Journal de bord

lundi 28 juillet 2008

Sortie de placard

“Mais nooooooon ! Tu as trop d’imagination, tu n’es pas homosexuel ! La preuve, tu ne t’habilles pas en femme !” — Juju, “Mon Coming-Out”.

1. Le 28 juillet 2008,
ExIvrogne

Un coming-Out à 14 ans, admirable! Quoique mon père l’ayant fait aussi tôt, ce champ de commentaire serait vide, tout comme le journal des grandes tristesses de ma mère sur sujet. Au plaisir!

Blah ? Touitter !

Inquisitive Dave

Inquisitive Dave

Inquisitive Dave. La fin est… hahaha… je vous laisse découvrir.

P.S. Problème d’hébergement sur le site du créateur, vous pouvez jouer ici.

1. Le 28 juillet 2008,
Celui

2 jeux en 24H, penses-tu à la productivité française de temps en temps ?

2. Le 28 juillet 2008,
Damien B

Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas eu un peu de voyeurisme… depuis le gai socialiste :-)

3. Le 28 juillet 2008,
Nicolas B.

J’assure le SAV : pour ceux qui souhaitent y jouer malgré le “Bandwidth Limit Exceeded”, il est repris sur un autre site.

4. Le 29 juillet 2008,
Manu

Sympa la configuration “W,A,S,D”, moins pratique avec un clavier azerty :(

5. Le 29 juillet 2008,
Manu

J’ai rien dit, ça marche avec les flèche aussi :)

6. Le 29 juillet 2008,
Manu

Très original, en effet :)

7. Le 29 juillet 2008,
Manu

Un autre jeu : Gears of Doom

Blah ? Touitter !

Fleur fanée

On est en 2008 et j’entend encore des personnes anglephones nous dire que les Québécois sont inferieur. On est encore les porteurs d’eau ici. Et, accause de personne comme vous, nous le resterons. Continuez, continuez à dénigrez le Québec, en vous penchant sur les effets positifs’ qu’ont aportez les Britaniques.

N’oublions pas les négatifs. Vous prétendez les savoir mais vous ne donnez aucune preuves de vraiment ne pas les aprouvé. Concentron nous sur les positifs.. Oui et puis quoi encore? Parlons tous anglais pour ces personne sans coeurs qui en se donne pas la peine d’aprendre la langue du pays d’où ils vivent?

Encouragez les, allez y. Vous êtes bien partis. Connaisez vous Pier Éliot Trudeau?

[Fleur-de-lys, à lire chez André Pratte.]

1. Le 29 juillet 2008,
Zorgspliff

En application de l’article 547-b du code orthographique, la cour vous condamne à la peine de mort par ingestion du Bescherelle.

2. Le 29 juillet 2008,
Maxime

C’est rigolo, les arguments développés par Fleur de Lys pourraient être repris directement en Belgique par les Flamands contre les francophones de leur pays…

3. Le 29 juillet 2008,
karl, La Grange

Ouch, ce n’est plus de l’inattention mais de l’inaptitude.

4. Le 29 juillet 2008,
Guy

Cette «fleur-de-lys» n’aurait que quatorze ans, selon l’aveu même de Pratte (lu quelques jours plus tard dans la Presse). Cela n’enlève rien aux propos de l’éditorialiste, mais ça remet les choses en perspective.

5. Le 29 juillet 2008,
Anne Onyme

N’empêche que Pratte et ses comparses n’en manquent pas une quand vient le temps de ridiculiser les indépendantistes québécois.

6. Le 29 juillet 2008,
Exivrogne

Cette histoire est triste. Triste parce qu’elle est plus longue que ça. Triste parce qu’elle reflète ce qui se passe ici dans la distance qui s’installe entre les adultes et les adolescents, les “c’était le bon vieux temps!” et les “vous savez pas faire encore!”, c’est l’histoire d’une adolescente qui a pris une certaine forme de courage pour écrire à une institution, triste parce que l’institution a démontré qu’elle était mieux de s’écraser, sans quoi on allait lui passer l’envie de recommencer.

