Érable à gaffe
Les nouveaux billets de 20 dollars en polymère continuent de soulever la controverse. Après que des commerçants se furent plaints que les billets n’étaient pas acceptés par les distributeurs automatiques, voilà que des botanistes affirment que la feuille d’érable qui apparaît sur les billets verts n’est pas une essence canadienne, mais plutôt norvégienne.
[…] Le botaniste du Centre de données sur la conservation du Canada Atlantique, Sean Blaney, affirme qu’il ne se serait jamais attendu à retrouver une feuille d’érable d’origine norvégienne sur les billets de 20 $. Il explique que cette essence d’érable est, en fait, considérée comme une espèce envahissante qui nuit à d’autres végétaux dans l’est du pays.
Le botaniste estime qu’il n’est pas approprié de retrouver ces feuilles sur un emblème canadien comme la devise du pays.
La Banque du Canada se défend d’avoir commis une erreur et explique que la feuille d’érable qui figure sur les billets verts est plutôt représentative d’un amalgame artistique composé de plusieurs feuilles d’érable qui se trouve sur le territoire canadien.
Sean Blaney rétorque qu’aucune des dix essences canadiennes d’érables ne possède de feuille comme celle qui apparaît sur les 20 dollars en polymère. Le botaniste estime que l’explication du porte-parole de la Banque du Canada lui semble davantage une justification créée de toutes pièces pour étouffer une polémique.
Par ailleurs, le professeur Julian Starr de l’Université d’Ottawa, qui est aussi scientifique au Musée canadien de la nature, se spécialise dans l’identification et le classement des végétaux. Il a été consulté à de nombreuses reprises par la Monnaie royale canadienne lors de la conception de nouvelles pièces de monnaie. M. Starr affirme que la feuille d’érable sur les nouveaux 20 dollars ne lui a jamais été présentée.
Le scientifique est lui aussi d’avis qu’il ne s’agit pas d’une feuille d’érable canadien, mais bien d’une feuille d’érable de Norvège.
Radio-Canada | Nouvelles : “Une feuille d’érable norvégien sur les nouveaux 20 dollars?”.
Like many potentially invasive, non-native plants, Norway maple did not emerge as a problem until many years after its initial introduction. It wasn’t until the early 1900s that plant identification manuals began to include it with the notation “occasionally escaped.” Today Norway maple is a frequent invader of urban and suburban forests. Its extreme shade tolerance, especially when young, has allowed it to penetrate beneath an intact forest canopy. Research has recently shown that forests, which have been invaded by Norway maple, suffer losses in diversity of native forest wildflowers compared with forests in which the canopy is dominated by native species such as sugar maple. This is at least in part due to the dense shade cast by Norway maples, and the shallow roots, which compete with other vegetation.
Pennsylvania Department of Conservation and Natural Resources: “Invasive Exotic Plant Tutorial - Norway maple, Acer platanoides L.”