Journal de bord

mardi 4 septembre 2007

Décathlon, Go Sport…

C’est la même merde qu’on vous vend. C’est juste le marketing qui change.

Même que ce sont des employés de Go Sport (des “Go Sporiens”, ça ne s’invente pas) qui vous le disent dans les commentaires de Veuve Tarquine :

Dans 99% des cas, on vous aurait repris votre produit sans discuter et avec des excuses, vous êtes tombée sur le mauvais cheval mais encore une fois en quel honneur généralisez-vous ? - Les produits dits “premiers prix” de Go Sport ne sont pas plus cher que chez Décathlon - Vous remarquerez que d’une enseigne à l’autre il existe une stratégie surprenante qui s’appelle “l’alignement des prix” (si si je vous jure) - Ces même produits sont le plus souvent fabriqués au même endroit par le même fournisseur, bref accuser l’un d’avoir des produits de moins bonne qualité que l’autre, c’est comme si MacLaren donnait à Alonso une moins bonne voiture qu’Hamilton…

De plus, d’autres vous confirment en toute candeur que Go Sport vend de la merde :

Tout a un prix madame veuve tarquine, un antivol, équipement de sécurité, à 9.90 euros, est ce bien raisonable? Pourquoi pas un vélo à 29euros ou une voiture à 99euros tant qu’on y est? A ce prix là, vous qui êtes avocate de profession à en croire votre blog, donc j’imagine pas tout a fait tombée de la dernière pluie, n’auriez vous pas pu vous douter que vous achetiez de la m….?

salut la raleuse sache deja qu’a 9.90€ tu ne peux que avoir de la merde (il ne faut pas charier)alors un conseil la prochaine fois mets le prix sinon n’achete pas. ha oui egalement un autre conseil si je peux me permettre vu t’a mauvaise fois trouve toi un homme un vrai et paye toi du bon temps cela te rendra plus heureuse a bon entendeur.

Chez Go Sport, non seulement, ils vous vendent de la merde, mais, de plus, leurs employés thuriféraires sont parfois des merdes. Beau mix-produit allié à une politique RH sans faille, quelle homogénéité. Bravo, je suis admiratif.

Pour avoir travaillé plus de 15 ans dans le marketing-communication, je peux vous le certifier, consommateur et cochon, c’est synonyme. Même que nous faisons parfois le lapsus. Et, en plus, ça nous fait rire.

Et, je ne supporte pas les connards, qu’ils travaillent ou pas chez Go Sport, qui se permette de tutoyer Veuve Tarquine sans la connaître.

1. Le 4 septembre 2007,
karl, La Grange

Au fond, la forme pue chez Go Sport.

2. Le 4 septembre 2007,
Aymeric Jacquet

Ahh oui, ils se lachent les petits soldats. Perso, mon gars de chez Sage est resté courtois, posé, même si il me prenait un peu pour un con avec sa mauvaise foi extrêmement bien rodée au mot près.

3. Le 4 septembre 2007,
Eolas

Les antivols ça pue c’est pas libre.

4. Le 4 septembre 2007,
aqb

Ils ont l’air mignon chez Go Sport. Comme si “y mettre le prix” suffisait à s’assurer de l’achat d’un bon produit…

5. Le 4 septembre 2007,
Obanne

Et bien je confirme pourtant que la qualité des produits “Go Sport” est moindre que celle des produits Decath même si certains d’entres eux sont aux mêmes prix.

Sportifs, nous avons nos entrées dans les deux magasins et nous sommes bien obligés de nous rendre à l’évidence.

J’en veux pour preuve une expérience toute simple que nous avons mis en place cet été: Nous avons acheté 2 tentes quasi identiques au même tarif. Et bien à la première pluie nous avons eu la mauvaise surprise d’observer la très médiocre étanchéité de la toile Go Sport.

Cet exemple n’est pas le seul: - l’embout de pompe à vélo neuf mais bouché par du caoutchouc. - la raquette de squash “artisanale” - le cardio cardiaque - le tapis de course à 700€ dont la carte mere est tout simplement mal branchée (1 cable au mauvais port d’où un démontage intégral)…

Et j’en passe.

A bientôt!

6. Le 4 septembre 2007,
Damien B

Tout a un prix madame veuve tarquine, un antivol, équipement de sécurité, à 9,90 euros, est ce bien raisonable? Pourquoi pas un vélo à 29 euros

Il est bien au courant des tarifs Shanghaïens, par contre il n’y a que des Décathlon là-bas : c’est une taupe ?

7. Le 4 septembre 2007,
Vincent

Go sport ça pue c’est pas libre. Décathlon ça sent bon, c’est opensource.

