Journal de bord

jeudi 17 novembre 2005

Je ne suis pas Web 2.0

Web 2.0 validator [Via Z.I.]

1. Le 18 novembre 2005,
xave

Alors que moi, je suis un gourou. Quelqu’un veut une formation ?

Blah ? Touitter !

Idée politique

10 € pour virer Sarko.

1. Le 17 novembre 2005,
yves duel

Je suis très abattu. C’est tellement simple : pourquoi ça n’advient pas ?

2. Le 17 novembre 2005,
Jean-Marc Bondon

Tu ne seras sans doute pas étonné de ce commentaire.

Les idées politiques sont trop importantes pour stigmatiser les personnes. Moi non plus, je n’ai pas aimé le langage outrancier du ministre de l’intérieur. Pourtant je pense que dans le paysage politique français, Nicolas Sarkozy dispose d’une vraie capacité à changer les choses. Et cette qualité assez rare, mérite au moins que l’on y prête attention.

3. Le 17 novembre 2005,
Patrick

Un troll !!! ;-)

4. Le 17 novembre 2005,
Draky

Oui, bô troll politique 8-) PAr contre je suis d’accord, Sarko a changé… mais en bien ou en mal ?

5. Le 18 novembre 2005,
Jean-Marc Bondon

Le troll se rebiffe ? Et bien non, je ne dis rien. Me faire traiter de troll, non mais sans blague !

6. Le 18 novembre 2005,
Patrick

Bonapartiste !

Blah ? Touitter !

Mon quotidien du 17 novembre

Ce midi, c’était Beaujolais nouveau au bureau. Moins pire que les années précédentes.

J’ai terminé le roman de Jack London, « Les mutinés de l’Elseneur » (“The Mutiny of the Elsinore”).

J’ai été un peu surpris par les thèses de suprématie “aryenne” exposées à plusieurs reprises par le héros de ce livre écrit à la première personne.

Sans doute est-ce le reflet d’une époque (1913)… Jack London était-il raciste, partisan de la supériorité d’une race blonde à la peau claire, ou est-ce une touche particulière qu’il a souhaité donner à son insupportable héros bourgeois ? Tout laisse à penser que la première option est la bonne.

Et je crains, lorsqu’on écrit que Jack London était socialiste, que l’on confonde socialisme et darwinisme social. À jouer avec les mots qui ne veulent plus rien dire… On comprend toutefois que Jack London jouisse d’une certaine estime chez les héritiers du “National-Sozialismus”.

“I believe that the future human world belongs to eugenics…”

Il serait cependant stupide de faire, à rebours, le procès moral d’un auteur du début du XXe siècle avec un appareil critique de cent ans plus moderne. Autres temps, autre climat, autres mœurs. Qui vous dit que, dans tel contexte historique et moral, vous ne fussiez vous aussi partisan de la domination blanche ? Ne jugeons pas à l’aune du présent et de notre bonne pensée. Et qui sait de quoi ce que demain sera… Le seul fait qui doit nous préoccuper aujourd’hui est celui des qualités littéraires.

Hélas, ce livre me semble finalement assez mauvais. Trop long, sans doute rapidement écrit, il est resté relativement confidentiel de notre côté de l’Atlantique et on comprend pourquoi. Le seule chose qui le sauve à mes yeux est que l’auteur sait manifestement de quoi il parle en matière de navigation.

Jack London.

I have made a discovery. Ninety per cent. of our crew is brunette. Aft, with the exception of Wada and the steward, who are our servants, we are all blonds. What led me to this discovery was Woodruff’s Effects of Tropical Light on White Men, which I am just reading. Major Woodruff’s thesis is that the white-skinned, blue-eyed Aryan, born to government and command, ever leaving his primeval, overcast and foggy home, ever commands and governs the rest of the world and ever perishes because of the too-white light he encounters. It is a very tenable hypothesis, and will bear looking into.

