Frilosité
Tout aussi délicate est la position de cinq des candidats républicains à l’élection présidentielle américaine de 2016, qui se trouvent être catholiques et, à l’instar de 75 % de leurs coreligionnaires républicains, plutôt réservés sur les analyses scientifiques auxquelles se réfère le pape. L’un d’entre eux, Rick Santorum, a affirmé que François devrait rester en dehors de ces considérations climatiques : « L’Eglise s’est trompée plusieurs fois en matière de science. Je pense que nous devrions laisser la science aux scientifiques et nous concentrer sur ce que nous savons faire, la théologie et la morale ».
Autre candidat, Jeb Bush a aussi pris ses distances avec le chef de l’Eglise catholique : « j’espère ne pas être châtié pour cela par mon prêtre, mais je ne bâtis pas ma politique en fonction de mes évêques, de mes cardinaux ou de mon pape ». Les mêmes se montrent généralement plus prompts à suivre l’enseignement de l’Eglise catholique sur l’avortement ou le mariage gay.
Le Monde, Stéphanie Le Bars : “L’encyclique du pape agace déjà les climatosceptiques”.
Blah ? Touitter !