8. Le 4 septembre 2007,
Vincent

Moi j’ai acheté des tongs chez Go Sport le 16 juillet à 16h44 à 7,90€. Il faisait beau, c’était le début des vacances. Sisi, véridique.

9. Le 4 septembre 2007,
Yazerty

Vincent > Comme je t’envie…

10. Le 4 septembre 2007,
Simon

même ton fort désobligeant employé par un employé zélé de la RATP sur mon blog il y’a quelques temps… nous aurions le meilleur système de transport du monde.^^

Accessoirement, Laurent, je vous avais convié généreusement au concours Bruits de Bottes sur extreme-centre… étrangement, technorati n’a pas daigné reprendre la note.

11. Le 4 septembre 2007,
Damien B

étrangement, technorati n’a pas daigné reprendre la note.

Technorati ça pue c’est pas libre.

12. Le 4 septembre 2007,
flo

Mais… les commentaires que tu cites ne viennent pas d’intervenants qui se présentent comme des vendeurs de l’enseigne, n’est-ce pas ? :D

Par ailleurs, ceux qui se présentent comme faisant partie de l’enseigne n’en sont pas indubitablement, il y a des détours de ton qui mettent la puce à l’oreille —et comment vérifier en fait ? d’après les indications de Tarquine, des commentaires sous pseudos différents (tantôt “vendeur revendiqué” tantôt quidam) sont associés à des IP identiques, donc c’est très flou tout ça.

On fait un lapsus consommateur/cochon là où tu bosses (ou as bossé) ? sans blaques. J’ai un peu de mal à y croire. En 15 ans de métier je n’ai jamais entendu personne parler aussi grossièrement.

13. Le 4 septembre 2007,
Otir

Laurent chercherait-il à faire remonter sa propre cote, ou donne-t-il un coup de pouce pour que le billet de VT entre au panthéon ?

14. Le 4 septembre 2007,
Otir

pfff, même pas cap de faire un lien valide, je recommence.

15. Le 4 septembre 2007,
RMS

Quelle fiabilité pour ces “employés” ?

16. Le 4 septembre 2007,
Celui

Il y a des problèmes de vol avec Décathlon aussi. Ça disparait.

17. Le 4 septembre 2007,
romu
18. Le 6 septembre 2007,
tinou

J’ai longtemps hésiter à poster ce message mais je me lance. Ayant travailler chez Go à orgeval je me permets de vous faire part de mon expérience la-bas. J’y suis rentré en tant que vendeur débutant et au bout d’1 mois j’y suis passé vendeur expert(plus gros salaire) et ceux pendant 2 ans. Le magasin fait 2000 m carré et se situe à 5 min d’un décathlon. Ce décathlon faisait le double du CA du Go sport. En 2 ans seulement le retard a été presque comblé par le Go Sport et voila le pourquoi ! - l’expertise des vendeurs : passionné par la montagne j’ai pu apporter mon expertise et ma passion auprès des clients - la propreté du magasin. Pour vérifier cela il vous suffit de vous y rendre et cela vous éclatera aux yeux - la qualité des produits. Certes les produits quechua s’améliorent mais ne valent en rien les produits de grands marques qui jouissent d’une expérience. Je tiens a vous dire aussi que j’ai aussi travaillé chez décathlon a cergy et que ce constat émane de ces expériences. Enfin pour répondre au fait que les vendeurs de Go sont des abrutis (et autre mot peu délicat) venez me voir et on en discutera autour d’un verre ! :-)

19. Le 30 avril 2008,
tina

j’ai de grave prob avec mon directeur chez go sport est ce que quelqu’un peut m’aider? il me fais des reproches sans cesse je me sens traqué constament, il fait tous pour m’intimmider. J’ai déja signés des avenants à contrecoeur pour ne pas perdre mon emploi sous la pression, aujourd’hui je suis victime d’harcelement moral et je ne peux rien faire…Ce qui m’inquiéte c’est où est ce qu’il veux en venir avec de tels agissements?

Blah ? Touitter !

À la recherche

Recherche désespérément intégrateur xhtml/css disponible tout de suite.

Tél. 01 44 58 58 58. Courrier : lg (chez) agencecosmic.com.

1. Le 4 septembre 2007,
Damien B

Dernier appel avant sous-traitance, dépêchez-vous :-)

2. Le 4 septembre 2007,
Off Topic

Pendant cela, les temps changent: “La légitimité suprême, c’est celle des Français qui ont élu (Nicolas Sarkozy NDLR) pour restaurer l’autorité. Les magistrats rendent la justice au nom de cette légitimité suprême”. Des magistrats pour appliquer la justice du Roi, le comte de Paris en a rêvé, Nicolas 1er l’a fait.