Triste parce qu’il faut ensuite lire ceci : http://www.cyberpresse.ca/article/20080724/CPOPINIONS03/807240887/6757/CPOPINIONS03

Triste parce que cette petite a eu le courage d’écrire à nouveau à l’éditorialiste, avec des couilles comme il en pousse sur tous les sexes à l’adolescence, “Fleur-de-lys m’a écrit pour me faire savoir qu’elle avait 14 ans et qu’elle travaillait fort pour bien maîtriser son français. «Mais, écrit-elle, allez faire un tour dans les écoles et ce n’est pas en claquant des doigts qu’on vous l’apprend.»”

Faudrait lui dire à Fleur-de-lys que pour voir un éditorialiste sortir de sa tour, elle aurait mieux fait de s’adresse à Foglia.

7. Le 29 juillet 2008,
GreG

Personnellement je pense qu’il y a des messages tellement forts et sincères que l’orthographe et la grammaire en deviennent secondaires, voire même dérisoires. Ce qui compte après tout, c’est bien le fond du message, pas sa forme. Aussi ceux qui se croient suffisamment érudits pour pouvoir pointer du doigt toutes les fautes ignorent souvent qu’ils sont trop cons pour capter l’essence même d’un message, c’est un peu l’histoire de ceux qui vous entendent mais ne vous écoutent pas…

Je peux facilement m’esclaffer devant une faute grossière que je pourrais lire dans un texte anodin, mais pas dans un texte d’amour ou message qui vient du coeur. Je me souviens dans mon adolescence avoir été très vexé par ma mère qui, à mon retour de vacances, m’avait fait remarquer deux ou trois fautes d’orthographe sur la carte postale que je lui avait envoyée. Cela m’avait attristé parce que finalement elle n’avait pas vu le message d’amour qu’un fils avait écrit à sa mère, mais uniquement les fautes que j’avais faites…

Bref, dans le cas de Fleur-de-Lys je rejoins le point de vue de Exivrogne, pas envie de me moquer d’un adolescent qui chérit notre langue mais à qui on n’a jamais donné les moyens de la maîtriser.

8. Le 29 juillet 2008,
Yhp

Que cela vienne du coeur n’excuse pas qu’il s’agisse de nationalisme de merde. Si on se fout de son orthographe, c’est parce qu’elle est en parfaite contradiction avec le contenu du message.

9. Le 29 juillet 2008,
karl, La Grange

@Greg. 14 ans ou 40 ans n’est pas une excuse, et pour cause je torture souvent l’orthographe. Le fond du message est en effet intéressant mais… maintenant que je connais son age, je trouve cela encore bien plus grave. Cette adolescente est aujourd’hui dans un système scolaire qui a échoué. Une adulte ayant quitté l’école depuis longtemps, il aurait été beaucoup plus facile de comprendre les fautes. Et pourtant, je ne suis pas un Don Quichotte de la langue française. Les langues évoluent parce que les gens les font vivre et les changent.

Cependant maîtriser la langue fait encore partie des outils pour pouvoir changer le monde, l’aborder et le changer. Les révolutions se font par perversion, très rarement en étant isolé. Son message résonne étrangement avec ce que j’ai lu cet après-midi.

The student finds no means of involvement for himself and cannot discover how the educational scheme relates to his mythic world of electronically processed data and experience that his clear and direct responses report.

The medium is the massage, Marshall McLuhan, Quentin Fiore, 1967

10. Le 29 juillet 2008,
Guy

@karl. Je partage entièrement ton opinion. La maladresse de l’éditorialiste relève ici d’un manquement à la prudence élémentaire au sein d’un journal: ne publier que les commentaires des gens clairement identifiés. Il n’était même pas nécessaire de publier cette lettre pour appuyer sa thèse.

Quant au très long débat entourant la qualité du français enseigné dans nos écoles québécoises, je suis sans doute un pessimiste dans l’âme. Les Français écriraient et parleraient mieux que nous? Peut-être. Leur société est meilleure que la nôtre? Vraiment?