But to return. Every one of us who sits aft in the high place is a blond Aryan. For’ard, leavened with a ten per cent, of degenerate blonds, the remaining ninety per cent, of the slaves that toil for us are brunettes. They will not perish. According to Woodruff, they will inherit the earth, not because of their capacity for mastery and government, but because of their skin-pigmentation which enables their tissues to resist the ravages of the sun.

And I look at the four of us at table —Captain West, his daughter, Mr. Pike, and myself— all fair-skinned, blue-eyed, and perishing, yet mastering and commanding, like our fathers before us, to the end of our type on the earth. Ah, well, ours is a lordly history, and though we may be doomed to pass, in our time we shall have trod on the faces of all peoples, disciplined them to obedience, taught them government, and dwelt in the palaces we have compelled them by the weight of our own right arms to build for us.

The Elsinore depicts this in miniature. The best of the food and all spacious and beautiful accommodation is ours. For’ard is a pig-sty and a slave-pen.

As a king, Captain West sits above all. As a captain of soldiers, Mr. Pike enforces his king’s will. Miss West is a princess of the royal house. And I? Am I not an honourable, noble-lineaged pensioner on the deeds and achievements of my father, who, in his day, compelled thousands of the lesser types to the building of the fortune I enjoy?

I knew augustness and pride as I gazed —pride that my eyes were blue, like his; that my skin was blond, like his; that my place was aft with him, and with the Samurai, in the high place of government and command. I nearly wept with the chill of pride that was akin to awe and that tingled and bristled along my spinal column and in my brain. As for the rest —the weaklings and the rejected, and the dark-pigmented things, the half-castes, the mongrel-bloods, and the dregs of long-conquered races— how could they count? My heels were iron as I gazed on them in their peril and weakness. Lord! Lord! For ten thousand generations and centuries we had stamped upon their faces and enslaved them to the toil of our will.

1. Le 17 novembre 2005,
karl

Ton commentaire m’a intrigué. Pour avoir vibré à plusieurs de ces romans, je me suis dit que je connaissais que très peu la vie privée de London à part la « légende » habituelle qui nous en est communiquée.

Tout d’abord la version anglaise de Wikipedia sur le sujet est bien plus conséquente : Jack London. Il y a notamment une section complète dédiée à ses opinions politiques et ses opinions racistes.

Très difficile de juger cela, d’autant plus que les cadres culturels évoluent en fonction des époques. Cela n’excuse bien sûr pas un critère de racisme, mais il est beaucoup plus « facile » de ne pas être raciste maintenant qu’au début du siècle.

2. Le 17 novembre 2005,
Laurent

“Très difficile de juger cela, d’autant plus que les cadres culturels évoluent en fonction des époques. Cela n’excuse bien sûr pas un critère de racisme, mais il est beaucoup plus « facile » de ne pas être raciste maintenant qu’au début du siècle.”
C’est très exactement ce que que je souhaitais dire. N’étais-je pas clair ?

3. Le 17 novembre 2005,
karl

Je me demande s’il n’était pas tenant de l’eugénisme, théorie de nombreux racistes contemporain qui pensent éviter s’absoudre du racisme par un pseudo-discours scientifique lamentable. Peut-être une réponse du côté de « Jack London, le surhomme et le corps : légende et réalités (Noëlle de Chambrun) »

4. Le 17 novembre 2005,
karl

Si si tu étais très clair. :)

5. Le 18 novembre 2005,
Olivier G.

C’est comme H.P. Lovecraft, ou plus récement Céline, excellents auteurs, mais ça ne préjuge pas de leurs opnions politiques.

Blah ? Touitter !

État de droit

Mais le PDG des éditions First, Vincent Barbare, a été convoqué mercredi dernier 9 novembre au ministère de l’Intérieur. Où Nicolas Sarkozy, toujours selon Le Canard “l’a menacé de foudres judiciaires et variées” si le livre paraissait.