3. Le 4 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@Damien : mes sous-traitants sont déjà “full”. Là, j’ai deux CDI à pourvoir, un intégrateur et un développeur.

4. Le 4 septembre 2007,
Sam

Oui c’est vraiment la galère pour recruter ces temps-ci :/

5. Le 4 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

Ça me fait du bien de savoir que je ne suis pas seul.

6. Le 4 septembre 2007,
Leygues Adrien

Sans indiscrétion, vous proposez quelle fourchette de salaire ?

7. Le 4 septembre 2007,
BunnyJen

Pas de salaire mais une visibilité de premier plan sur le blog de Laurent. Ah bin nan ça c’est si tu montres ta bite sur son blog.

8. Le 4 septembre 2007,
Sam

Toute proposition que je pourrais faire serait indigne de ton niveau, Adrien. :P

9. Le 4 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@Adrien : ma grille de base, c’est :

Débutant sans expérience professionnelle, sans diplôme, mais quelques réalisations personnelles prometteuses : 18 à 20 000. (Pour réf. SMIC, 15 361 brut annuel).

Junior, genre DUT SRC, une petite expérience pro (1 an) : 23 000.

Intégrateur web avec expérience significative : 26 000.

Développeur : de 25 000 à 30 000.

Après, faut savoir sortir des cases et voir ce que la personne est susceptible d’apporter à l’entreprise.

@Sam : c’est quoi votre grille chez vous ?

10. Le 4 septembre 2007,
Off Topic

Y’a pas que chez les Hilton ou les Bush: chez les Sarkozy aussi!

11. Le 4 septembre 2007,
Leygues Adrien

@Sam : je prends le compliment, ça fait toujours plaisir =)

@Laurent : en 8 ans le job perd 4 à 6k€ / an et vu les tarifs actuels pratiqués j’ai du mal à comprendre pourquoi, d’autant plus que les loyers à Paris et en région parisienne sont très élevés. J’ai bien envie d’ajouter qu’un bon intégrateur c’est rare. La bonne maîtrise des deux scripts demande un investissement extra-professionel d’autant plus grand car ils demandent aussi une bonne culture web que l’on a rarement le temps d’approfondir au boulot.

12. Le 4 septembre 2007,
AlSquire

Ploum ploum, je n’avais pas encore commenté de billet sur ce sujet… Voilà, c’est fait !

Bon et sinon un intégrateur intégriste me confirme que le profil est recherché en ce moment.

13. Le 4 septembre 2007,
Sam

@Laurent, je ne suis pas aussi libre que toi pour en parler ;-P Mais en gros un peu au dessus de la tienne à profil équivalent. Pour les développeurs, on peut monter bien plus haut. Au moment de l’examen d’une candidature, comme tu l’as dit, on oublie beaucoup de choses et on se concentre sur la valeur ajoutée (ou retranchée) individuelle. Pour tous les candidats potentiels : c’est pas la fonction publique ici ;) et la perle rare finit toujours, bon, preque toujours, par se faire payer à sa juste valeur.

@Adrien, le bon intégrateur est clairement une denrée rare trop sous-estimée par l’entreprise… Voire par le candidat lui-même qui pense que 2 mois de Dreamweaver et un diplôme quelconque font de lui un grand professionnel. D’un autre côté, l’intégrateur est de plus en plus cantonné à de l’éxécution basique, et se voit proposer un salaire en fonction. Finalement, c’est simplement la taylorisation du web qui survient à une vitesse proportionnelle à la taille de la structure. Dans une grande boite, c’est super d’avoir un intégrateur qui maitrise un ou plusieurs langages de développement, mais sauf exception ça ne sera pas sa job description.

14. Le 4 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

Merci de ton retour, Sam. Peut-être est-il difficile d’offrir tout à fait les mêmes salaires dans une PME de 30 personnes que dans une grosse bouâte internationale. ;-)

Sinon, il y a une vraie difficulté à trouver de bons intégrateurs, parce qu’ils ne le restent pas longtemps. Les bons progressent, apprennent, vont plus loin. Et ils sont peu nombreux car ils ont généralement appris par eux-mêmes, il n’y a pas beaucoup de formations sérieuses (css, standards, html sémantique, etc.) qui ouvrent à ce métier.