Le malaise sociétal n’est pas aidé par une mauvaise qualité de la communication, encore faut-il être capable de bien juger de cette communication et là, on glisse, on glisse sur de nombreuses peaux bananières. Le malaise, le grand malaise de notre civilisation se passe de mots pour s’exprimer, et l’audiovisuel semble ici y avoir trouvé le terreau fertile pour prendre la relève.

11. Le 29 juillet 2008,
GreG

Langue d’enseignement au Québec

La langue d’enseignement demeure une question litigieuse. En vertu de la Charte de la langue française, adoptée en 1977, les étudiants doivent fréquenter l’école française. Toutefois, les élèves qui répondent à l’un des critères suivants peuvent fréquenter l’école anglaise :

* les enfants qui ont fait une partie de leurs études élémentaires ou secondaires en anglais au Québec ou ailleurs au Canada ;
* les enfants qui ont un père ou une mère qui a fait une partie de ses études élémentaires en anglais au Québec ou ailleurs au Canada ;
* les enfants de citoyens canadiens qui ont un frère ou une sœur qui a fait ou est en train de faire ses études élémentaires ou secondaires en anglais au Québec ou ailleurs au Canada.

Anciennement, il y avait des écoles catholiques et protestantes. Le droit de fréquenter l’école catholique était garanti par l’Acte de Québec de 1774, protégeant ainsi la totalité de la population de langue française catholique qui vivait dans un pays où la population anglaise était majoritairement protestante. La signature de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867 confirme le droit à une éducation basée sur la religion. La Loi de 1867 confère aux provinces la compétence en matière d’éducation.

Pendant plus d’un siècle, les immigrants non catholiques venant de l’extérieur du Canada qui s’établissaient au Québec ne pouvaient pas, en théorie du moins, fréquenter l’école française. Dans les faits, la religion était peu prise en compte dans les écoles publiques depuis les années 1970, l’éducation religieuse pouvant être remplacée par l’enseignement moral au choix des parents. Une modification apportée à la Loi sur l’instruction publique de 1998 a remplacé les commissions scolaires confessionnelles par des commissions scolaires fondées sur la langue et non sur la religion.

Source Wikipédia.

@ Yhp : “nationalisme de merde”… Ce n’est qu’un gamin de 14 ans (oui un garçon et non pas une fille pour ceux qui se seraient arrêtés aux seules fautes de français). La plupart des adolescents sont très attachés à leurs origines, ce qui peut se comprendre vu que c’est un âge où l’on est en quête de sa propre identité. Il suffit qu’ils aient une arrière grand mère italienne pour dire à leurs camarades qu’ils sont italiens. Il ne s’agit pas de nationalisme à la con, mais simplement d’un attachement profond à leurs racines. Et dans le cas de Fleur-de-lys, n’avez-vous pas senti sa souffrance lorsqu’il explique qu’il se sent rabaissé et rejeté par les anglophones ? Les enfants et les ados ne se font pas de cadeau entre eux et j’imagine combien il a dû se faire chambrer et insulter simplement parce que ses origines sont françaises.

D’ailleurs, cela me fait penser que Fleur-de-lys fréquente “sûrement” une école anglaise plutôt qu’une école française tellement j’ai l’impression de lire un fils d’immigré qui ne se sent pas chez lui.

@ Karl : Je ne suis pas d’accord avec toi, 14 ans est un âge qui explique et excuse beaucoup de choses au contraire. Aussi, avant de juger cet adolescent il faudrait déjà que l’on sache quelle part a été consacrée dans son éducation à l’école pour apprendre la langue française. Un homme de 40 ans, lui, aurait eu tout le temps pour se faire son propre apprentissage tel un autodidacte (lectures, séjours en France, correspondances, cours privés, etc…)

Et puis surtout…

Quand je vois le niveau d’orthographe de nos propres ados, et les 3 millions d’adultes concernés par l’illettrisme en France, je me dis qu’on est mal placé pour se foutre de la gueule d’un ado québécois.

12. Le 29 juillet 2008,
GreG

Laurent, il ne fonctionne plus ton fil de commentaires RSS.

13. Le 29 juillet 2008,
GreG

… Ah non désolé c’est Firefox 3 qui déconne !! Damned… je retourne sur Safari !

Blah ? Touitter !