Interrogées par l’hebdomadaire, les éditions First, qui ont depuis reporté la sortie du livre, affirment que leur PDG “a jugé qu’il n’était pas très opportun de faire paraître le livre compte tenu de ce qui se passe actuellement en France”.

[“Sarkozy empêche la sortie d’un livre sur Cécilia.”]

Si vous vouliez écrire un livre sur Anne Fulda, oubliez tout de suite.

1. Le 18 novembre 2005,
Pierre Carion

Je vais peut-etre passer pour un con mais … c’est qui Anne Fulda ?

2. Le 18 novembre 2005,
Patrick

Pensées aussi sottes que grenues » Blog Archive » De la Chiraquie au Sarkosisme En 1997. à l´occasion de la sortie du livre d´Anne Fulda ( UN PRESIDENT TRES ENTOURE) sur Chirac, Le Monde commentait : Roman à l’eau de rose, chez Anne Fulda. Bienveillante jusqu’à la complaisance, notre consoeur du Figaro ne nous épargne aucun cliché. Voilà le jeune Chirac rencontrant sa future épouse à la bibliothèque de Sciences-Po et l’enrôlant sur le champ, Chirac « bulldozer » de Pompidou, Chirac « accro » du téléphone, Chirac tâtant le cul des vaches, Chirac et son jardin corrézien, sa passion pour le Japon, son amour des arts premiers… Quant aux qualités de l’actuel occupant de l’Elysée, le florilège est édifiant. Ne fait-il pas la démonstration d’une « puissance de travail phénoménale », d’une « humilité rare chez les puissants », d’un « pragmatisme sans oeillère politique » ? Sa personnalité n’est-elle pas ce « subtil mélange d’exotisme et de rusticité » ? Bref, « la France n’est pas à sa mesure, l’Occident non plus », conclut-elle. Fermez le ban !

3. Le 18 novembre 2005,
Patrick

Je trolle toute mes excuses Capitaine

4. Le 18 novembre 2005,
Laurent

On va arrêter là, je ne voudrais pas être convoqué au Ministère de l’Intérieur…

5. Le 18 novembre 2005,
Eolas

Pierre Carion : ce serait la seconde épouse de notre ministre de l’intérieur polygame.

6. Le 18 novembre 2005,
Pierre Carion

Et ben voila ! Je me sens moin con maintenant …

Merci Patrick et Maitre Eolas.

7. Le 18 novembre 2005,
yves duel

Plutôt la 3è (s’il y a épousailles)

8. Le 18 novembre 2005,
Marc

En même temps Cécilia dit que c’est elle qui a appelé Nicolas à l’aide :)

http://fr.news.yahoo.com/…

Celà dit je ne trouve pas ça plus digeste…

Marc.

9. Le 18 novembre 2005,
Eolas

Article 9 du Code civil :

Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s’il y a urgence, être ordonnées en référé.

Le droit est donc respecté, la vie privée de Monsieur S. et Madame F. étant aussi digne de respect que celle de tout autre citoyen fut-il moins haï.

10. Le 18 novembre 2005,
Marc

Cher Maître,

En fait j’ai failli ajouter dans mon commentaire quelque chose là-dessus. En fait le principe de ne pas publier pour cause de non respect de la vie privée me paraît évidemment normal. Ce qui me heurte c’est la méthode qui semble avoir été employée. Il eût à mon sens été préférable de lancer un procédure adéquate au moment de la sortie pour qu’un juge bloque la sortie de façon propre. C’est cet aspect qui me gêne. Car je ne suis pas certain que l’opinion des Sarkozy sur où placer le curseur dans le respect de leur vie privée coincide forcément avec l’opinion d’un juge… en tout cas on aurait pu savoir :)

Marc.

11. Le 22 novembre 2005,
Charles

Cécilia n’était pourtant pas mal……

Blah ? Touitter !