15. Le 4 septembre 2007,
Rock’n’Pol

On peut pas dire que j’ai pas essayer… mais vu que j’ai autre chose qui est arrivée si vite, ben tant pis

16. Le 5 septembre 2007,
Sam

Laurent, tu as vraiment les mêmes problèmes que moi :P

17. Le 5 septembre 2007,
Pascal

Pour faire un peu de provocation, ça me fait pensé aux restaurateurs des stations d’altitude qui se plaignent de ne pas trouver de personnel qui veux travailler 12h par jour pour toucher le smig plus du black si ils sont sage… Franchement, je pense rentrer dans ta catégorie la plus haute de salaire pour un intégrateur (dut + 6ans experience + EAE…) et ça ne me donne pas envie de venir travailler à Paris… Il y a d’ailleurs un truc bizarre je trouve : on est dans un système d’offre et de demande mais un développeur reste mieux payé qu’un intégrateur alors que les uns sortent par centaines des écoles chaque année alors que les autres sont très rare. Il faudrait peut-être des formations d’ingénieur en intégration sur 5 ans pour que ce soit reconnu…

18. Le 5 septembre 2007,
Leygues Adrien

@Sam : “D’un autre côté, l’intégrateur est de plus en plus cantonné à de l’éxécution basique, et se voit proposer un salaire en fonction.” et je trouve ça complètement hallucinant car je pense que c’est LE profil qui doit également maitriser DHTML et son petit copain AJAX et forcément tu me dis “oui mais c’est un développeur” et je dirais même plus “un développeur front-office”, le monteur est mort vive le développeur front ! Ca ne peut que revaloriser ce métier qui a longtemps été sous-estimé (Cf les tarifs de ventes journaliers/forfaitaires inférieurs pour les monteurs). D’ailleurs je pense que les DUT sont le genre de profils à répondre à cette demande.

Au plaisir !

19. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@Pascal : votre commentaire a été à deux doigts de passer à la benne. Je n’embauche personne au SMIC, tous nos salariés sont déclarés et je ne prends pas de stagiaires (sauf une exception “exceptionnelle”) sur le mode esclave pas payé, contrairement à bien d’autres boites de com. Si vous êtes encore simple intégrateur avec votre parcours, c’est peut-être qu’il y a un problème…

20. Le 5 septembre 2007,
Pascal

J’avais prévenu en débutant mon commentaire qu’il s’agissait de provocation et je ne sous entendais pas que vous aviez de mauvaises pratiques… Je voulais simplement souligner que le salaire me paraissait peu en adéquation avec la rareté de personnes qualifiées.

Je ne pense pas mériter une telle attaque personnelle mettant en doute mes compétences, mais bon…

21. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

Quant à la loi de l’offre et la demande, elle n’est régie que par une seule chose : ce que le client paye, et, il est de moins en moins enclin à payer le juste prix.

Voulez-vous que je vous parle des directions des achats dans les grands groupes ou les administrations ? Et si nous parlions de la pression de l’offshore ? Et si on parlait aussi du système des agences qui ne créent plus de CDI et ne vivent qu’avec des palanquées de free-lance, remerciables sans préavis et qui permettent une flexibilité à 100 % ?

22. Le 5 septembre 2007,
Pascal

@ Adrien : Je suis tout à fait d’accord avec toi. C’est d’ailleurs ce qu’il se passe dans ma société puisque c’est moi, l’intégrateur, qui gère la réalisation des projets. Nous sommes arrivé à la conclusion que c’était la partie charnière des projets, à la convergence du développement, du graphisme, de l’AJAX…

23. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@Pascal, qui m’a agacé avec ses restaurants d’altitude : et si vous voulez être constructif plutôt que de troller, donnez-nous donc votre salaire brut, le détail des tâches que vous effectuez et l’envergure de votre entreprise.

24. Le 5 septembre 2007,
Pascal

Si vous pensez que c’est plus constructif je veux bien répondre à vos questions : Je suis payé environ 18K€ brut par ans, je fais l’intégration, la relation client concernant les questions d’accessibilité et d’ergonomie, un peu d’AJAX et de Javascript, la gestion de la réalisation des projets et d’autres choses plus occasionnellement. Je suis associé dans ma société qui est une SCOP de 6 employés.

Voilà, mais je ne suis pas sur que ce soit un exemple représentatif…

25. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@Pascal : vous me dites que vous êtes payé 18 000 € pour un travail d’intégrateur qualifié avec expérience, et, j’ai écris :

Intégrateur web avec expérience significative : 26 000.

Du coup, je ne comprends pas trop votre commentaire #17 avec la comparaison avec les restaurateurs esclavagistes.

18 000, ça correspond pour moi à un jeune de 18-22 ans, sans diplôme, sans expérience, mais quelques preuves de savoir-faire.

