Map Collection : affiches de Lucien Boucher.

Voyage of the Pequod

Everett Henry (1893-1961) : “The Voyage of the Pequod from the Book Moby Dick by Herman Melville.”

Joseph-Porphyre Pinchon, Bretagne

Joseph-Porphyre Pinchon (1871-1953) : Bretagne (1929).

David Rumsey Map Collection : “Over 2,000 Pictorial Maps in Online Collection.”

1. Le 1 avril 2015,
Jérôme

Punaise! Ils ont mis Bécassine…

2. Le 1 avril 2015,
Gilles

@Jérôme : normal, Pinchon est son créateur :)

3. Le 2 avril 2015,
Carlos Carmelo de Vasconcelos Motta.
     Fuck Breizh. Vive Nantes libre et indépendante.

Blah ? Touitter !

De l’art ou du cochon

Ma critique d’Art favorite, Nicole Esterolle, qui donne de l’hypertension à certains cultureux, va sortir un livre (15 mai, éditions Jean-Cyrille Godefroy).

1. Le 1 avril 2015,
Philip_Marlowe

L’éditeur, Jean-Cyrille Godefroy, est l’homme qui avait fait paraître La Grosse Bertha, renommée brièvement Hara Kiri pour six numéros, avec la participation du professeur Choron. Ces titres n’auront pas survécu longtemps à la renaissance de Charlie Hebdo. Il faut reconnaître que la Grosse Bertha s’était fortement inspirée de la formule précédente de Charlie Hebdo et employait certains de ses anciens collaborateurs, comme entre autres GéBé, Cabu ou Berroyer.

Une forte animosité opposant les deux titres était apparue à la suite de la renaissance de Charlie Hebdo, relancé par Cabu et Philippe Val.

Blah ? Touitter !

Photo coloriée

C’est la première fois que je me dis qu’une colorisation de photo noir et blanc est plutôt réussie. (Je hais normalement les colorisations, c’est moche, inutile et vulgaire et ça l’est depuis les débuts de la photographie.) D’un autre côté, était-ce vraiment nécessaire ?

1. Le 1 avril 2015,
karl, La Grange

Pas sûr non plus que ce soit nécessaire.

La colorisation, je la trouve plutôt bien dans un cadre de reconstitution historique. De la même façon que l’on remodélise un temple byzantin sur ordinateur en 3D pour mieux comprendre l’espace autour.

En démarche artistique, cela ressemble à une performance mais dans ce cas se limiter à une pseudo-réalité est pratiquement décevant.

2. Le 2 avril 2015,
Pierre

Je rejoins Karl à propos de la colorisation dans le cadre de la reconstitution historique. Le documentaire Apocalypse, la Première Guerre mondiale en est un bon exemple.

Blah ? Touitter !

To choose to be gay

“That lifestyle is something they choose,” Kevin O’Connor wisely said. “I choose to be heterosexual. They choose to be homosexual. Why should I be beat over the head to go along with something they choose?”

Remember when you first chose to be gay? Looking long and hard in the mirror and saying to yourself, “You know what, I’m going to get discriminated against by religious conservatives for the rest of my gay days because life’s not hard enough and dudes be cute.”

Queerty : “Aww, Dammit! This Indiana Pizzeria Won’t Cater Your Gay Wedding”.

Je me demande pourquoi tant de gens choisissent d’être crétins.

Moi, la Reine…

“…je l’encule”.

Le petit Québec qui sent pas bon.

1. Le 3 avril 2015,
padawan

Ils ont l’air bien gratinés, et tellement semblables aux nôtres.

2. Le 3 avril 2015,
Agamben

C’est beau l’indignation de la gauche divine… Ce magistère moral, altier, qui en remontre à tous les indigents qui se vautrent dans le réalisme… Et qui fait la joie des nouveaux rétrogrades conquérants…

Blah ? Touitter !

Amies des chats, 1863

Les démolitions, raconte l’Union médicale, qui viennent de se produire pour le prolongement de la rue Le Peletier ont laissé, entre la rue de la Victoire et la rue Olivier (sic), un grand espace vide où s’élevaient naguère plusieurs belles maisons. En quittant leurs logements, les habitants de ces maisons démolies ont abandonné tous leurs chats. Les miaulements de ces malheureuses bêtes souffrant la faim et la soif étaient navrants.

Une pauvre concierge du voisinage en a été touchée ; tous les soirs, elle quitte sa loge, portant dans ses mains une grande terrine emplie de pâtée.

À sa voix bien connue, la gent féline accourt, levant la queue, faisant gros dos, grimpant sur les épaules de la bonne femme, même sur sa tête, et lui témoignant toute sa reconnaissance par un ron ron significatif.

Un fait complètement identique se passe sur l’emplacement des maisons démolies par le passage de la rue Lafayette, aux angles de la rue Cadet et de la rue Bleue.

Ce qu’il y a de touchant, c’est que ces deux pauvres femmes à cœur si compatissant sont inscrites toutes deux ou bureau de bienfaisance. L’une est concierge de la maison no 68 de la rue du Faubourg-Montmartre l’autre se nomme Mlle Fillet Reynaud, rue Rochechouart, 8.

Ces deux femmes accomplissent plus qu’un acte de compassion ; ce qui les rend plus méritantes encore, c’est qu’elles empêchent peut-être le développement chez ces malheureuses bêtes d’une maladie terrible, la rage, que les privations, la souffrance et la misère peuvent engendrer chez ces animaux.

Le Petit journal, no 289, 16 novembre 1863.

1. Le 1 avril 2015,
karl, La Grange
2. Le 1 avril 2015,
karl, La Grange

L’abandon

Blah ? Touitter !