Vous ne voulez toujours pas venir à Paris ? ;-)

26. Le 5 septembre 2007,
michel v

Ce que Laurent ne mentionne pas, et c’est regrettable, c’est que le salaire est très évolutif dans cette agence, dès lors qu’on se sort les doigts du cul et qu’on y fait ses preuves. En 3 ans mon brut a augmenté de 50% chez eux, par exemple.

Soyons lucides une seconde, on parle d’une PME indépendante (c’est de plus en plus rare dans leur secteur), pas d’une sous-agence de Publicis ou autres qui peut se permettre de prendre des risques en engageant quelqu’un à 35k sans l’avoir préalablement évalué sur la longueur.

27. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

De toutes façons, même si la question des salaires abordée en toute transparence est fort intéressante, le principal problème, c’est qu’il n’y a pas assez d’intégrateurs qualifiés qui arrivent sur le marché de l’emploi.

J’entends par intégrateur qualifié quelqu’un qui sache au minimum faire une maquette en “full CSS” propre, et ce, dans des temps de production raisonnables.

28. Le 5 septembre 2007,
Pascal

@ Laurent : J’ai bien dit que mon cas n’est pas représentatif… Sinon, je trouve déjà que Grenoble est une trop grande ville pour y vivre, alors Paris !! Je préfère mon petit village d’Autrans et ses 1700 habitants ;-)

29. Le 5 septembre 2007,
OlivierA

Je ne suis pas intégrateur xhtml/css, et d’ailleurs je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est un intégrateur xhtml/css. Mais je crois que que la remarque de Pascal est juste. Comme beaucoup d’employeurs vous rêvez de trouver la perle rare pour pas cher. Je doute que intégrateur xhtml/css soit un boulot dur, dangereux, salissant, pénible, mais si personne ne veut le faire pour ce prix là, il y a peut-être une raison.

30. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@ OlivierA : quand on ne sait pas de quoi on parle, je crois qu’il est préférable de fermer sa gueule.

31. Le 5 septembre 2007,
Diripouf

Oh, un grenoblois ! Coucou collegue :) C’est joli comme tout Autrans, c’est la que j’ai appris a skier (comment ca tout le monde s’en fout ?)

32. Le 5 septembre 2007,
Aymeric Jacquet

personnellement, je trouve la grille de salaires proposés plus que correcte.

Je crois surtout que de plus en plus le problème vient de.. Paris, qui attire de moins en moins le personnel potentiel de province.

Pas du tout de possibilité de télétravail Laurent ?

33. Le 5 septembre 2007,
karl, La Grange

Les salaires et la technique ont évolué. En 1995, je débutais chez Calvacom à Vélizy (aujourd’hui disparue) mais qui était une des rares agences Web à l’époque (1er version des sites Relais et Châteaux [1er procès aussi :)], Lacoste, BNP, Maison de la France, Cisco Europe, Asecna, etc.)

Mon salaire de dévelopeur HTML au jour de mon embauche était de 84 000 Francs bruts par an, soit 12 800 €. Il a vite évolué en un an (en partie grâce à Stéphane Le Solliec involontairement :) ). Mais la pression du marché n’était pas la même. Il y a pratiquement pas de gens compétents dans le domaine. Donc le peu d’agences qui existaient faisaient tout, quand ce n’était pas les services informatiques des entreprises eux-mêmes.

Le métier d’intégrateur HTML n’est pas compris car les compétences spécifiques ne semblent pas importantes. En effet, un client ne voit pas les bénéfices d’avoir un code propre par rapport à un code de merde. D’autre part, l’enfant de la personne qui fait le chèque à l’agence Web gère son site MySpace tout seul et lui dit à longueur de soirée « Tant de milliers d’euros pour du code HTML, donne les moi, je vais te le faire ton site. » Le plus démoralisant, c’est qu’en effet, il y aura des « petits génies » pour faire des choses qui donnent bien.

L’artisanat coûte cher dans tous les domaines qui sont devenus de grande consommation. Il est plus cher d’acheter un bon fromage fermier qu’un produit industriel pour une différence de goût et de qualité que bon nombre de personnes ne sauront de toute façon pas reconnaître. Il y aura toujours des amateurs de bon fromage. Le tout est de savoir s’il y en a suffisamment pour payer les agences qui veulent faire du bon travail.

Peut-être qu’il y a trop d’agences faisant du bon artisanat ou pas assez de conscience des acheteurs des fabricants de qualité. Un peu de marketing et de publicité pour votre coeur de métier ? Certains le font. An Event Apart est exactement un événement monté par des professionnels du métier qui ont vendus leur image pour fabriquer une marque et une pratique de qualité. Ils ont beaucoup investi collectivement dans la création d’un label.

Est-ce que les gens compétents en France qui participent à ParisWeb par exemple sont prêts à jouer le star system de la qualité Web pour faire monter la reconnaissance d’une certaine partie de la profession ?

Pourquoi tout le monde se réfèrre toujours à Zeldman, Meyer and Co quand les compétences ne sont pas mises en avant en France (Europe) :) Entraidez-vous, faites votre « AOC. » Réveillez OpenWeb, Pompeurs, Pompages et autres. (message privé: oui Pascale, je ne t’ai pas oublié ;) )

34. Le 5 septembre 2007,
karl, La Grange

hmm je relis, et je me dis que cela fait sermon. :) Donc ce n’était pas mon intention, plutôt un encouragement.

35. Le 5 septembre 2007,
Sam

Il n’y a pas grand monde qui aie tort dans tous les commentaires ci-dessus, et je pense que ça donne un idée de la confusion générale. Par exemple, mes principes de recrutement sont les mêmes que ceux de Laurent, mais les descriptifs de mission seront très différents au final.

Comment appelle t-on quelqu’un qui a une connaissance basique de Dreamweaver, qui ne monte que des emails à base de tableaux, et des pages qui ne sont qu’un découpage exporté de calques PSD ? Un intégrateur.

Comment appelle t-on quelqu’un qui maitrise toutes les nuances de CSS, du montage sans tableaux, des rendus sous 10 navigateurs différents, des astuces en JS, Flash, PHP aboutissant à un résultat standard et graphiquement abouti ? Un intégrateur.

Comment appelle t-on (parfois) un webmaster, qui en plus de compétences de base doit avoir un très bon relationnel client, une bonne vision de la plateforme technique ou se posent ses pages, des applis qui y tournent, des compétences graphiques nécessaires à de la petite créa ? Un intégrateur.

Bref, l’intégrateur/webdesigner/webmaster reste un énorme fourretout de compétences et de responsabilités. Individuellement, ça peut donner des salaires injustes, mais structurellement c’est inévitable pour l’instant (et encore, je schématise et je raccourcis à mort)

36. Le 5 septembre 2007,
izo

Je suis au chômage depuis un mois et j’ai plus envie de bosser dans le web, il y a eu trop de décalage entre le discours commercial (site accessible , code valide et vrai recherche graphique) et la réalité (site baclé, “obligé” de faire de la merde, design de merd) dans les boites dans lesquelles chez travaillé. Quand je vois les annonces actuelles ça me donne pas envie. Je préfère changer de branche et revenir à des choses plus naturel pour moi. L’intégrateur, c’est souvent la dernière roue du carrosse. Moi j’ai eu la chance d’être graphiste/integrateur mais au final, c’est pas plus glorieux. On reste toujours à la merci de chef de projet trop sur d’eux et incapable de vraiment comprendre les clients.

37. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

@Sam : “Comment appelle t-on quelqu’un qui a une connaissance basique de Dreamweaver, qui ne monte que des emails à base de tableaux, et des pages qui ne sont qu’un découpage exporté de calques PSD ? Un intégrateur.” Dommage pour eux, mais ces gens là ont de moins en moins de place sur le marché. Ce genre de trucs, ça se fait en Roumanie ou au Maroc, quand ça se fait encore (ce qui n’est plus le cas chez nous depuis au moins 4 ans). Les métiers changent, et vite dans nos domaines.

“Comment appelle t-on quelqu’un qui maitrise toutes les nuances de CSS, du montage sans tableaux, des rendus sous 10 navigateurs différents, des astuces en JS, Flash, PHP aboutissant à un résultat standard et graphiquement abouti ? Un intégrateur.” J’appelle ça un mec heureux, qui a fait les bons choix et que je défie de rester plus de 48 heures sur le marché de l’emploi.

Le sujet de l’emploi et de la formation, ça pourrait faire une table ronde à Paris Web 2007, tiens…

38. Le 5 septembre 2007,
Laurent Gloaguen

En fait, tout ça, ce sont les effets pervers de la diffusion massive des standards du Web et des bonnes pratiques associées… Tout le monde en veut maintenant. ;-)

39. Le 5 septembre 2007,
Olivier G.

Table ronde, ou atelier pour la journée du samedi…

Bon, je le note, et je signale aux copains…

40. Le 5 septembre 2007,
fg

“Débutant sans expérience professionnelle, sans diplôme, mais quelques réalisations personnelles prometteuses : 18 à 20 000. (Pour réf. SMIC, 15 361 brut annuel).”

http://amistorique.ath.cx http://www.vistarc.info

Vous appelez ça des “réalisations personnelles prometteuses” ?

41. Le 5 septembre 2007,
Cedric M.

Pour en discuter avec des collègues flasheurs, il y a un véritable écart de salaire entre l’intégrateur et le développeur flash, alors qu’à la vue des compétences des 2 métiers, celà ne se justifie plus.

En fait, le gros problème vient des agences qui vendent toujours de l’intégration html/css/javascript propre et bien formée (enfin sur les templates de base, hein, et avant les retours client…) au prix des cacas de codes d’il y a 5 ans. D’où des intégrateurs qui se retrouvent à faire du flashtml “parce que c’est moins cher de faire bosser les monteurs que les flasheurs” d’où une répercussion sur les salaires des intégrateurs.

@Laurent: je parle bien sûr plus des grosses agences, qui appliquent des grilles bêtes et stériles.

Il est vrai que du coup, un bon intégrateur ne le reste pas longtemps, ne serait ce que pour évoluer en salaire.

42. Le 5 septembre 2007,
Sam

Paris Web devrait faire 5 jours au moins, pour commencer ;) Les métiers du web ont besoin de grands états généraux, d’une convention collective, d’une charte professionnelle, d’un syndicat, de grands sages semi-officiels, d’awards spécifiques, et j’en passe :-P

43. Le 5 septembre 2007,
padawan

Sam, si en plus tu ajoutes le webmaster là-dedans, l’un des titres les plus “fourre tout” du métier, on n’a pas fini.

Tes descriptions d’un intégrateur sont justes d’un point de vue “titre”, mais le premier est un mauvais, l’autre un bon. Laurent a raison sur leur avenir respectif. De l’intégrateur qui code à la machine ou à la hache sans rien comprendre, on n’en est plus au télétravail mais à l’offshoring complet. Ça me fait penser à toutes ces formations qui poussaient comme des champignons et où l’on prenait n’importe qui pour satisfaire la voracité de l’industrie informatique dans les années fastes, pour former à des postes qui sont aujourd’hui interchangeables à bon compte par un petit milliard d’indiens et de chinois.

Quant à ce que dit Laurent sur la loi de l’offre et de la demande, vous pouvez râler autant que vous voudrez sur de pseudo grilles de salaires, c’est la dure réalité, et elle s’applique à la petite comme à la grande agence. Quand on vend à des clients « sensibles au prix » (euphémisme), on ne peut qu’être forcé d’entrer dans cette course infernale qui consiste à baisser les coûts de production (coup de bol, ces mêmes clients ne sont pas sensibles à la qualité, ils avalent la merde qu’on leur sert en ne râlant que sur le prix). L’immense différence entre les Zeldman et consorts que cite Karl, et les autres, c’est que les premiers choissisent leurs clients et leurs projets. C’est également leur plus grand luxe, et c’est donné à fort peu de gens, qui comme par hasard sont bien souvent des indépendants.

44. Le 5 septembre 2007,
bibinou

Le sujet de l’emploi et de la formation, ça pourrait faire une table ronde à Paris Web 2007, tiens…

Oh oui oui oui!

Sinon, en temps que futur étudiant en DUT sans expérience, les salaires correspondent assez à ce que je m’attendais.

45. Le 5 septembre 2007,
Aymeric Jacquet

“L’immense différence entre les Zeldman et consorts que cite Karl, et les autres, c’est que les premiers choissisent leurs clients et leurs projets. C’est également leur plus grand luxe, et c’est donné à fort peu de gens, qui comme par hasard sont bien souvent des indépendants.”

:D

Chuuuuttt François, ça va pas de balancer des trucs comme ça ? Déjà que la concurrence est rude. ;)

46. Le 5 septembre 2007,
Damien B

Les métiers du web ont besoin de grands états généraux, d’une convention collective, d’une charte professionnelle, d’un syndicat, de grands sages semi-officiels, d’awards spécifiques, et j’en passe :-P

Mais non, ces problèmes n’existent pas ! Qui a dit :

[…] on notera qu’il y a de plus en plus de grandes entreprises françaises qui produisent des sites au code propre et qui font grand usage des bonnes pratiques du Web. […] Le vent tourne, et les conservateurs du Web à papa vont rester sur le bord de la route.

Le vent tourne, mais y’a pas de matelot pour empanner.

47. Le 5 septembre 2007,
Olivier G.

Y’avait pas à une époque un blog consacré au métier d’informaticien tenu par un type qui avait débuté l’informatique avec du carton et du scotch ? Un certain daniel G..

48. Le 5 septembre 2007,
nicolanonyme

En lisant la grille de tarif, je culpabilise avec mes 40k€ pout faire quelques scripts PHP et décrypter du langage d’informaticien à usage de chef de projets dans une agence web. Le problème c’est que je m’encroute et que j’oublie tout … monde de merde !

49. Le 6 septembre 2007,
Stéphane Deschamps

@michel_v: par contre ton clavier doit pas sentir très bon, hein ?

(voilà, je reviens au bureau, j’ai eu envie de contribuer constructivement au débat)

(et je vais lire le reste des commentaires avant de tenter le concours du off-topic le plus foireux de l’année)

50. Le 6 septembre 2007,
Olivier G.

Stéphane, tant que tu évite de la refaire pendant ton speech d’accueil à PW, ça ira (par contre, “You’re my heart, you’re my soul” !).

51. Le 6 septembre 2007,
Stéphane Deschamps

@Karl :

Est-ce que les gens compétents en France qui participent à ParisWeb par exemple sont prêts à jouer le star system de la qualité Web pour faire monter la reconnaissance d’une certaine partie de la profession ?

Pour ma part je n’arrête pas, la preuve, vous m’avez tous vu faire le clown pendant deux jours l’année dernière dans cet exact but : pouvoir applaudir en live des gens que je respecte et pouvoir, encore et encore, marteler que le métier de développeur front-end est un vrai métier, et pas juste un truc de stagiaire ou, pire : le genre de chose que les frameworks de développement écrivent tout seuls.

@Laurent :

J’appelle ça un mec heureux, qui a fait les bons choix et que je défie de rester plus de 48 heures sur le marché de l’emploi.

J’en connais un ou deux qui y sont encore. Mais très sous-payés. Heureux de faire un boulot intéressant, reconnus par leur chef direct, mais pas valorisés niveau salaire.

@Sam :

Paris Web devrait faire 5 jours au moins, pour commencer ;)

Oui ! 365, même !

@Sam (encore) :

Les métiers du web ont besoin de grands états généraux, d’une convention collective, d’une charte professionnelle, d’un syndicat, de grands sages semi-officiels, d’awards spécifiques, et j’en passe :-P

Blague à part, tu n’es pas loin de ce que disait Karl. Un ALA en français… c’est à réfléchir.

@François :

Tes descriptions d’un intégrateur sont justes d’un point de vue “titre”, mais le premier est un mauvais, l’autre un bon.

Je ne sais pas si on peut être aussi catégorique : plein de gens sont le premier le lundi, le deuxième le mardi, et alternativement tout le reste de la semaine.

@Olivier :

Stéphane, tant que tu évite de la refaire pendant ton speech d’accueil à PW, ça ira (par contre, “You’re my heart, you’re my soul” !).

J’aurais bien tenté Jimmy Somerville en ouverture pour les tests micro, mais j’ai peur de deux choses. 1. de les faire claquer, et 2. de vider la salle dès avant la première conférence :) Nous allons devoir réfléchir en Assemblée Générale des Actionnaires et des Teneurs de Capitaux de Paris Web sur ce point crucial : l’année dernière c’était “laaaaapin”, quel sera mon gimmick cette année ? L’avenir du web libre est en jeu !

En conclusion, pour revenir à nos moutons, je viens d’avoir exactement la même discussion avec des collègues développeurs Java, et tout le monde est d’accord : si on veut être reconnu, il vaut mieux faire du Java (ou du Flash, ou de l’ASP.net, etc - bref tout ce qui claque dans un CV, vu que HTML/CSS/JS tout le monde l’y a mis, que leur compétence soit réelle ou pas). Un de mes collègues m’a même dit qu’il avait préféré apprendre Java pour s’en sortir, vu le peu de considération de notre métier.

Les décideurs (dans une grosse boîte que je connais bien, complètement au hasard) sont encore en majorité convaincus que le HTML s’écrit tout seul au sortir d’une moulinette JSP, voire d’un DreamWeaver. Les chefs de projet, en revanche, voient ce que leur coûte en débug le temps passé à essayer de comprendre pourquoi tel navigateur ne marche pas comme tel autre, quand c’est fait par des développeurs backend, dont, répétons-le encore et encore, ce n’est pas le métier.

Je milite très fort dans ma boîte pour faire reconnaître le métier, que systématiquement j’introduis en tant que “intégrateur HTML” et qu’ensuite je précise, j’explique, jusqu’à faire prendre conscience aux gens que “développeur front-end”, ça a vraiment du sens. D’un seul coup ils percutent : ah tiens, c’est donc un vrai métier…

Blah ? Touitter !